L’Etat islamique féroce dans ses fiefs
Si l’organisation jihadiste continue de perdre du terrain face à la coalition, elle organise la guérilla, notamment dans les villes de Manbij et de Fallouja, utilisant les civils comme boucliers humains.
Extrait : Aux discours optimistes et annonciateurs d’une victoire imminente ont succédé les déclarations prudentes et inquiètes. Il y a moins d’un mois, les villes de Manbij, dans le nord de la Syrie, et de Fallouja, en Irak, deux fiefs de l’Etat islamique (EI), semblaient sur le point d’être reprises. Des milliers d’hommes avaient été mobilisés de chaque côté de la frontière. Ils avaient le soutien de forces spéciales occidentales, dont des soldats français en Syrie. Dans le ciel, bombardiers, chasseurs et hélicoptères d’attaque de la coalition frappaient sans relâche. Plus nombreux, mieux équipés et soutenus par une aviation puissante, les combattants anti-Daech ne pouvaient qu’avancer. C’est ce qu’ils ont fait dans les premiers jours, progressant de village en village. Comme prévu aussi, ils ont ralenti à mesure qu’ils s’approchaient des villes. Mais ils se heurtent depuis à une résistance féroce. «Il est évident que l’EI s’est mieux préparé que ce que nous avions anticipé,explique Ahmad Mohamad, un activiste réfugié à Gaziantep dont la famille vit toujours à Manbij. Mercredi, ils ont réussi à lancer une contre-offensive au nord de la ville alors que nous les encerclons. La reprise de Manbij sera compliquée.»
Le même sentiment prévaut à Fallouja. Mercredi, un porte-parole militaire américain reconnaissait que la ville n’était pas encore encerclée et que les combats étaient «difficiles». «Les forces antiterroristes et celles de la police rencontrent une forte résistance de Daech», a ajouté un colonel de la police irakienne.
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Source : Liberation
Si l’organisation jihadiste continue de perdre du terrain face à la coalition, elle organise la guérilla, notamment dans les villes de Manbij et de Fallouja, utilisant les civils comme boucliers humains.
Extrait : Aux discours optimistes et annonciateurs d’une victoire imminente ont succédé les déclarations prudentes et inquiètes. Il y a moins d’un mois, les villes de Manbij, dans le nord de la Syrie, et de Fallouja, en Irak, deux fiefs de l’Etat islamique (EI), semblaient sur le point d’être reprises. Des milliers d’hommes avaient été mobilisés de chaque côté de la frontière. Ils avaient le soutien de forces spéciales occidentales, dont des soldats français en Syrie. Dans le ciel, bombardiers, chasseurs et hélicoptères d’attaque de la coalition frappaient sans relâche. Plus nombreux, mieux équipés et soutenus par une aviation puissante, les combattants anti-Daech ne pouvaient qu’avancer. C’est ce qu’ils ont fait dans les premiers jours, progressant de village en village. Comme prévu aussi, ils ont ralenti à mesure qu’ils s’approchaient des villes. Mais ils se heurtent depuis à une résistance féroce. «Il est évident que l’EI s’est mieux préparé que ce que nous avions anticipé,explique Ahmad Mohamad, un activiste réfugié à Gaziantep dont la famille vit toujours à Manbij. Mercredi, ils ont réussi à lancer une contre-offensive au nord de la ville alors que nous les encerclons. La reprise de Manbij sera compliquée.»
Le même sentiment prévaut à Fallouja. Mercredi, un porte-parole militaire américain reconnaissait que la ville n’était pas encore encerclée et que les combats étaient «difficiles». «Les forces antiterroristes et celles de la police rencontrent une forte résistance de Daech», a ajouté un colonel de la police irakienne.
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Source : Liberation