Performances Economiques Françaises à l'etranger - Aeronautique - Industries - Luxe - Strategies

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Nathalie Doré : "BNP Paribas vient capter l'innovation à San Francisco"

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Après Paris et Shanghai, l'Atelier BNP Paribas, 100% filiale de la banque française, a ouvert il y a dix ans un bureau à San Francisco. L'enjeu est simple : sentir le marché, détecter les usages en devenir et trouver les futures pépites. Dispositif original, l'Atelier est producteur de contenus pour des médias (site, radio,tv), carrefour d'échange et de partage (conférences, voyages d'étude), mais aussi conseil en stratégie numérique pour les entreprises. Dans une démarche d'open innovation, l'Atelier Lab complète le dispositif en rapprochant entrepreneurs innovants et grandes entreprises pour accélérer le développement de leurs projets communs. Entretien avec Nathalie Doré, directrice depuis deux ans du bureau californien .

Acteurs de l'économie - La Tribune. Pourquoi la BNP a-t-elle fait le choix de San Francisco ?

Nathalie Doré. Nous avons franchi le pas il y a dix ans et nous couvrons l'Amérique et le Canada. On a voulu s'installer là pour être au cœur de l'écosystème de la Silicon Valley, proche de la recherche avec les grandes universités comme Berkeley et Stanford.
Proche des Venture Capital (sociétés de capital risque), puisque la majorité des investissements aux Etats-Unis provient des VC et également proche des acteurs du digital, Facebook, Google, Apple... On vient capter l'innovation. C'est ici que tout se passe.

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Source : LA TRIBUNE
 
La Monnaie de Paris décroche un contrat à 15 millions d'euros avec l'Arabie saoudite

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La Monnaie de Paris fabriquera à partir d'octobre quelque 300 millions de riyals saoudiens dans son usine de Pessac, en Gironde.


Article : La Monnaie de Paris vient de décrocher un important contrat de frappe de la monnaie d'Arabie saoudite, pour "près de 15 millions d'euros, soit 10% de son chiffre d'affaires annuel", a appris l'AFP ce jeudi auprès de la Direction de l'institution.

La frappe des monnaies saoudiennes débutera à l'automne et, sur fin 2016 et 2017, ce sont "près de 300 millions de pièces qui seront fabriquées sur le site industriel de la Monnaie de Paris, à Pessac", près de Bordeaux en Gironde.

Trois ans de négociations avec Ryad
A cette occasion, la monnaie saoudienne connaîtra "une refonte complète avec une nouvelle gamme de sept dénominations. Les designs ont été imaginés par les graveurs de la Monnaie de Paris". Il a fallu "trois ans de travail et de négociations entre les équipes des deux pays" pour aboutir à la signature du contrat, précise la direction de l'institution quai de Conti à l'AFP.

La Monnaie de Paris fabrique déjà les pièces de nombreux pays, parmi lesquels l'Uruguay, le Guatemala, Chypre, Malte, Andorre ou la ThaïlPlus vieille institution française, la Monnaie de Paris, dont le siège est dans la capitale française, 11 quai de Conti, a été instituée en 864 par le roi Charles le Chauve. C'est aussi l'une des plus vieilles entreprises au monde.

(Avec AFP)

Source : LA TRIBUNE
 
Airbus et Boeing sont-ils assis sur une bulle des commandes d'avions ?

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Alors qu'Airbus et Boeing augmentent leur cadence de production, certains craignent une modification des stratégies de flotte d'un certain nombre de compagnies aériennes en raison de la faiblesse du prix carburant et de la concurrence accrue des avions d'occasion. Un retournement de cycle est-il à craindre? Ce sera l'un des thèmes du Paris Air Forum le 21 juin (organisé par La Tribune) sur lequel débattront Jean-Paul Ebanga, PDG de CFM International, Christian McCormick, irecteur général en charge des finances de China Air Lease Corporation, et José Abramovici, qui dirige l'ensemble de l'Asset Finance Group de Crédit Agricole Corportate & Investment Bank.

Extrait : Airbus et Boeing ont-ils vu trop grand ? Sont-ils en train de mettre en place des moyens industriels sans précédent pour pouvoir livrer un nombre d'avions considérables d'ici à 2020 et (éponger un carnet de commandes colossal) alors que la demande d'avions neufs risquerait de fléchir à partir de ce moment-là, avec un risque d'annulation des commandes à la clé ? C'est l'effet ciseau que pointent certains experts et surtout investisseurs qui boudent depuis quelques mois les valeurs aéronautiques.

Le cycle actuel est le plus porteur et le plus long jamais observé
Certes, ces derniers craignent un ralentissement de la croissance du trafic aérien en lien un nouveau coup de froid de l'économie mondiale, au motif que le cycle actuel, le plus porteur jamais observé sur une aussi longue durée dans l'histoire de l'aviation (il est au plus haut depuis 2005), ne peut rester à ce niveau éternellement.

Selon une étude du cabinet Roland Berger auprès du top management d'entreprises aéronautiques dans le monde, 40% d'entre eux, chez les fournisseurs de rang 1, s'attendent à un retournement de cycle dans l'aéronautique civile au cours des cinq prochaines années. Ils n'étaient qu'un tiers l'an dernier.

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Source : LA TRIBUNE
 
CMA CGM prend le contrôle de NOL

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L'acquisition de Neptune Orient Lines par l'armateur marseillais franchit une nouvelle étape : il possède désormais près de 80 % du capital de la compagnie singapourienne.


Extrait : C'est une étape supplémentaire dans le processus d'acquisition de NOL par CMA CGM et elle est d'importance puisqu'elle permet à l'armateur marseillais d'entrer en phase de finalisation de cette opération de croissance externe, non négligeable pour le monde du transport maritime.

Après les accords de la Commission Européenne en avril et celle du Ministre chinois du commerce en mai, c'est l'apport par les actionnaires majoritaires de NOL de la totalité de leurs actions à l'offre engagée par CMA CGM qui permet désormais à la compagnie fondée et dirigée par Jacques Saadé de posséder 78,07 % du capital de la compagnie singapourienne.

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Source : LA TRIBUNE
 
Dernière édition:
L'incroyable buggy volant de Vaylon prêt au décollage commercial

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Vaylon lance la commercialisation de Pegase Mark II, son buggy volant. Il vise le marché militaire et civil. Objectif, produire dans cinq ans 150 véhicules volants par an.

Extrait : C'est un type de véhicule futuriste - un buggy volant -, qui aurait eu largement sa place dès 1981 dans le premier "Mad Max" du réalisateur George Miller. Plus de 30 ans plus tard, la startup alsacienne Vaylon, créée en 2010, a imaginé et développé ce type de véhicule, baptisé Pegase et qui s'affranchit des contraintes du terrain... en volant. Nouvel objectif du PDG et fondateur Jérôme Dauffy, fabriquer en série dès l'année prochaine la première voiture volante homologuée dans le monde entier.

Lancement de la commercialisation à Eurosatory
Le rendez-vous d'Eurosatory, le plus grand salon de défense terrestre qui ouvre ses portes ce lundi, s'annonce donc comme très important pour Vaylon. La startup va annoncer cette semaine la commercialisation de la nouvelle version de son buggy volant, le Pegase Mark II développé depuis 2014 en étroite coopération avec les forces spéciales françaises (1er RPIMa) à partir d'un prototype acheté. Résultat, "le nouveau véhicule n'a rien à voir avec l'ancien", précise Jérôme Dauffy, qui présentera également son programme au Paris Air Forum, organisé le 21 juin à la Maison de la Chimie par La Tribune.

"Nous souhaiterions ouvrir le carnet de commandes à Eurosatory mais, raisonnablement, nous attendons des commandes plutôt en 2017. Pour les gagner, nous nous tournons vers l'exportation", confirme Francis Rodriguez, directeur des ventes et de la commercialisation. C'est pour cela que d'ici fin 2016, Vaylon prévoit de faire toute une série de démonstrations à Fort Bragg aux Etats-Unis, une des bases des forces spéciales américaines qui se monteraient intéressées, précise-t-il. D'autres suivront dans plusieurs pays. Le prix du Pegase Mark II s'élève à environ 100.000 euros. Pour autant, la startup tricolore devrait croiser le fer avec deux PME américaines, qui ont elles déjà commercialisé leur véhicule plus lourd que Pegase.

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Source : LA TRIBUNE
 
Le H135 d'Airbus Helicopters s'envole en Chine

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Airbus Helicopters vend à la Chine 100 hélicoptères H135, qui seront assemblés à Qingdao. Le contrat est estimé à 700 millions d'euros.


Extrait : Deuxième bonne nouvelle de l'année pour Airbus Helicopters après le contrat gagné en Grande-Bretagne. Plus de six mois après avoir signé une lettre d'intention à l'occasion de la visite d'Angela Merkel en Chine en octobre 2015, le constructeur de Marignane a remporté auprès d'un consortium chinois - China Aviation Supplies Holding Company (CAS), Qingdao United General Aviation Industrial Development Company (Qingdao United) et CITIC Offshore Helicopter Co - un contrat ferme pour 100 hélicoptères H135, a annoncé dans un communiqué publié ce lundi l'hélicoptériste européen.

Les H135 seront assemblés au cours des 10 prochaines années dans une nouvelle ligne d'assemblage final (FAL) à Qingdao, dans la province de Shandong. Cette signature marque "une étape importante dans le développement de l'industrie aéronautique dans la région avec un contrat de 700 millions d'euros et un partenariat industriel pour une chaîne d'assemblage final à Qingdao", a précisé le communiqué. Selon Les Echos, cet accord porte sur un montant d'environ 1 milliard d'euros, dont 700 millions pour les appareils et le reste pour la construction de l'usine qui sera détenue à 51% par Airbus Helicopters et le reste par ses partenaires locaux chinois.

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Source : LA TRIBUNE
 
Saft remporte un gros contrat avec l'armée britannique

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Le fabricant français de batteries de haute technologie Saft a annoncé lundi avoir remporté un contrat de "plusieurs millions de livres sterling" pour fournir des batteries militaires au ministère de la Défense britannique.


Article : L'entreprise française, qui a notamment fabriqué une batterie embarquée par le robot Philae, est peu connue du grand public. Elle emploie pourtant plus de 4000 collaborateurs à travers le monde et possède quinze usines dont trois dans l'Hexagone. Lundi, elle a annoncé avoir remporté un contrat de "plusieurs millions de livres sterling" avec le ministère de la Défense britannique.

Aux termes de ce contrat d'une durée de deux ans, "Saft livrera une soixantaine de modèles de batteries" qui seront utilisés par les forces armées britanniques "pour de nombreuses applications militaires, des radios jusqu'aux hélicoptères", selon un communiqué. Le contrat a été conclu en mars dernier, pour des livraisons s'échelonnant jusqu'à fin 2018.

Total lorgne le fabricant français
Le géant pétrolier Total a proposé le 9 mai de racheter Saft pour 950 millions d'euros, dans le cadre d'une offre publique d'achat (OPA) amicale visant à soutenir l'ambition du géant pétrolier de se renforcer dans l'électricité et les énergies renouvelable
Le conseil de surveillance de Saft a recommandé fin mai à ses actionnaires d'apporter leurs actions à Total dans le cadre de cette OPA ouverte du 8 juin au 12 juillet inclus.

(Avec AFP)

Source : LA TRIBUNE
 
Total débourse 200 millions d'euros pour le fournisseur belge d'énergie Lampiris

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Cette acquisition s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de Total, qui compte accroître d'ici à 2035 sa présence dans la chaîne de l'électricité et des énergies renouvelables.


Extrait : Le géant pétrolier français Total a annoncé mardi l'acquisition de l'ensemble des actions du fournisseur belge d'électricité "verte" et de gaz naturel Lampiris. Selon une porte-parole du groupe français interrogée par l'AFP, le montant de la transaction se situe "entre 150 et 200 millions d'euros".

Cette acquisition s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de Total, qui compte accroître d'ici à 2035 sa présence dans la chaîne de l'électricité et des énergies renouvelables.

Cette opération permet notamment au pétrolier français de mettre un pied dans la fourniture de gaz et d'électricité aux particuliers, alors qu'il servait déjà des clients professionnels en Europe. Déjà propriétaire du fabricant américain de panneaux et de centrales solaires SunPower, Total avait annoncé début mai se lancer dans le stockage de l'électricité en rachetant pour 950 millions d'euros le spécialiste français des batteries Saft.

Aucune suppression d'emploi
La transaction devrait être finalisée au cours du troisième trimestre, selon un communiqué séparé de la société d'investissement Gimv, actionnaire de Lampiris aux côtés de la Société régionale d'investissement de Wallonie (SRIW) et des fondateurs du groupe.

"Cette acquisition sera sans incidence sur les clients et les fournisseurs des deux entreprises. Leurs contrats demeureront inchangés. Elle n'entraînera par ailleurs aucune suppression d'emploi", ont indiqué Total et Lampiris dans un bref communiqué commun.

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Source : LA TRIBUNE
 
Fabrice Brégier (PDG d’Airbus) : « Les nouvelles technologies permettront de rapatrier des productions en Europe"

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[ ENTRETIEN EXCLUSIF ] Réussir la montée en cadence, poursuivre la réussite des développements de l’A350 et l’A330 neo et transformer Airbus sur le plan opérationnel sont les trois grands défis de Fabrice Brégier. Un succès qui passe par l’utilisation des nouvelles technologies dans le développement des avions et de la production.

LA TRIBUNE - Vous allez fêter vos dix ans chez Airbus, six comme directeur général (2006-2012), puis quatre en tant que PDG. Quel est votre bilan ?

FABRICE BERGIER - Mon action s'est faite dans la continuité au cours de ces dix années. Parmi les défis que nous avons relevés, je citerai notamment la remise sur pied du programme A380 et le lancement de l'A350 dans un contexte difficile pour Airbus, mais jugé depuis comme l'un de ceux qui ont été les mieux conduits. Parallèlement, Airbus s'est développé à l'international, notamment en Chine et aux États-Unis, avec l'implantation de la chaîne d'assemblage de Mobile. Ces dernières années ont également été marquées par des succès commerciaux importants, avec plus de 4 000 commandes nettes engrangées au cours de ces trois dernières années. Ce chiffre représente plus du double des avions livrés pendant la même période.

LA TRIBUNE - L'entreprise a-t-elle changé ?

FABRICE BERGIER -Airbus est devenue une société complètement intégrée et plus internationale. À sa création, elle était marquée par des rivalités internes, parfois même au niveau du top management.

LA TRIBUNE - Quels sont vos futurs défis ?

FABRICE BERGIER -Il faut réussir la montée en cadence de la production de la famille A320, en particulier de l'A320 neo, et celle de l'A350. Mais aussi poursuivre la réussite, en temps et en heure, des développements de l'A350-1000, qui devrait entrer en service en 2017, et de l'A330 neo qui devrait être certifié d'ici à la fin 2017. Nous devons enfin continuer à transformer Airbus sur le plan opérationnel.

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Source : LA TRIBUNE
 
X. Kergall - J.L. Étienne : "Entreprendre, c'est une aventure permanente"

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Chaque année, Xavier Kergall réunit plusieurs dizaines de milliers d'entrepreneurs aguerris ou en devenir lors des éditions du Salon des Entrepreneurs qu'il a fondé il y a 23 ans (la dernière édition lyonnaise, des 15 et 16 juin a réuni 15 224 visiteurs). De son côté, Jean-Louis Étienne, médecin et chef d'entreprise, se consacre à l'exploration de milieux naturels afin d'y étudier les changements climatiques. Des parcours d'entrepreneurs qui convergent vers un même dessein : faire de leur aventure qu'elle serve la société. Dialogue entre deux hommes libres et engagés, guidés par l'envie de créer, d'innover et de partager.


Acteurs de l'économie : Médecin, scientifique, explorateur, mais également chef d'entreprise : Jean-Louis Étienne, vous multipliez les rôles. Quel est celui qui, au final, vous correspond le mieux ?

Jean-Louis Étienne : Avec le temps et surtout les expériences, je me rends compte que celui qui me correspond aujourd'hui le mieux est celui d'entrepreneur. Tous les mois, j'ai un rendez-vous avec mon comptable, des partenaires, des banquiers, etc. Je retrouve ainsi les préoccupations de n'importe quel autre chef d'entreprise. Des patrons que je rencontre régulièrement, animés par cette envie et cette liberté d'entreprendre que je partage avec eux, incommensurablement. Plus profondément, je ressens également cette solitude inhérente à tout chef d'entreprise. Je reste un aventurier, mais un aventurier entrepreneur.

Xavier Kergall : Lorsque vous êtes en expédition, par exemple sur un territoire hostile, de quelle manière gérez-vous cette solitude ? Est-elle identique à celle d'un entrepreneur ?

Jean-Louis Étienne : Je la gère dans le chemin que j'entreprends au quotidien. Il faut disposer d'une voie afin de trouver la ressource nécessaire pour avancer. La solitude relève de la nécessité d'être pro-actif. Et quand bien même je suis entouré, parcours le monde et fais des rencontres, je suis conscient que si je m'arrête, les projets cesseront aussi. C'est vous, chef d'entreprise, qui portez ce projet et êtes seul dans la décision ultime. Dans une entreprise, les collaborateurs ne sont pas des amis, surtout dans les grandes organisations. Je l'ai aussi expérimenté lors de mes expéditions en équipe. Lorsque vous êtes responsable d'un groupe, c'est à vous qu'il revient de diriger, de guider, de recadrer, d'animer. C'est le rôle d'un chef d'entreprise.

C'est ainsi que je disais parfois, afin de ranimer l'élan : « Nous allons remettre le rêve à la surface. Souvenez-vous pourquoi nous nous sommes réunis. » C'est fondamental. En aucun cas, vous ne devez perdre l'objectif. Il faut savoir réanimer la flamme, retrouver le rêve premier. Essayer de retrouver l'énergie originelle. C'est ainsi que nous pouvons combattre l'incrédulité, en permanence.

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Source : LATRIBUNE
 
Total débauche le patron de la gendarmerie Denis Favier

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Le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Denis Favier, qui a annoncé mardi qu'il quitterait ses fonctions le 1er septembre, va prendre en charge la sûreté chez Total, rapporte La Lettre de l'Expansion (lien abonnés).

Il remplacera Thierry Bourgeois, précise la publication, qui indique que le patron de Total Patrick Pouyanné "entend avec ce recrutement spectaculaire renforcer le pôle sûreté du groupe pétrolier".

En poste depuis 2013
Nommé à la tête des gendarmes en avril 2013, Denis Favier, 57 ans, a commandé à deux reprises le GIGN, la première fois lors de l'assaut pour libérer les otages de l'Airbus à Marignane en 1994 et la seconde fois de 2007 à 2011, période au cours de laquelle il a réorganisé cette unité d'élite. Saint-cyrien, il avait été nommé le 21 mai 2012 conseiller gendarmerie au cabinet du ministre de l'Intérieur de l'époque Manuel Valls.

Le désormais Premier ministre l'a d'ailleurs remercié dans une déclaration écrite :

"J'ai eu la chance d'avoir Denis Favier à mes côtés, d'abord comme conseiller, puis comme directeur général de la gendarmerie nationale, a d'ailleurs réagi le Premier ministre dans une déclaration écrite. Sa précision, sa droiture, sa loyauté, sa connaissance fine de la conduite des hommes sur le terrain ont toujours été pour moi très précieuses."

Source : LA TRIBUNE
 
Réchauffement : Paris élue capitale 2016 de la lutte climatique

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La capitale française a été choisie par le Fonds mondial pour la nature (WWF) en tant que ville "modèle", en raison de "sa politique volontariste, innovante et participative".

Article :Après Séoul en 2015, Le Cap ou Vancouver, c'est au tour de Paris de décrocher le titre de ville championne 2016 de la lutte contre le réchauffement climatique, attribué chaque année par le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Paris a été considérée comme "un modèle", "grâce à sa vision ambitieuse et une capacité certaine à entraîner entreprises, société civile et les autres villes du monde dans son sillage", explique l'ONG dans un communiqué.

Sélectionnée parmi 18 villes finalistes de ce "Challenge Earth Hour", "la candidature de Paris a séduit le jury par sa politique volontariste, innovante et participative", a ajouté Pascal Canfin, directeur général du WWF France, pour qui "c'est une reconnaissance de sa place nouvelle prise parmi les villes leaders en matière environnementale". Parmi les villes finalistes, le jury a en outre remis des mentions spéciales à Belo Horizonte (Brésil), Quito ou Boulder dans le Colorado.

Les villes "à l'avant-garde"
La capitale française, qui a accueilli fin décembre la conférence de l'ONU sur les changements climatiques (COP21), a mis en place un "plan climat" dès 2007, avec pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75% d'ici 2050 par rapport au niveau de 2004. Elle a créé l'Agence Parisienne du Climat, qui depuis 2011 contribue à la rénovation du bâti et à y associer les habitants.

La municipalité soutient les véhicules de livraison propres et les centres de production de biogaz pour la conversion des déchets en carburant. Elle a lancé en 2013 un cadastre permettant à chacun de voir si son toit est assez bien orienté pour accueillir un panneau solaire, liste aussi le WWF.

"Les villes ont toujours été à l'avant-garde du changement", a réagi dans un communiqué la maire (PS) Anne Hidalgo, soulignant:

"Ce sont les citoyens qui sauveront le Climat (...) À ce titre, le combat environnemental est un combat social : un combat contre l'inculture qui détruit à la fois l'inné et l'acquis de l'humanité".


Source : LA TRIBUNE
 
Instant pied de nez mais c'est la rubrique..


Comment le cimentier Lafarge a travaillé avec l’Etat islamique en Syrie

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  • Financement indirect de l’organisation djihadiste

A partir de 2013, la présence de l’organisation Etat islamique (EI) dans la région a contraint la cimenterie à négocier des droits de passage aux checkpoints tenus par les djihadistes pour ses camions. Il a aussi fallu se fournir auprès des négociants en pétrole, dont les champs étaient tenus par l’EI. Pendant un peu plus d’un an, Lafarge a ainsi indirectement financé l’organisation djihadiste. Jusqu’à ce que l’EI s’empare du site le 19 septembre 2014 et que Lafarge cesse ses activités.

Source: Le monde
 
Manuel Valls ne veut pas d'accord de libre-échange transatlantique

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Le premier ministre a rejeté pour l'instant tout accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Il appelle l'Europe à la fermeté et au respect de ses intérêts.


Article : Le premier ministre Manuel Valls s'est montré très dur face au projet de traité de libre-échange transatlantique avec les Etats-Unis connu sous son acronyme anglais Tafta. Devant des militants socialistes à Belleville-sur-Mer, en Seine-Maritime, il a prévenu que la France s'opposerait à ce projet qui, selon lui, « ne va pas dans le bon sens ». Pour l'hôte de Matignon, l'Union européenne doit sortir d'une certaine naïveté. « Dorénavant, aucun accord de libre-échange ne doit être conclu s'il ne respecte pas les intérêts de l'Union. L'Europe doit être ferme. La France y veillera. »

Pas d'accord
Et Manuel Valls de conclure : « il ne peut y avoir d'accord de traité transatlantique ». Pour lui, ce traité « imposerait une vision qui ferait non seulement le lit des populismes, mais qui, tout simplement, serait mauvaise pour notre économie ». La France ne s'était jamais montré très enthousiaste par ce projet qui est en négociation depuis 2013 dans le plus grand secret. Voici deux mois, Manuel Valls s'était montré très inquiets sur les conséquences sanitaires et environnementales du Tafta. Cette fois, il va plus loin et rejette pour le moment tout accord.

Conséquences d'un « non » français
Depuis le traité de Lisbonne, la politique commerciale est assurée par l'UE. Ce sont donc les services bruxellois qui négocient avec les Etats-Unis, en particulier la commissaire suédoise Cecilia Malmström. Mais le Conseil européen des chefs d'Etats et de gouvernements devra valider les termes de l'accord trouvé. Un « non » français pourrait donc avoir un impact sur les négociations, l'UE tentant de trouver un accord qui soit acceptable par Paris. Il renforce cependant les positions de ceux qui rejettent le Tafta. Si Angela Merkel reste officiellement favorable à un accord, les Sociaux-démocrates sont beaucoup plus sceptiques alors même qu'une majorité d'Allemands rejette l'idée d'un tel traité.


Source : LA TRIBUNE


PS : Se mettre a reflechir aux interets de la France a 10 mois des elections , il est temps !
 
Suspense autour de la visite à Paris de l'homme fort de Ryad

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La visite du vice-prince héritier et ministre de la Défense saoudien, Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz, pourrait être l'occasion de signer des contrats et de faire avancer plusieurs dossiers d'armement en suspens entre les deux pays.


Extrait : Plusieurs fois reportée, la visite du vice-prince héritier et ministre de la Défense saoudien, Mohammed bin Salman bin Abdul Aziz, reçu par François Hollande, pourrait être l'occasion de signer des contrats et de faire avancer plusieurs dossiers d'armement en suspens entre les deux pays. Mais à Paris, c'est la bouteille à l'encre qui prévalait avant l'arrivée de l'homme fort de Ryad. Que voudra faire Mohammed bin Salman, qui veut changer le modèle économique du royaume en diversifiant l'économie saoudienne?

Deux contrats relativement modestes pourraient être signés lors de sa visite, selon des sources concordantes : la vente de 39 patrouilleurs légers fabriqués par Constructions mécaniques de Normandie (CMN) et celle de 24 canons auto-tractés Caesar (Nexter). Toutefois, il n'y avait aucune certitude avant l'arrivée du vice-prince héritier. De son côté, Thales poursuit ses "discussions positives" sur la vente du système de défense anti-aérien Mark3. Enfin, DCNS pousse ses corvettes Gowind.

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Source : LA TRIBUNE
 
Hydrogène : la France a son usine de production d'électrolyseurs

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Située dans l'Essonne, l'usine d'Areva H2Gen vise le marché du stockage de l'énergie ainsi que celui des transports propres. Elle dispose à ce jour un carnet de commandes de 10 millions d'euros.

Extrait : Areva ajoute une brique stratégique à sa présence dans les renouvelables. Areva H2Gen, la co-entreprise créée en 2014 par la multinationale française avec le producteur d'énergies vertes Smart Energies et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie française (Ademe), a inauguré jeudi 24 juin sa première usine. Située aux Ulis, dans l'Essonne, sur une surface de 2.800 mètres carrés, la fabrique est aussi le premier lieu de production d'électrolyseurs de France, capables de produire de l'hydrogène à partir d'un simple apport d'eau et d'électricité. Areva H2Gen espère ainsi se positionner en tant que leader dans un marché en essor et dont dépend le développement même des énergies renouvelables : celui du stockage de l'énergie.

Par définition intermittentes, les énergies dites vertes sont en effet bien davantage exposées que celles fossiles et nucléaires à un risque de déséquilibre entre offre et demande. En 2015, en Allemagne, 1,5 TWh d'électricité générée par les renouvelables n'a pas pu être injecté dans le réseau, rappelle Areva H2Gen citant une étude de l'Agence allemande de l'énergie (Dena) : à savoir l'équivalent de la consommation électrique annuelle d'une ville comme Nantes. L'Ademe estime pour sa part qu'en 2050 entre 30 et 90 TWh d'électricité renouvelable ne seront pas consommés. Stocker l'énergie produite en excès à certains moments, pour pouvoir l'utiliser lors de baisses de la production, devient alors la condition même de l'augmentation de la part des renouvelables dans le mix énergétique souhaité par l'accord de Paris.

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Source : LA TRIBUNE
 
Un petit youpi:

Un consortium mené par Alstom gagne un contrat de 2,6 milliards d’euros à Dubaï

C’est le premier gros contrat accordé à la France sur un projet lié à l’Exposition universelle prévue en 2020 à Dubaï.Le consortium Expolink, emmené par Alstom Transport a remporté un contrat de 2,6 milliards d’euros pour l’extension du métro de la cité-Etat vers le site de l’Exposition universelle, a annoncé mercredi 29 juin le gouvernement de Dubaï.
Ce projet implique la construction d’une ligne de 15 kilomètres et l’achat de 50 trains (dont 15 pour la nouvelle extension de ligne), annonce le communiqué, qui précise que l’entreprise de BTP espagnole Acciona et la compagnie turque de transport Gulermak font aussi partie du consortium baptisé Expolink.

La suite ici: (need vipihaine): http://www.lemonde.fr/economie-fran...illiards-d-euros-a-dubai_4960333_1656968.html
 
Armement : pourquoi le "made in France" s'exporte aussi bien

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Avec près de 17 milliards d'euros d'armement vendu en 2015, la France a battu tous ses records. Plusieurs facteurs expliquent ce succès à l'export qui profite plus aux grands groupes qu'aux PME du secteur.


Extrait : En matière de vente de produits français sur les marchés mondiaux, c'est l'industrie du luxe qui vient d'abord à l'esprit. Il faut désormais compter avec les systèmes d'armement. Avions Rafale, frégates Fremm, sous-marins Shortfin Barracuda (si l'Australie signe le contrat avant la fin de l'année) : les armes "made in France" séduisent les acheteurs étrangers. Pourtant, il n'est pas évident de vendre des armements quand on est d'abord connu pour ses compétences dans la sphère civile, comme c'est le cas pour Safran.

Pour Philippe Petitcolin, directeur général de Safran présent au Paris Air Forum, vendre des moteurs d'avions pour l'aéronautique civile et des systèmes destinés aux militaires, ce n'est pas la même chose.

« Dans le civil, nous réalisons 80% de notre activité à l'export, avec un taux de croissance annuel de +4,7%. Dans le militaire, cela progresse moins vite ».

En cause : les critères politiques et les partenariats avec les entreprises locales, indispensables pour réussir à l'export. Par ailleurs, vendre des armes à l'étranger suppose une approche collective, car les États n'achètent pas une arme, mais un système complet, ce qui sous-entend plusieurs fournisseurs. Enfin, la R&D est un élément clé de ce secteur. Safran, par exemple, lui consacre 12% de son chiffre d'affaires, dont 8% autofinancés, soit 1,4 milliard d'euros en 2015.

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Source : LA TRIBUNE
 
Pharnext, la biotech française qui promet de recycler les médicaments en traitements innovants

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La société de biopharmaceutique française a lancé son introduction en Bourse cette semaine. En combinant plusieurs molécules déjà présentes sur le marché, Pharnext espère lancer des traitements innovants contre la maladie de Charcot et Alzheimer.

Extrait : Faire du neuf avec du vieux. De cette expression, Pharnext, une société biopharmaceutique française, veut faire sienne. Elle propose de combiner à faible dose des médicaments déjà existants et "les repositionner dans de nouvelles indications". Une technique qui peut lui permettre de gagner du temps, en pouvant sauter le début des essais cliniques.

Son produit le plus avancé, le PXT3003, pourrait être "le premier traitement efficace contre la maladie de Charcot-Marie-Tooth", assure la société française. Le traitement est conçu sur la base d'une combinaison entre le Naltrexone, le Sorbitol et le Baclofène, prescrit normalement pour lutter contre l'alcoolisme. Son objectif est de corriger spécifiquement les anomalies des nerfs périphériques rencontrées dans cette maladie neurologique héréditaire. Le groupe espère bénéficier d'un marché qu'il a estimé à un milliard de dollars, aux Etats-Unis et dans les grands pays européens, avec une mise sur le marché attendue en 2019, après l'annonce des résultats de la phase III en 2018.

L'autre médicament, le PXT864 sur lequel Pharnext fonde beaucoup d'espoir est un traitement contre la maladie d'Alzheimer qui associe le baclofène à l'acamprosate, une molécule également destinée à la lutte contre la dépendance à l'alcool. Le produit est censé "restaurer l'équilibre des voies de signalisation excitatrices et inhibitrices qui est perturbé dans la maldie d'Alzheimer".

Le groupe se montre plus prudent sur l'avenir du PXT864, moins avancé que son produit contre la maladie de Charcot dans les essais cliniques, et n'annonce pas de date précise pour une mise sur le marché. D'autant plus que la lutte contre la maladie d'Alzheimer est particulièrement investie par les biotechs et les laboratoires pharmaceutiques. Logique avec un marché est attendu à 13 milliards de dollars, selon le cabinet GlobalData.

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Source : LA TRIBUNE