Les PNC d’American Airlines ont peur du 737 MAX
Un syndicat représentant 28.000 hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne American Airlines, qui avait reçu 24 des 100 Boeing 737 MAX 8 commandés avant leur immobilisation au sol, comptent « refuser de voler dans un avion qui n’est pas sûr ».
Communique : Lori Bassani, dirigeante de l’Association du personnel de cabine professionnel (
APFA), a écrit au CEO de Boeing Dennis Muilenburg à propos des «
inquiétudes » de ses membres concernant le prochain retour dans les airs du monocouloir remotorisé, cloué au sol depuis deux accidents en cinq mois qui ont fait
346 victimes chez
Lion Air puis
Ethiopian Airlines. Le syndicat exige d’avoir «
plus d’informations » sur le 737 MAX quand il recevra le feu vert de la FAA pour son retour en service, et prévient que faute d’avoir été rassurés les PNC «
refuseront de monter à bord ». «
Nous appelons aux plus hauts standards de sécurité afin d’éviter une autre tragédie », écrit la dirigeante dans la lettre envoyés mercredi, au deuxième jour des auditions de M. Muilenburg devant le Congrès, ajoutant : «
nos vies ne sont pas à vendre ».
Un porte-parole de Boeing a selon
Business Insider confirmé la réception de la lettre, à laquelle une réponse sera fournie « bientôt ». L’avionneur continue d’espérer une certification de la mise à jour du système anti-décrochage
MCAS, impliqué dans les deux crashes, d’ici la fin de l’année.
Un syndicat représentant 28.000 hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne American Airlines, qui avait reçu 24 des 100 Boeing 737 MAX 8 commandés
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Communique : L ’annonce par la
FAA américaine et l’
EASA européenne que des problèmes de
documentation avaient été découverts lors d’un audit de la mise à jour du
MCAS, le logiciel impliqué dans deux accidents de 737 MAX 8 ayant fait 346 victimes. Gordon Johndroe, porte-parole de Boeing, a déclaré dans le Chicago Tribune que la documentation «
était présentée dans un format utilisé par le passé, mais que les régulateurs le souhaitent sous une forme différente, et que l’entreprise le fait ». Il a ajouté que la société «
continuait de travailler avec la FAA et d’autres organismes de réglementation pendant la vérification. Il est trop tôt pour spéculer sur les conséquences que cela pourrait avoir sur le calendrier ».
Une source de Reuters a interprété la chose différemment : la documentation «
comportait des lacunes, était de qualité inférieure et signifiait que les régulateurs ne pouvaient pas terminer l’audit », une étape cruciale avant que l’avion puisse être certifié pour pouvoir être remis en service. La personne a ajouté que cela pourrait prendre dans le pire des cas «
des semaines », même si Boeing n’évoque que
quelques jours.
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