Tensions ravivées entre la Chine et le Vietnam
LE MONDE du 27 mai 2016
Lien retiré
Entre la Chine et le Vietnam qui fut une colonie chinoise pendant mille ans (de 111 av. J.-C. à 932), c’est une vieille histoire de guerre et de paix : une histoire qui a forgé une relation faite à la fois de proximité culturelle et de connaissance mutuelle, mais aussi de méfiance et de haine, le tout sur fond de compagnonnage idéologique au temps des guerres d’Indochine française et américaine.
A la fin de la guerre froide, Hanoï s’étant retrouvé dans le camp soviétique, la relation avec la Chine s’était détériorée au point de déboucher sur une sanglante guerre de dix-sept jours, sur la frontière sino-vietnamienne, en 1979. Bilan : peut-être plus de 50 000 morts. L’agressivité dont fait preuve Pékin en mer de Chine méridionale – que les Vietnamiens appellent « mer Orientale » et où Hanoï revendique, tout comme Pékin, les îles Paracel et Spratleys – a provoqué depuis deux ans une nouvelle détérioration de la relation Pékin-Hanoï.
C’est l’envoi par la compagnie pétrolière chinoise CNOOC, en mai 2014, d’une plate-forme de forage dans les eaux disputées des Paracel, qui a inauguré une nouvelle ère de tensions. « L’affaire de la plate-forme a été un tournant », affirme Nguyen Ngoc Truong, ancien diplomate et directeur du Centre des études stratégiques et du développement international. Il va jusqu’à dire : « La situation en mer Orientale est désormais très volatile. D’une certaine manière, nous sommes maintenant dans une situation encore plus inconfortable et difficile que celle qui prévalait avant la guerre de 1979 »…
http://pan.baidu.com/s/1hsfNFGK
LE MONDE du 27 mai 2016
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Entre la Chine et le Vietnam qui fut une colonie chinoise pendant mille ans (de 111 av. J.-C. à 932), c’est une vieille histoire de guerre et de paix : une histoire qui a forgé une relation faite à la fois de proximité culturelle et de connaissance mutuelle, mais aussi de méfiance et de haine, le tout sur fond de compagnonnage idéologique au temps des guerres d’Indochine française et américaine.
A la fin de la guerre froide, Hanoï s’étant retrouvé dans le camp soviétique, la relation avec la Chine s’était détériorée au point de déboucher sur une sanglante guerre de dix-sept jours, sur la frontière sino-vietnamienne, en 1979. Bilan : peut-être plus de 50 000 morts. L’agressivité dont fait preuve Pékin en mer de Chine méridionale – que les Vietnamiens appellent « mer Orientale » et où Hanoï revendique, tout comme Pékin, les îles Paracel et Spratleys – a provoqué depuis deux ans une nouvelle détérioration de la relation Pékin-Hanoï.
C’est l’envoi par la compagnie pétrolière chinoise CNOOC, en mai 2014, d’une plate-forme de forage dans les eaux disputées des Paracel, qui a inauguré une nouvelle ère de tensions. « L’affaire de la plate-forme a été un tournant », affirme Nguyen Ngoc Truong, ancien diplomate et directeur du Centre des études stratégiques et du développement international. Il va jusqu’à dire : « La situation en mer Orientale est désormais très volatile. D’une certaine manière, nous sommes maintenant dans une situation encore plus inconfortable et difficile que celle qui prévalait avant la guerre de 1979 »…
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