Totalement d'accord avec ça.Je n'ai pas relevé, mais il n'est pas question que la rue prenne le pouvoir. Elle l'a. Il faut par contre qu'elle le sache, trouve le mode d'emploi, comprenne où est son intérêt et comprenne qu'un sans le sou a la même légitimité qu'un Bill Gates s'il s'agit de décider de l'avenir de son pays.
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Le chômeur veut sans doute du travail, mais il a surtout besoin d'être respecté.
Pas du tout d'accord avec ça.Il avait besoin d'être respecté quand il bossait, on l'a traité de boulet et on l'a jeté.
Maintenant on le traite de feignasse et on lui dit "si tu veux un job, ce sera comme ci et pas comme ça".
Comme tu le dis plus haut, la rue a déjà le pouvoir. Même avec la situation actuelle, au milieu des entreprises richissimes et autres PME plus modestes.
Je crois qu'un chômeur est quelque part en partie responsable de sa situation, d'autant plus s'il blâme d'avance cette entité "patronat" qui ne veut pas de lui avant même de l'avoir rencontré.
Trouver du travail c'est pas non plus la mer à boire, et si le chômeur veut obtenir le respect il devrait se respecter un peu plus : il ne vient pas quémander un job auprès du grand méchant loup, il vient proposer une prestation en échange d'argent.
Ensuite il existe des tas de moyens de pas se faire virer même avec un contrat fragile : être compétent, être indispensable, détenir des informations litigieuses, etc...
Le monde de l'emploi actuel est relativement ouvert, tout le monde peut faire son trou. En plus avec internet et la tonne d'informations qu'on y trouve sur tout, n'avoir aucune compétence n'est plus vraiment une excuse acceptable...
Si une entreprise vire les 3/4 de son personnel, ça la regarde. Le monde évolue, les compétences de chacun doivent évoluer aussi. C'est un peu comme si une usine de guillotines continuait de fabriquer des guillotines parce qu'on lui a interdit de se réorienter, faisant fi de l'absence de clients...