En 2001, l'avion en question avait fait un tailstrike ( la queue de l'avion a touché violemment le sol) qui avait nécessité 3mois d'immobilisation.
Un exemple précédent (Japon) a montré qu'une réparation mal faite peut provoquer une catastrophe quelques années plus tard.
http://www.lepoint.fr/societe/crash...ppareil-en-question-04-11-2015-1979207_23.php
Un exemple précédent (Japon) a montré qu'une réparation mal faite peut provoquer une catastrophe quelques années plus tard.
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Un cas d'école dans cette catégorie est apporté par le crash du Boeing 747 de Japan Airlines qui s'était désintégré en vol le 12 juin 1985 dans les montagnes au nord de Tokyo, causant 520 morts. Les enregistreurs de vol et les contacts radio avec l'équipage avant le crash ont montré qu'une explosion s'est produite à l'arrière de l'appareil au niveau de l'empennage vertical qui a été arraché. En jouant sur la puissance des moteurs, les pilotes ont réussi dans un premier temps à garder un minimum de contrôle du Boeing qui s'est finalement écrasé sur le relief.
L'enquête technique s'est intéressée à la cloison étanche qui sépare la partie arrière de la cabine pressurisée du reste du fuselage de l'avion. Lors d'un précédent accident où la queue avait touché violemment la piste au cours d'un décollage (tailstrike), à Itami le 2 juin 1978, la cloison étanche avait été endommagée. Les réparations, incomplètes, ne respectaient pas la procédure de Boeing. Le constructeur demandait de fixer une pièce avec une double rangée de rivets. Les techniciens japonais avaient utilisé à la place deux pièces à simple rangée de rivets. Ce qui diminuait de 70 % la résistance de cette partie de l'appareil soumise à de fortes variations de pression à chaque montée en altitude. La rupture de la cloison étanche, sept ans plus tard, a provoqué la coupure des quatre circuits hydrauliques et l'arrachage de la dérive, rendant l'appareil incontrôlable.