Aviation (boeing 737-8 max, ...)

Le plus long vol de l'histoire a atterri à Sidney

Qantas a accompli le premier des trois long vols expérimentaux. Le Boeing Dreamliner de la compagnie aérienne australienne a rejoint New York à Sidney en 19 heures. Qantas espère passer de la phase expérimentale à une ligne commerciale à succès. Mais de nombreuses questions se posent notamment sur le poids de l'appareil, ou le sommeil des pilotes...


Extrait :
Le plus long vol sans escale de l'histoire a atterri dimanche matin à Sydney après plus de 19 heures dans les airs depuis son départ de New York, une prouesse que la compagnie Qantas envisage de traduire prochainement en succès commercial.

Le vol expérimental QF7879 a voyagé pendant exactement 19 heures et 16 minutes, premier de trois vols au très long cours prévus par la compagnie australienne cette année.

Celle-ci, qui va également tester un direct entre Londres et Sydney, envisage de créer des lignes commerciales régulières sur ces longs trajets

A l'arrivée, le PDG de Qantas Alan Joyce s'est réjoui d'un "moment vraiment historique", à la fois pour sa compagnie et pour le monde l'aviation dans son ensemble.
"C'est le premier des trois vols d'essai après lesquels nous pourrons voir quelles recommandations nous pouvons faire par rapport à la manière pour les pilotes de gérer leur fatigue, et pour les passagers de gérer le décalage horaire", a déclaré M. Joyce après l'atterrissage à Sydney.
"Après 19 heures dans cet avion je pense qu'on a bien réussi. J'ai l'impression d'avoir effectué un vol beaucoup plus court que ça".
Le Boeing 787-9 Dreamliner parti vendredi soir de l'aéroport JF Kennedy de New York transportait seulement 49 personnes, essentiellement des employés de Qantas. Le poids en cabine était ainsi réduit, ce qui a permis d'embarquer une quantité suffisante de carburant pour les 16.000 kilomètres du trajet.


 
Le plus long vol de l'histoire a atterri à Sidney

Qantas a accompli le premier des trois long vols expérimentaux. Le Boeing Dreamliner de la compagnie aérienne australienne a rejoint New York à Sidney en 19 heures. Qantas espère passer de la phase expérimentale à une ligne commerciale à succès. Mais de nombreuses questions se posent notamment sur le poids de l'appareil, ou le sommeil des pilotes...

Extrait :
Le plus long vol sans escale de l'histoire a atterri dimanche matin à Sydney après plus de 19 heures dans les airs depuis son départ de New York, une prouesse que la compagnie Qantas envisage de traduire prochainement en succès commercial.

Le vol expérimental QF7879 a voyagé pendant exactement 19 heures et 16 minutes, premier de trois vols au très long cours prévus par la compagnie australienne cette année.

Celle-ci, qui va également tester un direct entre Londres et Sydney, envisage de créer des lignes commerciales régulières sur ces longs trajets

A l'arrivée, le PDG de Qantas Alan Joyce s'est réjoui d'un "moment vraiment historique", à la fois pour sa compagnie et pour le monde l'aviation dans son ensemble.


Le Boeing 787-9 Dreamliner parti vendredi soir de l'aéroport JF Kennedy de New York transportait seulement 49 personnes, essentiellement des employés de Qantas. Le poids en cabine était ainsi réduit, ce qui a permis d'embarquer une quantité suffisante de carburant pour les 16.000 kilomètres du trajet.


Je vais encore y aller de mon couplet contre les journalistes incompétents, tout juste bons à faire des copier-coller des dépêches d'agence ou des communiqués d'entreprise.

Il suffit qu'une agence de presse balance une dépêche, ou qu'un service communication d'une entreprise transmette un communiqué, pour que toute la presse (et pas seulement francaise) reprenne l'information sans aucune vérification. Pourtant, à l'heure d'internet, 5 minutes et quelques clics permette de vérifier une information.

Pour en revenir à cet article, avec 19 heures et 16 minutes, pour 16000 kilomètres, CE N'EST PAS LE PLUS LONG VOL DE L'HISTOIRE ni en durée, ni en distance.

Le 9 novembre 2005, un Boeing 777-200ER de Pakistan International Airlines a relié Hong Kong à Londres Heathrow, en passant par l'est, en 22 heures et 22 minutes, pour 21602 kilomètres.

Si on ne considère que la durée, Qantas a effectué de 1943 à 1945 la liaison de Perth (Australie) à Koggala Lagoon (Ceylan), en vol commercial, avec une durée moyenne de 28 heures, et un vol qui détient le record de 32 heures et 9 minutes.
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Longest_flights
 
Chrishk, ils font de la pub pour le 787 parce que leur 737 est dans la merde. Du coup on regarde ailleurs.
Et pour info il n'y a pas qu'une histoire de kéro, il y a aussi un problème d’huile qui limite l'autonomie d'un avion.
 
Je vais encore y aller de mon couplet contre les journalistes incompétents, tout juste bons à faire des copier-coller des dépêches d'agence ou des communiqués d'entreprise.

Il suffit qu'une agence de presse balance une dépêche, ou qu'un service communication d'une entreprise transmette un communiqué, pour que toute la presse (et pas seulement francaise) reprenne l'information sans aucune vérification. Pourtant, à l'heure d'internet, 5 minutes et quelques clics permette de vérifier une information.

Pour en revenir à cet article, avec 19 heures et 16 minutes, pour 16000 kilomètres, CE N'EST PAS LE PLUS LONG VOL DE L'HISTOIRE ni en durée, ni en distance.

Le 9 novembre 2005, un Boeing 777-200ER de Pakistan International Airlines a relié Hong Kong à Londres Heathrow, en passant par l'est, en 22 heures et 22 minutes, pour 21602 kilomètres.

Si on ne considère que la durée, Qantas a effectué de 1943 à 1945 la liaison de Perth (Australie) à Koggala Lagoon (Ceylan), en vol commercial, avec une durée moyenne de 28 heures, et un vol qui détient le record de 32 heures et 9 minutes.
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Longest_flights

Bonjour Chris

En fait c'est le titre de l'article qui prete a confusion il y a bien record mais il est different , mais il est vrai que j''aurais du citer les vols en questions !

Qantas : record de 19h16 pour le New York-Sydney

Le premier vol commercial sans escale entre New York et Sydney a atterri après 19 heures 16 minutes de vol.

Extrait : Au total, 49 passagers et membres d’équipage étaient à bord du Boeing 787-9, ce qui a permis d’effectuer une série d’expériences pour évaluer la santé et le bien-être à bord. Les données de ces expériences seront utilisées pour orienter la composition de l’équipage et le service à la clientèle des vols très long-courriers de Qantas, y compris le projet Sunrise. Les tests allaient du suivi des ondes cérébrales du pilote, des niveaux de mélatonine et de la vigilance aux séances d’exercices pour les passagers.

 
Bonjour Chris

En fait c'est le titre de l'article qui prete a confusion il y a bien record mais il est different , mais il est vrai que j''aurais du citer les vols en questions !

Qantas : record de 19h16 pour le New York-Sydney

Le premier vol commercial sans escale entre New York et Sydney a atterri après 19 heures 16 minutes de vol.

Extrait : Au total, 49 passagers et membres d’équipage étaient à bord du Boeing 787-9, ce qui a permis d’effectuer une série d’expériences pour évaluer la santé et le bien-être à bord. Les données de ces expériences seront utilisées pour orienter la composition de l’équipage et le service à la clientèle des vols très long-courriers de Qantas, y compris le projet Sunrise. Les tests allaient du suivi des ondes cérébrales du pilote, des niveaux de mélatonine et de la vigilance aux séances d’exercices pour les passagers.

Bonjour Lafoy ,

Il ne s'agissait pas uniquement de l'article de La Tribune : le titre ou la désignation "plus long vol de l'histoire" a été abondamment repris dans la presse :
- https://www.lesechos.fr/industrie-s...-record-du-plus-long-vol-de-lhistoire-1141476
- https://www.francetvinfo.fr/sante/p...oire-quels-risques-pour-la-sante_3669249.html
- https://www.geo.fr/voyage/new-york-...-a-atterri-apres-19-heures-sans-escale-198182
- https://www.europe1.fr/emissions/ax...lenvironnement-que-pour-les-passagers-3926669
- https://www.capital.fr/entreprises-...-a-atterri-ce-dimanche-matin-a-sydney-1353239

Quand à l'article d'Air-Journal que tu cites, il parle de "vol commercial", alors que c'est un vol test, réalisé sur un avion de ligne, tout comme l’était le vol de Pakistan International Airlines .

Bref, je ne vois toujours pas en quoi cela constitue un "record".
 
Le Boeing B737 MAX pourrait revoler en Europe en janvier !

Patrick Ky, le directeur exécutif de l'agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), a indiqué à l'agence Reuters qu'il prévoyait une remise en service de l'appareil au plus tôt en janvier. Tout sera fonction des résultats des essais en vol prévus mi-décembre.

Extrait :
Alors que Boeing est plongé dans une grave crise de défiance avec les déboires du B737 MAX, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) prévoit une reprise de vols en Europe au plus tôt en janvier selon des propos tenus à Reuters par son directeur exécutif, Patrick Ky. Le feu vert dépendra des vols d'essai effectués par des pilotes européens, actuellement prévus mi-décembre, a précisé ce dernier qui a refusé de se prononcer sur le calendrier des décisions de son homologue américaine, l'agence fédérale américaine de l'aviation (FAA). Si la reprise des vols devait ne pas être coordonnée avec les Etats-Unis, l'écart se compterait en semaines et non en mois a précisé le patron de l'AESA.

"Pour moi, cela (la reprise des vols, NDLR) se fera en début d'année prochaine, si tout se passe bien. En l'état de ce que l'on sait aujourd'hui, nous avons prévu que nos vols d'essai aient lieu mi-décembre, ce qui signifie des décisions sur une remise en service en janvier de notre côté", a déclaré Patrick Ky vendredi soir.
Remise en service coordonnée autant que possible

Il a ajouté que cette remise en service serait coordonnée autant que possible avec la FAA mais que les deux agences avaient des procédures, notamment en termes de consultations, légèrement différentes.

"Nous pourrions donc finir avec quelques semaines de décalage mais nous ne parlons pas de six mois. Nous parlons d'un retard qui, s'il se produit, sera essentiellement dû à des questions techniques de procédures ou administratives", a indiqué Patrick Ky.


 
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737 MAX: éviction du patron des avions commerciaux de Boeing

Il s'agit du premier cadre dirigeant à quitter l'entreprise américaine depuis la crise du 737 MAX.

Communique :
Boeing a annoncé mardi 22 octobre l'éviction du responsable de sa division d'aviation commerciale (BCA), Kevin McAllister, premier départ d'un cadre dirigeant depuis le début de la crise du 737 MAX, immobilisé au sol depuis mi-mars après deux accidents rapprochés ayant fait 346 morts.

M. McAllister doit immédiatement être remplacé par Stan Deal, salarié du groupe depuis 1986 et jusque-là à la tête de la division proposant différents services (maintenance, formation des équipages...) de l'avionneur.

Parmi les critiques qui se sont multipliées ces derniers jours contre Kevin McAllister, des mauvais choix en termes de communication, pour rassurer le grand public, les compagnies aériennes et les salariés sur cet avion, qui représente plus de deux tiers du carnet de commandes de Boeing.

Outre le 737 MAX, la division aviation connaît également des problèmes liés aux programmes 787 et 737 NG, la version précédant le MAX. L'agence fédérale de l'aviation (FAA) a ordonné en début de mois une inspection de près de 2.000 Boeing 737 NG après la découverte de «fissures structurelles» sur un exemplaire en Chine.
Ce départ intervient une dizaine de jours après que le grand patron, Dennis Muilenburg, s'est vu retirer le titre de président du conseil d'administration. Certains s'interrogent par ailleurs sur d'autres départs potentiels à venir pour surmonter la crise que traverse Boeing.

Dennis Muilenburg sera par ailleurs auditionné le 30 octobre prochain, pour la première fois, par des élus américains, concernant la publication vendredi dernier d'échanges troublants entre deux de ses pilotes d'essai. Ces derniers faisaient état de possibles dysfonctionnements du système de pilotage automatique, MCAS, mis en cause dans les deux accidents du MAX.



 
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Un réacteur de 777-300ER de Thai Airways a subi une explosion non contenue peu avant son décollage de Bangkok

Info :
A l’aéroport de Bangkok, les pilotes d’un 777-300ER de Thai Airways devant effectuer le vol TG970 vers Zurich ont avorté le décollage après avoir détecté un problème de moteur, dimanche vers 1h30 du matin. Aucun des 339 passagers et 20 membres d’équipage n’a été blessé. Une photo apparemment prise par un des passager montre le réacteur GE90 gauche sérieusement endommagé ; le Triple Sept immatriculé HS-TKL a été remplacé par un autre -300ER, qui a décollé vers la Suisse une douzaine d’heures plus tard.


Un grave coup de chance que le moteur ai lache en poussee au roulage et non au debut de la phase ascensionnelle , le drame a peut etre ete evite !

Analyse
Quand un appareil connait un problème de moteur, ou tout autre problème de manière générale, le capital dont dispose les pilotes se résume en deux valeurs : l’altitude et la vitesse. Lors du décollage, la situation est particulièrement délicate. L’avion est proche du sol et sa vitesse est faible. Une technique de pilotage très rigoureuse doit être adaptée pour assurer la montée saine et rapide.

Normalement, la rotation s’effectue à une vitesse dite Vr et l’avion se cabre à 3 ou 4 degrés par seconde et quitte le sol à une vitesse appelée V2 et continue à monter en accélérant. En cas de panne d’un moteur, l’avion quitte le sol à V2 mais n’accélère pas. Dans son esprit, la procédure de montée avec un moteur défaillant privilégie le gain d’altitude sur le gain de vitesse. La vitesse de sécurité au décollage, V2, est suffisante pour tenir en l’air, on va la garder et pas chercher à aller plus vite. Le gain d’altitude est une priorité pour échapper aux obstacles qui se trouveraient dans le prolongement de la piste. Aérodynamiquement, V2 n’est ni la vitesse qui permet une montée à pente maximale, ni la vitesse qui permet de monter à un taux maximal. C’est une vitesse qui permet de monter immédiatement après le décollage et c’est tout.

L’obligation de chercher une vitesse basse en cas de panne moteur, découle d’une raison logique également. Si un pilote se retrouve dans un avion avec un moteur en moins et que la vitesse est entrain d’augmenter allègrement, c’est que son appareil est probablement entrain d’aller vers le sol. En effet, les avions de ligne ne peuvent pas accélérer et monter à charge pleine avec un moteur en panne. Il faut faire un arbitrage du plus urgent au moins urgent : d’abord gagner de la hauteur et après seulement de la vitesse.

Tuto interessant :
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Boeing avance : 737 MAX, gouvernance, 777X et BBJ 787

Boeing continue de mettre à jour le logiciel anti-décrochage MCAS de ses 737 MAX, qui ont effectué plus de 800 vols d’essai depuis leur immobilisation suite à deux accidents mortels, mais la FAA aura toutefois besoin de plusieurs semaines pour examiner la dernière mouture. Le dirigeant de la branche Avions commerciaux a d’autre part été limogé, mais deux bonnes nouvelles ont été annoncées, la résolution apparente des problèmes de moteur du 777X et la commande par un client de deux BBJ 787, la version VIP du Dreamliner.

Extrait :
Boeing a d’autre part reçu deux bonnes nouvelles mardi : dans le programme 777X, le premier moteur GE9X « corrigé » après les problèmes détectés en juin dernier a été livré la semaine dernière à Everett selon Aviation Week. Les quatre moteurs livrés à Boeing avaient été rappelés en aout, suite à l’annonce lors du Salon du Bourget de la découverte d’une usure prématurée d’un stator situé à l’avant du compresseur du GE9X, constatée à l’issue d’un essai d’endurance. Ce qui remettait en cause la possibilité en 2019 du vol inaugural du 777-9, initialement annoncé pour juin. Le client de lancement du 777X, Lufthansa, peut donc espérer un retard de seulement quelque mois pour les premières livraisons des 20 777-9 commandés ; Emirates Airlines a de son côté annoncé qu’elle n’attendait pas avant 2021 les huit premiers des 115 777-9 commandés par la compagnie émiratie (plus 35 777-8). Rappelons que le développement du 777-8 a été suspendu afin de réduire « le risque du programme de développement et assurer une transition plus fluide » vers l’appareil plus petit mais au rayon d’action plus long.



737 MAX, 777X, 787 : Boeing à la peine sur ses programmes d'avions commerciaux

En plus des déboires du 737 MAX, Boeing est contraint de repousser les premières livraisons du B777X et de réduire la production des B787 Dreamliner.

Communique : Boeing est à la peine sur pratiquement tous ses programmes d'avions commerciaux. Alors qu'il subit de plein fouet l'interdiction de voler du B737 MAX depuis plus de sept mois à la suite de deux catastrophes dans lesquels un logiciel de l'avion est mis en cause, le constructeur américain n'est pas au mieux non plus sur ses deux programmes d'avion long-courriers, le B777X et le 787.
Résultat, l'avionneur Boeing a annoncé, ce mercredi, que les coûts liés aux déboires du 737 MAX, cloué au sol depuis mi-mars après deux accidents rapprochés ayant fait 346 morts, avaient augmenté de 900 millions de dollars au 30 septembre. Ce chiffre porte à 9,3 milliards de dollars la facture totale à ce jour de cette crise, une des plus graves du groupe américain fondé il y a 103 ans.

Première livraison décalée pour le 777X
Prévues l'an prochain, les premières livraisons du B777X, la nouvelle version du B777, sont désormais attendues "début 2021" à cause de plusieurs problèmes observés ces derniers temps, notamment sur le nouveau moteur GE9X développé par General Electric. Début septembre, Boeing avait par ailleurs dû suspendre des tests dits de pressurisation sur cet avion, après des anomalies techniques. Une porte de l'avion avait notamment été emportée lors d'un test.

Réduction de voilure pour le B787
Par ailleurs, les cadences de production du B787 sera réduite de deux avions par mois pendant environ deux ans la production du 787 (de 14 à 12 avions) pour s'adapter à un ralentissement de la demande du fait des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.


2 articles : 2 tendances ! L'aurore d'un cote , le crepuscule de l'autre !
 
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Comment les compagnies aériennes réduisent leur consommation de kérosène et leurs émissions de CO2

Montrées du doigt pour la pollution qu’elles génèrent, les compagnies aériennes sont de plus en plus nombreuses à privilégier l’«éco-pilotage». Explication.


Extrait : Avec plus de 8 milliards de passagers envisagés d’ici 2037, le transport aérien semble avoir encore de beaux jours devant lui. Mais alors qu’est apparu le phénomène de la «honte de prendre l’avion» (en suédois flygskam), les compagnies aériennes mettent l’accent sur leurs actions en faveur de l’environnement pour continuer à séduire les potentiels clients et assurer l’avenir du secteur.

Compensation carbone pour ses vols domestiques, renouvellement de la moitié de sa flotte, mise en place du tri sélectif à bord... Parmi les bonnes pratiques d’Air France citées par Anne Rigail, sa directrice générale, dans une interview donnée récemment au Parisien, figurait aussi l’écopilotage. De quoi s’agit-il?

» LIRE AUSSI - Air France souhaite un transport aérien plus durable

Pour Éric Prévot, commandant de bord sur Boeing 777 et porte-parole des Opérations aériennes chez Air France, l’écopilotage consiste à réduire «les émissions de CO2 et les nuisances sonores aux abords des aéroports.» Il s’agit d’un véritable engagement collectif, «de la préparation des trajets à la réalisation du vol par l’équipage, en passant par la mise en œuvre des moyens autour de l’avion pendant l’escale», explique-t-il.

«Par leurs choix stratégiques en amont et cours du vol, les commandants de bord sont les premiers acteurs de l’éco-pilotage», ajoute Alexandre Feray, le président d’OpenAirlines, la société toulousaine qui fournit le logiciel d’éco-pilotage SkyBreathe à Air France. Il cite aussi les équipes de préparation et de maintenance des vols, mais aussi le contrôle aérien.

Autres acteurs, de manière plus indirecte: les passagers de l’avion. «Ils relèvent eux aussi de l’éco-pilotage par le poids qu’ils emportent avec eux, s’ils privilégient un trajet direct plutôt qu’une escale ou encore s’ils préfèrent des compagnies plus vertueuses, comme celles qui pratiquent la compensation carbone», précise Alexandre Feray.


 
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Airbus : Spirit Airlines veut commander une centaine d'appareils de la famille A320neo

La compagnie américaine à bas coûts Spirit Airlines a signé un protocole d'accord pour acquérir "jusqu'à 100 appareils" de la famille A320neo, a annoncé Airbus jeudi dans un communiqué.

Communique : La compagnie aérienne américaine à bas coûts Spirit Airlines est proche de valider un accord provisoire portant sur la commande à Airbus d'une centaine de monocouloirs pour une somme qui pourrait atteindre 12 milliards de dollars (10,8 milliards d'euros), apprend-on de sources proches du secteur. Un tel accord serait le premier pour l'avionneur européen depuis que les Etats-Unis ont imposé des surtaxes de 10% sur certains appareils proposés par Airbus à des compagnies américaines, dans le cadre du litige transatlantique sur les subventions à l'aéronautique.

"Spirit a annoncé son intention de passer des commandes fermes concernant une combinaison d'A319neo, d'A320neo et d'A321neo, afin de répondre aux besoins futurs de sa flotte", a précisé l'avionneur européen. Une telle commande pourrait dépasser les 10 milliards de dollars aux prix catalogue.

L'A320neo, version remotorisée du mono-couloir vedette du constructeur européen, affichait un tarif moyen de 110,6 millions de dollars dans le catalogue 2018, le dernier communiqué par le constructeur aéronautique. "Ces appareils supplémentaires seront exploités pour soutenir la croissance de Spirit au fur et à mesure que nous ajouterons de nouvelles destinations et développerons notre réseau à travers les États-Unis, l'Amérique Latine et les Caraïbes", a déclaré Ted Christie, le patron de Spirit Airlines, cité dans le communiqué.

Basée à Miramar, en Floride (sud-est des Etats-Unis), "Spirit est une compagnie ultra-low-cost à croissance rapide dans les Amériques", est-il précisé dans le communiqué. La famille A320neo "permet de réaliser des économies de carburant de 20% (...) par rapport aux avions de générations précédentes", affirme Airbus. Ces avions ont déjà totalisé "plus de 6.650 commandes fermes émanant de près de 110 clients du monde entier".

Le groupe aéronautique européen a annoncé début octobre avoir livré en septembre 71 avions à 42 clients, dépassant la barre des 9.000 exemplaires pour son A320. Il a enregistré 41 commandes le mois dernier. Parmi les livraisons de septembre figurent 48 avions de la famille A320 (dont 40 en version neo). Le carnet de commandes d'Airbus comptait au 30 septembre 7.133 avions, dont 5.768 de la famille de son A320, 435 A220, 601 A350 et 51 A380.



 
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Perso je choisi le whisky et l’hôtesse sur les genoux si elle est d'accord !...
L’hôtesse oui, mais pourquoi le whisky sur les genoux?

C’est ta Parkinson qui te fait renverser ton verre ?:langue:
 
L’hôtesse oui, mais pourquoi le whisky sur les genoux?

C’est ta Parkinson qui te fait renverser ton verre ?:langue:

Après l'avantage de Parkinson sur Alzheimer: il vaut mieux renverser un peu de whisky que d'oublier de le boire!
 
Les Airbus A220 ne devront plus voler plein gaz à la suite de plusieurs incidents

«Plusieurs cas d'arrêt du moteur en vol» sur des A220, ex-CSeries du canadien Bombardier, ont été constatés à partir d'une certaine altitude, ont annoncé les agences de sécurité aérienne canadienne et européenne.

Extrait :
Les Airbus A220, ex-CSeries du canadien Bombardier, ne devront plus voler à plein régime à partir d'une certaine altitude, après plusieurs pannes de moteurs sur des appareils de la compagnie Swiss, ont annoncé les agences de sécurité aérienne canadienne et européenne (EASA). Dans une consigne de navigabilité entrée en vigueur le 26 octobre et relayée lundi soir par l'EASA, Transport Canada «introduit une nouvelle limite dans le manuel de vol de l'aéronef» et limite la puissance du moteur à 94% au-dessus de 29.000 pieds (8.840 mètres). La manette automatique des gaz doit être désactivée.


P&W : l’Airbus A220 doit ralentir, IndiGo doit modifier ses A320neo

Les compagnies aériennes opérant des Airbus A220 doivent limiter la puissance des moteurs à haute altitude, suite aux problèmes des Pratt & Whitney PW1500G rencontrés à trois reprises par Swiss. En Inde, la low cost IndiGo a 15 jours pour modifier seize A320neo équipés par le même motoriste, sous peine de les voir cloués au sol.

Extrait :
Les régulateurs Transport Canada ainsi que FOCA en Suisse ont émis ces derniers jours des directives concernant les opérations des Airbus A220-100 et A220-300 (ex Bombardier CSeries), suite au troisième problème de PW1500G enregistré en quatre mois par Swiss International Air Lines, qui l’avait forcée à annuler des dizaines de vols plus tôt ce mois-ci. La consigne de navigabilité (CN) temporaire émise le 26 octobre 2019 par Transport Canada vise les moteurs PW 1524G, 1524G-3 et 1521G-3 : elle ordonne une limitation de poussée à 94% du N1 dès le niveau de vol FL290 (29.000 pieds d’altitude), et une limitation à 35.000 pieds du plafond maximal en conditions givrantes. Les opérateurs ont sept jours pour mettre la consigne en œuvre. L’agence canadienne précise que ces opérations « auraient pu contribuer » aux incidents de la compagnie suisse, qui n’ont pas fait de blessés ; l’enquête sur les raisons fondamentales des problèmes de moteurs se poursuit.