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Union européenne : Thierry Breton démissionne de ses fonctions de commissaire


16 septembre 2024


Le commissaire européen français Thierry Breton déclare dans sa lettre de démission qu’il ne peut plus exercer ses fonctions au sein du Collège, en raison «d'une gouvernance douteuse».

Extrait : Le commissaire européen français Thierry Breton a démissionné ce lundi 16 septembre de son poste à l'Union européenne avec effet immédiat, en publiant sur le réseau social X sa lettre de démission adressée à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. «Au cours des cinq dernières années, je me suis efforcé sans relâche de défendre et de faire progresser le bien commun européen, au-delà des intérêts nationaux et partisans. Ce fut un honneur», souligne l'ancien ministre français.

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Personne pour parler du rapport de Mario Draghi qui vient de sortir?

"Le cri d'alarme de Mario Draghi face au risque de déclassement de l’Europe"
L'ex-président de la BCE appelle à un sursaut de compétitivité pour enrayer la «lente agonie» de l'Europe face à la concurrence de la Chine et des États-Unis.

C'est vraiment étonnant que l'UE s'affaisse alors que c'était sensé "faire le poids" :oops: .... Comme c'est étonnant o_O Mais qui aurait pu donc le prédire? :grin:

Bon ce n'est pas grave, en attendant on a les bouchons sur les bouteilles, ça, c'est la classe mondiale :cool:

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L'UE est un paradis pour les juristes pas pour contrebalancer l'attractivité economique.
 

Une semaine après sa démission fracassante, Thierry Breton sort du silence


22 septembre 2024

Lors d’un entretien, ce dimanche, l'ex-commissaire européen a notamment souligné des «problèmes de gouvernance», au sein de l'exécutif bruxellois.

Article : Thierry Breton sort du silence. Une semaine après son départ brutal de la Commission européenne, l’ancien dirigeant d’Atos est revenu, au micro de France Inter, sur sa décision qui a fait grand bruit. Tout en restant prudent, et à grand renfort de mots maîtrisés, le responsable politique a défendu sa position, égratignant, sans en avoir l’air, son ancienne cheffe, Ursula von der Leyen.

Pour l’ancien commissaire européen, tout s’est joué quelques jours seulement avant que les portefeuilles soient officiellement dévoilés. Si, jusqu’alors, Paris soutenait la candidature de Thierry Breton, l’appui s’est effrité dans les derniers jours, lorsque la présidente de la commission a mis Emmanuel Macron face à un choix : «ou bien c’est Thierry Breton mais avec un plus petit portefeuille, ou bien c’est un autre, mais avec un plus gros portefeuille». Une conséquence, notamment, des mauvaises relations notoires entre l’homme politique et la dirigeante allemande. S’il a indiqué respecter le choix d’Emmanuel Macron, le principal intéressé a préféré tirer sa révérence : «j’ai estimé que, dans ces conditions, je n’avais plus ma place dans ce collège», a-t-il expliqué.

L’ex-commissaire européen a par ailleurs souligné des «problèmes de gouvernance», au sein de l’exécutif bruxellois. «Si j’estime que je ne suis pas à l’aise avec la gouvernance, j’en tire les conséquences. Et ça a été fait !», a-t-il assuré. Il a également souligné la nouvelle organisation de la Commission, «un peu plus verticalisée», avec moins de commissaires expérimentés, et dans laquelle certains ont été «rétrogradés». Un symbole «assez inédit dans l’histoire de l’institution» d’une prise en main ferme d’Ursula von der Leyen.

«Je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège»

Thierry Breton affirme malgré tout ne pas avoir été «lâché» par Paris, ni ne faire grief de cette situation à son ancienne cheffe. Il réfute par ailleurs avoir été poussé dehors par le «lobby» de la Tech. «Je n’y crois pas du tout. [...] Personne n'a eu ma peau, c'est moi qui ai démissionné», a-t-il insisté. Il a également soutenu son successeur désigné par Paris, Stéphane Séjourné.

Pour rappel, l’ancien homme d’affaires avait annoncé, lundi 16 septembre, sa démission avec effet immédiat, dans un message sur le réseau social X. Il révélait alors qu’Ursula von der Leyen avait demandé à Paris de retirer son nom des candidats à la future commission, quelques heures seulement avant la conclusion des tractations. «À la lumière de ces derniers développements, qui témoignent à nouveau d'une gouvernance douteuse, je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège», écrivait-il. Depuis, Paris a proposé Stéphane Séjourné, au poste de vice-président exécutif pour la Prospérité et la Stratégie industrielle.


 

Comment éviter que le rapport Draghi ne serve à caler les armoires? par Riccardo Perissich Directeur d'études à l'École onomie politique de la LUISS (Rome) d'économie politique de la LUISS (Rome)

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23 septembre 2024

Malgré son ton dramatique et parfois péremptoire, avec la référence à un « défi existentiel », le rapport de Mario Draghi sur la compétitivité européenne n’est pas particulièrement révolutionnaire, que ce soit dans son analyse ou dans ses propositions. Mais il a le mérite de poser avec clarté le défi industriel qui s’impose aujourd’hui à l’Europe. Comment se donner une chance de mettre en œuvre ses recommandations?

Extrait de l'analyse :Le rapport part de l’écart croissant de croissance, d’innovation et de productivité entre l’Europe et ses principaux concurrents, l’Amérique et la Chine. Dans le contexte de la transition environnementale, cette question se redouble d’une difficulté à concilier les objectifs de décarbonation que l’UE s’était fixés au début du premier mandat d’Ursula von der Leyen et la nécessité de maintenir la compétitivité de l’économie européenne.

Cet équilibre entre croissance et transition climatique avait été considéré comme acquis lors de la précédente législature, au point de fragiliser le consensus politique d’un électorat « plus préoccupé par la fin du mois que par la fin du monde ». Le rapport Draghi s’inscrit dans une appréhension nouvelle de ce problème par l’exécutif européen : un tournant esquissé dans les premières déclarations politiques d’Ursula von der Leyen lors de sa reconduction.


Suite de l'analyse >>>


 

Comment éviter que le rapport Draghi ne serve à caler les armoires? par Riccardo Perissich Directeur d'études à l'École onomie politique de la LUISS (Rome) d'économie politique de la LUISS (Rome)

23 septembre 2024

Malgré son ton dramatique et parfois péremptoire, avec la référence à un « défi existentiel », le rapport de Mario Draghi sur la compétitivité européenne n’est pas particulièrement révolutionnaire, que ce soit dans son analyse ou dans ses propositions. Mais il a le mérite de poser avec clarté le défi industriel qui s’impose aujourd’hui à l’Europe. Comment se donner une chance de mettre en œuvre ses recommandations?

Extrait de l'analyse :Le rapport part de l’écart croissant de croissance, d’innovation et de productivité entre l’Europe et ses principaux concurrents, l’Amérique et la Chine. Dans le contexte de la transition environnementale, cette question se redouble d’une difficulté à concilier les objectifs de décarbonation que l’UE s’était fixés au début du premier mandat d’Ursula von der Leyen et la nécessité de maintenir la compétitivité de l’économie européenne.

Cet équilibre entre croissance et transition climatique avait été considéré comme acquis lors de la précédente législature, au point de fragiliser le consensus politique d’un électorat « plus préoccupé par la fin du mois que par la fin du monde ». Le rapport Draghi s’inscrit dans une appréhension nouvelle de ce problème par l’exécutif européen : un tournant esquissé dans les premières déclarations politiques d’Ursula von der Leyen lors de sa reconduction.


Suite de l'analyse >>>


C'est impossible que ce rapport serve à quelque chose. Et de toutes façons sa conclusion est identique aux rapport similaires du temps de l'URSS: cela ne fonctionne pas parce que le communisme n'est pas bien appliqué. Faire plus de communisme résoudra les problèmes cités. Bref...

Tous les gens intelligents sont invisibilisés, placardisés ou ostracisés lorsqu'ils expliquent pourquoi l'UE ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais.

Seuls les eurodebilos croient encore à l'idée soviétoide qu'additionner les pays fait un ensemble plus fort sans jamais faire le moindre bilan. C'est un dogme totallement irrationnel.

Problème: les eurodebilos sont en train de tout cadenasser pour rester en place. Ça avait commencé "gentiment" avec les référendums bafoués, maintenant ça impose son schéma a marche forcée, certains veulent même encore accélérer(*) en utilisant comme prétexte le déclassement en cours, alors qu'il est largement dus aux politiques débiles de l'UE !!!

En fait, l'Union Européenne est comme une communauté hippie, au début l'idée était sympa mais au final ça finit dans une engueulade généralisée avec un pseudo leader qui essaie de s'imposer de façon tyrannique.

(*) On comprend Bernard Guetta, un salaire de 8K net d'impot par mois + le reste, ça donne envie d'y rester
L'Europe, c'est la paiE
 


Il semble que la Chine et le Royaume-Uni aient un avenir prometteur en ce qui concerne le renforcement de la coopération dans divers domaines, tels que l'économie, l'industrie verte, les véhicules à énergie nouvelle, l'intelligence artificielle, etc.
 
3 Novembre 2024
Duree 1:35

#CommissionEuropéenne #SAuloNiinistö #Finlande

Synopsis : Le rapport remis par Sauli Niinistö à la Commission européenne fait une recommandation aussi simple qu’ambitieuse. Nourriture, eau, médicaments : chaque foyer européen devrait être capable de tenir soixante-douze heures en autonomie en cas de crise majeure. « La préparation ne peut réussir qu’avec la participation active des citoyens », insiste l’ancien président finlandais.

:)

 
Il est bizarre le titre de la dernière vidéo de Marc Touati, vous ne trouvez pas? 🤔

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Oulà, ça fait depuis 2018 que j'en parle sur Bonjourchine. :discours:

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Possible, mais cela me parait un peu optimiste. Pourvu qu'il ait raison! 🙏 🙏 🙏

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Après Draghi, un rebond européen ? par Elie Cohen Economiste, directeur de recherche au CNRS


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5 decembre 2024

Le rapport Draghi est au cœur de tous les débats sur le rebond européen.

Analyse : Il agit comme un rappel à l’ordre et un appel à l’action pour une Europe prise de langueur, il nourrit un débat à large spectre sur l’action économique comme sur les exigences d’une défense européenne, il se projette dans l’avenir mais évalue aussi les actions passées. Car ce texte est un diagnostic documenté, qui instruit une critique de l’idéologie communautaire. Au-delà des solutions qu’il préconise, c’est un sursaut politique qui est attendu pour sortir de la spirale du déclin.

Le rapport sur la compétitivité européenne rédigé par Mario Draghi, après ceux d’Enrico Letta et de Mario Monti, balaie les illusions d’une Europe forteresse industrielle et exportatrice nette de biens. Oui, elle l’a été et l’est encore. Mais sa position est de plus en plus fragile et cela commence à se lire dans les chiffres.

Le diagnostic est sans appel : l’Europe décroche par rapport aux États-Unis et à la Chine. Après avoir longtemps rattrapé les États-Unis, depuis dix ans elle a laissé se creuser l’écart. Pire encore elle s’enfonce dans une faible croissance durable, source d’appauvrissement relatif de ses citoyens. Si l’Europe ne s’engage pas dans un programme massif d’investissement, de l’ordre de 800 milliards d’euros par an précise Draghi, il n’est pas de rebond possible.

Cette prise de conscience et cette exigence d’action sont d’autant plus nécessaires que face au décrochage l’Europe a souvent pratiqué l’exorcisme. Les prétentions des Européens à être les meilleurs pour le climat, le numérique et la défense ne tiennent pas la route. La politique déclamatoire est une impasse, l’enjeu n’est rien de moins que la souveraineté et la prospérité de l’Europe. Longtemps en effet, à chaque faiblesse documentée de l’UE la réponse invariable était : forts de notre retard et de notre stratégie de rebond nous allons devenir les meilleurs. Les échecs répétés ne permettent plus de nourrir l’illusion des lendemains qui chantent. Souvenons-nous de l’Agenda de Lisbonne et des proclamations sonores qui suivirent !

Le plan de 800 milliards d’euros par an d’investissement réalisé en commun au niveau européen est une condition minimale. Il doit être accompagné de réformes institutionnelles majeures. Il faut une stratégie et des politiques intégrées pour s’en sortir. L’Europe, cessant enfin de s’interdire ce qu’Américains, Chinois, Coréens et Japonais faisaient depuis des décennies, a esquissé une politique industrielle intégrée avec les PIIECS ; il faut amplifier, systématiser, et finaliser ces programmes.

Le pari de la spécialisation par les seules forces du marché est un échec, ose écrire Draghi. La dynamique vertueuse n’a pas été enclenchée : la concurrence devait générer efficacité productive et marges, lesquelles à leur tour devaient générer les investissements dans la R&D qui devaient favoriser la montée en gamme. Cette montée dans la spécialisation à son tour devait générer une hausse des exportations. Ce processus vertueux a été activement poursuivi et pour le favoriser on a banni les champions nationaux, les aides publiques ont été traquées et des politiques commerciales permissives ont été pratiquées.

Il faut prendre la mesure de cet aveu venant d’un ancien patron de la BCE, d’un économiste libéral et d’un artisan convaincu de l’intégration européenne. Le mantra débité ad nauseam par les intégristes du marché contre la politique industrielle est condamné et cette dernière est réhabilitée.

Changer d’ère pourrait résumer l’analyse et les préconisations de Draghi. Un préalable à la nouvelle orientation plus activiste en matière industrielle est d’achever le marché intérieur, instituer enfin le marché des capitaux, lever la chape règlementaire, renoncer à l’ouverture commerciale unilatérale pour tirer le meilleur parti de l’intégration. Mais surtout, ajoute Draghi, le choix d’une politique industrielle volontariste combinant action sectorielle politique d’innovation et politique commerciale doit être clairement assumé.

Les réactions au rapport Draghi furent immédiates : les « radins » des Pays-Bas, d’Allemagne et d’ailleurs crièrent à l’unisson : « pas de nouvel emprunt, pas d’accroissements significatif du budget communautaire, assouplissement de la politique de la concurrence, mais pas au delà » ! Bref face à l’urgence il convenait surtout de bannir l’action collective, de refuser les transferts et de continuer les politiques qui échouaient.

Alors un rapport de plus un coup pour rien ? On peut le craindre tant les obstacles sont multiples et lourds. Les institutions actuelles se prêtent mal à un changement de cap : elles ont été conçues dans le cadre de la libéralisation et de la mondialisation heureuse.

Mais le sursaut est possible ! Après tout avec le covid l’Europe a inventé dans l’urgence un plan, Renew Europe, certes en s’entourant de mille précautions sur le caractère exceptionnel et unique de l’effort mais c’est ainsi que l’Europe procède chaque fois qu’elle explore de nouveaux territoires. L’exceptionnel tend à s’installer.

De plus la nouvelle Commission est en quête d’une mission. La nature des défis géopolitiques avec les menaces Poutine et Trump, le déclin programmé de l’Europe, démographique, économique et technologique, le péril pour la protection sociale dans un contexte de vieillissement peuvent inciter à l’optimisme sur les chances du rebond.

La menace Poutine devenue concrète avec l’Ukraine a donné un nouveau crédit et un sentiment d’urgence à l’esquisse d’une politique de défense commune et à tout le moins à un réarmement européen, dans un contexte de désengagement américain. La menace Trump d’une politique protectionniste agressive à l’égard de l’Europe oblige l’UE à préparer la riposte et ce d’autant que s’ajoute la menace d’un déversement de produits chinois sur une Europe ouverte. Enfin le narratif macron sur la souveraineté et l’autonomie stratégique devient commun, et la précédente Commission l’a repris à son compte : des plans Breton avec articulation des PIIECS et des programmes nationaux ont été conçus dans les composants, la pharmacie, les matériaux stratégiques.

Changer de braquet, voilà l’enjeu ! La prise de conscience a eu lieu. Oui mais comment faire ? La volonté de la Commission ne suffit pas et encore moins le jeu de bonneteau avec des budgets insignifiants. Les conditions sont un progrès du fédéralisme budgétaire, l’augmentation significative des moyens, la fin du juste retour et un tournant avec la constitution de champions européens autorisés à rivaliser avec les champions chinois. De telles évolutions qui nécessiteront probablement une nouvelle avancée institutionnelle sont à l’horizon. En attendant il faut faire fond sur ce qu’on a déjà fait : les PIIECS depuis 2014, plus récemment Renew Europe et le Green Deal. L’audace des changements à venir dépendra autant des pressions extérieures que des dynamiques internes à l’œuvre au sein de l’Union.


 
Dernière édition:
7 decembre 2024
Duree 9:32

Philippe de Villiers a toujours été ringardisé depuis 30 ans mais il voyait juste depuis le début.

Sinon cette affaire de Mercosur démontre bel et bien que la France a *zéro* poids dans l'Union Européenne. Il serait temps qu'une majorité de français ait une capacité cognitive supérieure à un lapin immobilisé qui regarde les phares d'une voiture qui va lui passer dessus...
 
Comment la France a-t-elle fait ? Comment se fait-il qu'elle soit de plus en plus en retard sur tous les plans et incapable de voir l'avenir ? Qu'est-ce qui ne va pas dans sa politique nationale ?
 
Philippe de Villiers a toujours été ringardisé depuis 30 ans mais il voyait juste depuis le début.

Sinon cette affaire de Mercosur démontre bel et bien que la France a *zéro* poids dans l'Union Européenne. Il serait temps qu'une majorité de français ait une capacité cognitive supérieure à un lapin immobilisé qui regarde les phares d'une voiture qui va lui passer dessus...
Tous les membres de la famille de cette fameuse femme---Ursula von der Leyen sont américains et vivent aux États-Unis. Les Européens peuvent-ils donc s'attendre à ce qu'une telle femme fasse les choses d'un point de vue et d'un intérêt européens ou français ? C'est ridicule, c'est quelque chose qu'un enfant chinois de 3 ans sait et comprend. :grin: 😸
C'est comme un pou sur la tête d'un homme chauve (秃子脑袋上的虱子---明摆着的事)- quelque chose de si évident qu'on le voit d'un coup d'œil et qu'on n'a même pas besoin d'y réfléchir. :grin: 😝 😸
 
Dernière édition:
Sinon cette affaire de Mercosur démontre bel et bien que la France a *zéro* poids dans l'Union Européenne. Il serait temps qu'une majorité de français ait une capacité cognitive supérieure à un lapin immobilisé qui regarde les phares d'une voiture qui va lui passer dessus...

une europe plus indépendante et souveraine n'a que faire de l'avis d'une de ses provinces
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Viande, textile, chimie... ce que va changer l'accord UE-Mercosur


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Les importations de viande bovine dans l'UE augmenteront dans les deux scénarios
(30 % et 64 %, respectivement), selon l'étude d'impact. (Crédits : Toby Melville)
6 decembre 2024

Le Mercosur et l'Union européenne ont conclu « les négociations en vue d'un accord » de libre-échange, ce vendredi, au grand dam de la France qui s'y oppose. La Tribune fait le point sur les implications pour les secteurs concernés.

Article : Nouvelle étape vers la signature de l'accord UE-Mercosur. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé ce vendredi que « les négociations en vue d'un accord » de libre-échange avaient été conclues entre les deux parties. Mais concrètement, qu'est-ce que cela va changer pour les différents secteurs ?

En 2021, la Commission européenne avait publié la version finale de l'évaluation d'impact sur le développement durable concernant les incidences économiques, sociales, environnementales et sur les droits de l'homme potentielles du volet commercial de l'accord d'association entre l'Union européenne et le Mercosur.

Le rapport étudie les impacts de l'accord selon deux scénarios : l'un dit conservateur, l'autre ambitieux. Le scénario conservateur suppose l'élimination des droits de douane sur 90% des produits industriels et 80% sur les produits agricoles, tandis que dans le scénario ambitieux, le Mercosur élimine les droits de douane sur 100% des produits.

Viande bovine

Dans le secteur de la viande bovine, les importations de l'UE en provenance du Mercosur augmenteront dans les deux scénarios (30% et 64%, respectivement), selon l'étude d'impact. La production de l'UE diminuera de 0,7% dans le scénario conservateur, et de 1,2 % dans le scénario ambitieux.

Un point que dénoncent les agriculteurs européens, en particulier français, qui craignent la « concurrence déloyale » de producteurs étrangers, soumis à moins de frais et de contraintes. Réagissant à la conclusion des négociations annoncée ce vendredi, l'organisation européenne des syndicats agricoles majoritaires, le Copa-Cogeca, a d'ailleurs appelé « les États membres et le Parlement européen à se mobiliser contre cet accord », qui « exacerbera les pressions économiques auxquelles sont soumises de nombreuses exploitations ».

Lait

Tout comme la viande, les exportations du Mercosur vers l'UE grimperont de 18% à 165 %, « mais à partir d'une base faible », nuance le rapport. Ce dernier précise, en outre, que les exportations laitières de l'UE vers le Mercosur augmentent, elles, de 91% à 121% en fonction des deux scénarios, « en raison d'une réduction des droits d'importation élevés dans le Mercosur ».

Vins et spiritueux

Concernant les boissons alcoolisées, l'accord UE-Mercosur ne revêt pas que des aspects négatifs. En effet, les exportations de l'UE vers le Mercosur grimperont de 36% à 38% et les exportations du Mercosur de 28% à 35%. Si celles européennes se concentrent sur le vin et les spiritueux, du côté du Mercosur, elles concernent uniquement sur le vin. L'accord devrait avoir un impact très limité sur la production et la consommation des deux côtés et dans les deux scénarios, indique le rapport.

Néanmoins, en France, certains producteurs voient d'un bon œil la perspective d'une signature finale de l'accord. C'est notamment le cas du groupe viticole coopératif du Tarn, Vinovalie, premier exportateur de vins français au Brésil. Et pour cause, son rosé piscine connaît un succès fulgurant dans le pays d'Amérique du Sud depuis son lancement en 2015. En revanche, du côté du Beaujolais, on s'inquiète autant qu'on se réjouit.

Textile et habillement

Dans ce secteur, les exportations du Mercosur vers l'UE devraient augmenter de 32 à 36%, selon l'étude d'impact, tandis que les exportations de l'UE vers le Mercosur devraient augmenter de 311% à 424%. « Ceci est le résultat de la réduction des droits de douane très élevés dans le Mercosur sur les exportations de l'UE », souligne l'étude. Là encore, les effets sur la production et la consommation ainsi que sur les « effets sociaux associés à l'emploi » devraient être limités.

Pharmacie et chimie

S'agissant des produits pharmaceutiques et chimiques, l'accord devrait faire augmenter les exportations de l'UE vers le Mercosur de 47% et les importations de 13 % dans le scénario conservateur. La production européenne devrait ainsi augmenter de 0,2%.

Machines

Les exportations de machines de l'UE vers le Mercosur devraient augmenter de 78% à 100%, les importations de 17% à 22%, avec une contraction de la production comprise entre 1,4% et 5,1%% au Mercosur. Quant aux exportations de matériel électronique de l'UE vers le Mercosur, elles augmenteront de 109% à 149%, et leurs importations de 16% à 24%, avec une production en hausse de 0,4% à 2,6% au Mercosur.

Véhicules et pièces détachées

Autre secteur : les véhicules et pièces détachées. Les exportations de l'UE vers le Mercosur devraient augmenter de 95% à 114%, tandis que les importations en provenance du Mercosur augmenteraient de 41% à 47%. La production européenne augmentera de 0,5% à 0,6%, celle du Mercosur se réduira de 1,7% à 1,8% au Brésil et de 2,8% à 3,2% en Argentine .

Services aux entreprises

Les importations de l'UE en provenance du Mercosur devraient augmenter de 6,5% à 9,2% selon les scénarios. Les exportations de l'UE diminueront de 3,4% dans le scénario conservateur et augmenteront de 1,4% dans le scénario ambitieux.

Services financiers

Dans les deux scénarios, les exportations du Mercosur vers l'UE et la production du Mercosur augmenteront légèrement. Côté UE, la production de services financiers se contractera légèrement dans les deux scénarios. Les exportations européennes diminueront légèrement dans le scénario conservateur et augmenteront légèrement dans le scénario ambitieux.

Consommation

L'accord devrait entraîner une baisse des prix pour les consommateurs. Au Mercosur, les consommateurs verront des changements plus importants, notamment une augmentation de la consommation de véhicules en Argentine (1,7% à 2,2%) et au Brésil (0,6% à 0,8%), note le rapport. Et, selon ce dernier, dans l'UE, l'impact sur la consommation sera, en effet, faible, mais positif. Un point de vue qui continue, néanmoins, de largement diviser. Au point de faire échouer la signature de l'accord ?


7 decembre 2024