Aviation (boeing 737-8 max, ...)

Airbus A380: seule Emirates Airlines sait comment l’utiliser

1573807883324.png

Le patron de la compagnie aérienne Emirates Airlines n’y va pas par quatre chemins : les autres opérateurs de l’Airbus A380, dont Air France en particulier, ne savent pas l’utiliser. Et le constructeur va regretter sa décision d’arrêter le programme.

Extrait :
Ayant reçu le 11 novembre 2019 son 113eme A380 sur 123 attendus (le A6-EVJ configuré pour accueillir 14 passagers en Première, 76 en classe Affaires et 426 en Economie), et à la veille du Salon de Dubaï, le président d’Emirates Tim Clark a accordé un entretien exclusif à Airlineratings au sujet du superjumbo. Et n’a pas tenu sa langue sur la façon dont les compagnies concurrentes ont géré l’appareil. Dans le cas d’Air France qui a décidé de se séparer de ses dix exemplaires à l’horizon 2022, l’erreur était selon le président d’Emirates de n’en avoir pas commandé assez (« si vous avez une sous-flotte de 10 personnes, c’est un sacré cauchemar et les coûts sont exorbitants »), et sa décision est donc « la bonne ». Mais il insiste aussi sur l’aménagement de ces superjumbos avec « leurs sièges de classe Affaires pensés dans les années 90, de Première dans les années 80 ou d’Economie dans les années 90 », quant Emirates installait des douches et de grands écrans pour « redéfinir » l’expérience client. L’approche de l’A380 par Air France et Lufthansa était « plus de la même chose », sans oublier British Airways « qui aurait du en commander une centaine » en raison de la congestion de l’aéroport de Londres-Heathrow (où les six vols quotidiens d‘Emirates « sont toujours pleins et le seraient dans des A380-900 plus grands mais jamais lancés »).



l' A380 le top en tant que passager !
 
Dernière édition:
Boeing 737 MAX: United Airlines repousse à son tour ses vols à mars

United Airlines a annoncé vendredi qu'elle allait également repousser au mois de mars 2020 la date d'une éventuelle remise en service de ses Boeing 737 MAX, emboîtant le pas à ses concurrentes Southwest et American Airlines.

Communique :
La compagnie aérienne américaine misait jusqu'à présent sur une reprise début janvier des vols commerciaux de cet avion, dont la flotte mondiale est clouée au sol depuis mars dernier suite à deux accidents tragiques ayant fait 346 morts.
Elle prévoit désormais d'exclure le 737 MAX des programmes de vols jusqu'au 4 mars prochain, ce qui représente l'annulation d'environ 2.800 vols en novembre, 2.300 vols en décembre, 1.700 vols en janvier 2020, 1.600 vols en février et 168 vols en mars.
United souligne, dans un communiqué, faire son possible pour «minimiser l'impact sur les projets de voyage» de ses clients, en recourant notamment à des appareils en réserve.
Boeing a réaffirmé lundi qu'il espérait toujours recevoir le feu vert de l'agence américaine de régulation de l'aviation, la FAA, en décembre mais a aussi repoussé à janvier la date à laquelle il anticipe le retour dans le ciel des 737 MAX pour des vols commerciaux, le temps que la nouvelle formation des pilotes soit validée.

Southwest, le plus gros client du 737 MAX avec 34 exemplaires dans sa flotte au moment de l'immobilisation au sol, a annoncé le 8 novembre qu'elle excluait l'avion de ses programmes de vols jusqu'au 6 mars. American Airlines, qui en possède 24, a indiqué le même jour qu'elle visait un reprise des vols le 5 mars prochain.
Le syndicat des pilotes de Southwest a dénoncé mercredi la pression mise par l'avionneur pour obtenir plus rapidement les autorisations nécessaires au retour dans le ciel des 737 MAX.

«Boeing dit de plus en plus haut et fort qu'il pourrait être amené à fermer sa chaîne de production (du MAX) dans la mesure où il n'a plus la place pour stocker les appareils fabriqués», écrit l'organisation dans un communiqué.

«On craint qu'il ne s'agisse là que d'une autre tactique pour accélérer le calendrier de la remise en service (du 737 MAX), pour obliger les compagnies à payer les avions MAX qu'elles ont commandés, et pour transférer aux clients une partie des coûts, de la logistique» et de la responsabilité du stockage de ses appareils, dénonce-t-elle.


B comme Boeing - B comme Brexit ...
 
Dernière édition:
Les PNC d’American renâclent à revoler sur le MAX

Les hôtesses de l’air et stewards d’American Airlines « supplient » de ne pas travailler sur le Boeing 737 Max lorsqu’il reprendra les airs, a déclaré jeudi le président du syndicat qui les représentait.


Communique : « Je vous dis ce que les agents de bord me disent tous les jours et ils me supplient de ne pas les faire remonter dans cet avion », a déclaré Lori Bassani, présidente de l’Association des PNC, auprès de Dallas Morning News. Bassani a vivement critiqué Boeing suite à l’immobilisation au sol de tous les MAX en circulation. Il avait déclaré plus tôt en novembre que les PNC d’American Airlines pourraient refuser de travailler dans l’avion une fois que celui-ci serait rentré au service, s’ils l’estimaient pas assez sûr. « Les 28 000 agents de bord travaillant pour American Airlines refusent de prendre un avion dangereux et réclament le respect des normes de sécurité les plus élevées possibles pour éviter une autre tragédie », explique Bassani dans sa lettre au directeur général de Boeing, Dennis Muilenburg. American Airlines compte dans sa flotte 24 avions 737 MAX, et 76 autres exemplaires doivent encore être livrés par Boeing.

On ne sait toujours pas quand le 737 MAX sera remis en service, mais Boeing a déclaré cette semaine qu’il envisageait de reprendre les livraisons d’avions aux compagnies aériennes en décembre, en prévision d’une remise en service probable en 2020. Les avions 737 MAX ne seront autorisés à voler que lorsqu’une mise à jour logicielle de son système MCAS incriminé lors des deux crashs de Lion Air et Ethiopian Airlines, sera officiellement approuvée par la Federal Aviation Administration des États-Unis et par d’autres organismes de réglementation telles que l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA). Rappelons que de nombreuses compagnies aériennes ont supprimé le MAX de leurs programmes jusqu’au moins en mars.


Ca risque d'etre epique au niveau passagers egalement !
 
United Airlines : pas de 737 MAX avant mars

La compagnie aérienne United Airlines a imité ses rivales et annoncé pour le début mars 2020 le retour dans ses plannings de vols de ses quatorze Boeing 737 MAX 9.

Communique :
Alors qu’elle espérait jusque là une reprise des vols de ses monocouloirs remotorisés le 6 janvier 2020, United Airlines a confirmé vendredi que ce ne sera pas le cas avant le 4 mars prochain. Un report qui entrainera 1600 annulations de vols préventives en février et 168 en mars, a précisé la compagnie américaine qui a depuis l’immobilisation au sol des MAX en mars dernier « essayé de minimiser l’impact sur les passagers » en utilisant des avions plus grands ou de secours et via « d’autres solutions imaginatives ». United Airlines avait reçu 14 des 35 MAX 9 commandés avant luer interdiction de vol suite à deux crashes mortels qui ont fait 346 victimes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines ; elle attend également cent MAX 10.

American Airlines et la low cost Southwest Airlines avaient pris une décision similaire la semaine dernière, fixant respectivement au 5 et 6 mars la reprise des vols de
leurs 737 MAX – avec à la clé l’annulation de 140 et 175 vols quotidiens.
Ces dates dépendront évidemment du feu vert de la FAA sur la mise à jour du système anti-décrochage MCAS mis en cause dans les deux accidents, la plupart des experts estimant à un mois le délai entre ce feu vert et un retour en service effectif. L’administrateur du régulateur américain Steve Dickson aurait d’ailleurs intimé à ses troupes de « prendre le temps nécessaire » pour mener à bien cette certification et la revue des exigences de formation.


Airbus frappe un grand coup à Dubai : 170 commandes à Emirates et Air Arabia

L'avionneur européen a engrangé 170 nouvelles commandes émanant de la compagnie de Dubaï Emirates et d'Air Arabia, la compagnie à bas coûts basée dans l'émirat voisin de Sharjah.

Communique : Airbus a frappé un grand coup ce lundi au salon aéronautique de Dubaï. L'avionneur européen a engrangé 170 nouvelles commandes émanant de la compagnie de Dubaï Emirates et d'Air Arabia, la compagnie à bas coûts basée dans l'émirat voisin de Sharjah.

Emirates opte pour l'A350

Emirates a peaufiné son plan de remplacement des A380 par rapport à ce qu'elle avait prévu en février dernier quand elle avait annoncé l'annulation de 39 A380 qui scellait la fin du géant des airs européen (il ne reste plus que 10 avions à livrer, 9 d'Emirates, un d'All Nippon Airways).

Alors qu'elle avait signé en début d'année un protocole d'accord pour 40 A330neo et 30 A350, la compagnie de Dubaï a annoncé ce lundi une commande ferme portant sur 50 A350-900 qui seront livrés entre 2023 et 2028. Si le contrat d'A330neo s'envole (même si le président du groupe Sheik Ahmed bin Saeed Al Maktoum a dit qu'il ne savait ce qui pouvait se passer pour l'A330neo), le directeur général d'Airbus Guillaume Faury s'est montré extrêmement satisfait par ce contrat. "C'est un privilège", a-t-il dit en conférence de presse.
"C'est une marque de soutien très fort de l'A350. Une grosse commande d'A350 était importante en termes de perspectives. L'A330 a connu de beaux succès cette année et en aura d'autres", a-t-il expliqué plus tard devant quelques journalistes.
"Nous avons posé l'ancre", assure un dirigeant d'Airbus. Pour l'heure, cette commande ne change pas le rythme de production des deux avions. Pour rappel, celui de l'A330 a été abaissé en 2019 de 6 à 4 à 5 par mois, tandis que celui de l'A350, qui devait passer à 13 par mois, a été maintenu à 10 appareils par mois. Par ailleurs, Guillaume Faury a démenti travailler avec General Electric pour un A350NEO (remotorisé) comme la presse spécialisée l'a indiqué.

120 appareils de la famille A320 pour Air Arabia

Airbus a par ailleurs signé un contrat ferme pour 120 appareils de la famille d'A320 avec Air Arabia : 70 A320 Neo, 30 A321 Neo et 20 A321 XLR, la version long-courrier de l'A321 lancée en juin lors du dernier salon du Bourget. La première livraison est prévue en 2024.
La compagnie n'a pas encore choisi son motoriste entre le couple General Electric-Safran et Pratt & Whitney. La compagnie low-cost est en négociation avec Ethiad, la compagnie d'Abu Dhabi, pour créer une coentreprise basée à Abu Dhabi. Celle-ci pourrait voir le jour au deuxième trimestre 2020 selon son directeur général Adel Ali Abdullah. Ce dernier entend lancer des vols long-courriers vers l'Asie du sud-est, l'Afrique mais aussi l'Europe.

Airbus réalise une bonne année commerciale. Les 170 commandes enregistrées ce lundi font monter le compteur du groupe à 711 commandes nettes depuis le début de janvier.

 
Dernière édition:
Accident de Southwest : les nacelles moteur de 737NG à revoir

1574311696684.png

Le NTSB a demandé à Boeing et CFM International de modifier la nacelle de certains moteurs de 737NG, suite à l’explosion en vol sur un avion de la compagnie aérienne low cost Southwest Airlines qui avait entrainé la mort d’une passagère.


Communique :
La conception des moteurs de type CFM56-7B, similaires à celui impliqué dans l’accident du 17 avril 2018, lors d’un vol de la spécialiste américaine du vol pas cher en Boeing 737-700 entre les aéroports de New York-LaGuardia et Dallas-Love Field, qui avait fait un mort, va devoir être revue. Le patron du NTSB (National Transportation Safety Board) Robert Sumwalt l’a confirmé le 19 novembre 2019 : « nous recommandons aux constructeurs de moteurs et d’aéronefs de développer des conceptions plus robustes de la structure de la nacelle et de ses composants, qui prennent en compte les emplacements d’impact critiques des FBO » (Fan blade separation, séparation des aubes de soufflantes). Il est « important d’aller au-delà de l’examen de routine des aubes ; l’intégrité structurelle des composants de la nacelle du moteur doit être assurée pour diverses combinaisons cellule / moteur », a ajouté le dirigeant.

Boeing s’est déclaré dans un communiqué prêt à mettre en œuvre « les améliorations nécessaires » pour se conformer aux recommandations du NTSB, affirmant avoir déjà amélioré la conception des aubes de soufflantes « pour accroître la résistance générale de ces structures ». « Notre objectif commun est d’empêcher que des événements similaires ne se reproduisent à l’avenir », a ajouté l’avionneur selon qui la sécurité et la qualité « sont les toutes premières priorités » du groupe déjà empêtré dans le problème des fissures sur les 737NG les plus anciens – et dans la crise du 737 MAX.

L’explosion non contenue du moteur gauche de Southwest, survenue à une altitude de 32.000 pieds, avait vu une pale percer le fuselage et un hublot, entrainant une décompression. Le 737-700 immatriculé N772SW transportait 143 passagers et cinq membres d’équipage, et s’était posé en urgence à Philadelphie. Jennifer Riordan, assise rangée 17, avait été déclarée morte à l’hôpital ; des passagers ont raconté comment ils l’avaient agrippée pour éviter que son corps ne soit aspiré à l’extérieur de l’avion, avant que les PNC essaient de la ranimer avec un défibrillateur. Sept autres personnes avaient subi des blessures mineures.

Le CFM56 est fabriqué par CFM International, une coentreprise entre GE Aviation et Safran Aircraft Engines.


Entre les max qui doivent a nouveau passer des visites apres une trop longue immobilisation , les fissures , les nacelles etc.. il y a de l'ouvrage sur la planche !
 
.... mais Boeing a déclaré cette semaine qu’il envisageait de reprendre les livraisons d’avions aux compagnies aériennes en décembre, en prévision d’une remise en service probable en 2020.
Je serais très surpris qu'une compagnie accepte de prendre livraison en décembre (avec paiement à la clé, maintenance à effectuer, ....) d'un avion qui, dans le meilleur des cas ne pourra voler qu'en mars de l’année prochaine... et dans le pire des cas, ne volera jamais :hum:
 
Un peu de nostalgie ...

medium-cover.jpg
 
Famille Airbus A320 : successeur, succès !

1574410118599.png
Airbus imagine une entrée en service au début des années 2030 pour le successeur de la famille A320, dont les ventes totales viennent de dépasser celles des Boeing 737.

Extrait : La succession de l’A320 est revenue sur le tapis alors qu’Airbus a officiellement dépassé Boeing à la fin octobre en nombre de ventes total pour leurs monocouloirs respectifs : 15.193 appareils de la famille A320 ont été vendus depuis le lancement du programme, contre 15.136 pour la famille 737. Un dépassement sans nul doute lié à la crise du 737 MAX après deux accidents mortels en cinq mois : aucune vente ferme depuis le mois de mars dernier, même si des annonces ont été faites par IAG, SunExpress et FlyArystan. Le retour dans les airs du monocouloir remotorisé américain devrait relancer les commandes, même s’il reste à la traine derrière la famille A320neo en nombre de ventes.

Airbus imagine une entrée en service au début des années 2030 pour le successeur de la famille A320, dont les ventes totales viennent de dépasser celles des Boeing 737. L’assemblage du premier A320neo de la compagnie aérienne Swiss a débuté.

Comme John Leahy le prévoyait il y a deux ans, le prochain monocouloir du constructeur européen ne devrait pas entrer en service avant le début des années 2030. Le CEO d’Airbus Guillaume Faury l’a confirmé dans un entretien accordé à Flightglobal à l’occasion du Salon de Dubaï, tout en se disant convaincu que l’évolution des technologies de pointe en matière de production, de conception et de propulsion permettra le lancement vers le milieu des années 2020 d’un tout nouvel avion court- et moyen-courrier. « J’envisagerais le lancement d’un programme dans la seconde moitié de la prochaine décennie et son entrée en service au début des années 2030 », a déclaré le dirigeant, selon qui « nous sommes à un moment où nous constatons un certain nombre de changements majeurs ayant une incidence sur l’aviation, et qui auront probablement une incidence en premier lieu sur le secteur des monocouloirs ».


1574410792064.png
 
Dernière édition:
Famille Airbus A320 : successeur, succès !
Airbus imagine une entrée en service au début des années 2030 pour le successeur de la famille A320, dont les ventes totales viennent de dépasser celles des Boeing 737.

Extrait : La succession de l’A320 est revenue sur le tapis alors qu’Airbus a officiellement dépassé Boeing à la fin octobre en nombre de ventes total pour leurs monocouloirs respectifs : 15.193 appareils de la famille A320 ont été vendus depuis le lancement du programme, contre 15.136 pour la famille 737. Un dépassement sans nul doute lié à la crise du 737 MAX après deux accidents mortels en cinq mois : aucune vente ferme depuis le mois de mars dernier, même si des annonces ont été faites par IAG, SunExpress et FlyArystan. Le retour dans les airs du monocouloir remotorisé américain devrait relancer les commandes, même s’il reste à la traine derrière la famille A320neo en nombre de ventes.

Airbus imagine une entrée en service au début des années 2030 pour le successeur de la famille A320, dont les ventes totales viennent de dépasser celles des Boeing 737. L’assemblage du premier A320neo de la compagnie aérienne Swiss a débuté.

Comme John Leahy le prévoyait il y a deux ans, le prochain monocouloir du constructeur européen ne devrait pas entrer en service avant le début des années 2030. Le CEO d’Airbus Guillaume Faury l’a confirmé dans un entretien accordé à Flightglobal à l’occasion du Salon de Dubaï, tout en se disant convaincu que l’évolution des technologies de pointe en matière de production, de conception et de propulsion permettra le lancement vers le milieu des années 2020 d’un tout nouvel avion court- et moyen-courrier. « J’envisagerais le lancement d’un programme dans la seconde moitié de la prochaine décennie et son entrée en service au début des années 2030 », a déclaré le dirigeant, selon qui « nous sommes à un moment où nous constatons un certain nombre de changements majeurs ayant une incidence sur l’aviation, et qui auront probablement une incidence en premier lieu sur le secteur des monocouloirs ».



Quand le malheur des autres (et surtout l’incompétence d’une société et son management) fait le bonheur d’une autre ...
 
Boeing dévoile le 737 MAX 10, la version allongée du 737 MAX

L’avionneur américain Boeing a dévoilé, hier, à son usine d’assemblage de Seattle le dernier né de sa gamme 737, le MAX 10, qui est la version allongée de ses moyen-courriers remotorisés et modernisés.

Communique :
Le 737 MAX 10 pourra accueillir jusqu’à 230 passagers, soit 20 de plus que le MAX 8 et 10 de plus que le MAX 9. Tous les MAX 8 et MAX 9 sont clouées au sol depuis mars après deux accidents mortels. Le MAX 10 embarque le système anti-décrochage dit MCAS des MAX 8 et 9 et qui est mis en cause dans les crashs de Lion Air (octobre 2018) et Ethiopian Airlines (mars 2019).

Pour l’heure, les autorités de sécurité aérienne n’ont toujours pas donné leur aval à la version corrigée du MCAS et par conséquent, elles n’ont toujours pas autorisé une reprise des vols des MAX 8 et 9. Le 737 MAX 10 « incorporera le logiciel amendé une fois qu’il sera approuvé » par les autorités, a indiqué un porte-parole de Boeing à l’AFP.

Du coup, Boeing n’est pas en mesure de dire quand les essais en vol commenceront. L’avionneur précise avoir reçu plus de 550 commandes et engagements de commandes pour son MAX 10 de la part de plus de 20 clients à travers le monde.

 
Boeing dévoile le 737 MAX 10, la version allongée du 737 MAX

Communique : Le 737 MAX 10 pourra accueillir jusqu’à 230 passagers, soit 20 de plus que le MAX 8 et 10 de plus que le MAX 9.

C'est pour pouvoir tuer plus de gens en une fois ?
Pas cool de leur part en tout cas.

Le vengeur masqué
 
Chine : AFI KLM E&M obtient l’agrément de la CAAC pour la maintenance du LEAP

Au salon aéronautique de Dubaï, AFI KLM E&M, filiale MRO (Maintenance, Repair & Operations) du groupe Air France-KLM, a annoncé l’obtention de l’agrément de l’Administration de l’aviation civile chinoise (CAAC) pour la maintenance et l’entretien des moteurs de la famille LEAP (-1A / -1B) qui équipent les monocouloirs A320neo et les Boeing 737MAX.


Communique :
L’agrément délivré par l’autorité chinoise habilite AFI KLM E&M à réaliser tout type d’opération de maintenance (on-wing/on-site) sur les LEAP-1A/-1B, leurs pièces et modules, pour tous les clients chinois (compagnies et MRO). Après avoir obtenu les agréments EASA et FAA en 2018, le Groupe MRO étend la portée de ses services de support LEAP, qui rayonnent désormais des deux côtés de la planète. L’obtention de l’agrément de la CAAC intervient alors qu’AFI KLM E&M a déjà acquis une expertise élargie sur ces types moteurs, qui pourra être partagée avec ses clients dans la région chinoise, un marché dynamique et en croissance.

« AFI KLM E&M compte de nombreux clients et partenaires en Chine. Avec l’agrément de la CAAC pour la maintenance des moteurs LEAP, nous pouvons élargir la palette des produits et des services que nous leur proposons. Notre groupe déploie d’ores et déjà ses capacités LEAP avec les agréments EASA et FAA pour accompagner les premières opérations du moteur dans le monde, et nous avons hâte de nous mettre au service des acteurs du marché chinois », s’est félicitée Anne Brachet, directrice générale adjointe Air France-KLM Engineering et Maintenance.

 
Canada : virez le MCAS des Boeing 737 MAX

Un responsable de Transport Canada estime que les Boeing 737 MAX devraient être « débarrassés » du logiciel anti-décrochage MCAS, impliqué dans deux crashes en cinq mois qui ont fait 346 victimes chez Lion Air et Ethiopian Airlines.

Communique :
Selon des courriels échangés publiés par le New York Times, Jim Marko, responsable de l’intégration et de la sécurité des aéronefs à Transports Canada, Aviation civile, a envoyé une présentation à la FAA, l’EASA et l’ANAC brésilienne, suggérant que le MCAS « doit être supprimé, c’est la seule solution que je considère pour avancer » avant que le monocouloir remotorisé ne soit autorisé à revoler. Linh Le, ingénieur en sécurité des systèmes à la FAA, a partagé le message de M. Marko avec d’autres membres de l’agence américaine, toujours selon le quotidien, expliquant qu’il « partageait ses inquiétudes » : son collègue canadien pense que le MCAS « a introduit des risques catastrophiques qui n’existaient pas auparavant », le système et sa mise à jour « ajoutent trop de complexité », il y a eu « de nombreuses révisions du logiciel et chacune n’était qu’un pansement ». M. Le s’est dit « préoccupé » par le fait que les régulateurs pourraient accepter la mise à jour de MCAS alors même que des problèmes liés au correctif « continuaient de surgir » : « Cela me laisse avec un niveau de malaise que je ne peux pas regarder passer en restant les bras croisés ».

Il s’agit de « discussions de travail » qui n’ont pas été validées, a précisé par la suite le régulateur canadien. Un communiqué de son directeur général Nicholas Robinson explique que le courriel « reflète des discussions entre des experts hautement qualifiés en matière de certification des aéronefs chez les principales autorités de l’aviation, qui ont toute latitude pour évaluer toutes les questions et examiner toutes les solutions permettant de remettre en service l’avion en toute sécurité ». Boeing a de son côté de nouveau déclaré vendredi qu’il « travaille avec la FAA et les régulateurs mondiaux à leur fournir les informations qu’ils demandent pour certifier le Max, afin de pouvoir le remettre en service en toute sécurité ». Quant à la FAA, sa porte-parole Lynn Lusford a déclaré au New York Times que le courriel en question était « un exemple » des discussions franches tenues entre les différents régulateurs « à différentes étapes du processus dans le cadre de l’examen approfondi des travaux de Boeing ».

Rappelons que Boeing espérait mi-novembre redémarrer les livraisons de ses 737 MAX en décembre, avec un retour en service commercial en janvier 2020, après avoir passé avec succès un test en simulateur de la mise à jour du système anti-décrochage. Les compagnies aériennes américaines American Airlines, United Airlines et Southwest Airlines ont reporté à début mars 2020 le retour dans les programmes de vols de leurs 737 MAX.


 
Boeing ne participera plus à la certification des 737 MAX

1574813099376.png
Les temps changent , tout evolue ! ;)

L'autorité américaine de l'aviation civile (Federal Aviation Agency, FAA), a informé mardi Boeing qu'elle serait la seule autorité habilitée à délivrer les certificats de vol de tous les nouveaux 737 MAX, alors qu'elle avait partagé cette responsabilité avec l'avionneur par le passé.

Communique :
Le régulateur a également précisé qu'il n'avait toujours pas achevé l'examen des changements apportés par Boeing aux logiciels de contrôle de vol de l'appareil, immobilisé au printemps dernier après deux catastrophes aériennes.
Dans un rapport publié le mois dernier, un comité international d'experts, le JATR (Joint Authorities Technical Review), avait reproché à la FAA de déléguer des tâches de certification "de haut niveau" aux fabricants eux-mêmes et estimé que cette pratique de longue date devait être revue en profondeur afin d'assurer la fiabilité des procédures.


Bonne et agreable journee a toutes et a tous
 
Dernière édition:
Boeing 737 MAX : Ryanair, LOT Polish Airlines, FAA – et 2021 ?

La compagnie aérienne low cost Ryanair évoque de nouveaux délais pour ses futurs Boeing 737 MAX, en raison d’un problème de design, tandis que LOT Polish Airlines met sur le compte de l’immobilisation au sol des monocouloirs remotorisés un ralentissement de ses plans de croissance. La FAA ne partagera plus avec le constructeur l’émission de certificats de vol, tandis que la société de leasing SMBC estime que l’impact de la crise pourrait se faire sentir jusqu’en 2021.

Exrait : Ryanair
a déclaré dans un courrier interne aux pilotes vu par The Air Current ne plus s’attendre à disposer l’été prochain que dix 737 MAX 200 « au mieux », attribuant les nouveaux retards de livraison à un « problème de design » sur la version haute densité du MAX 8. Le directeur Neal McMahon évoque sans le détailler un problème avec « la deuxième porte de secours au-dessus des ailes », qui reporterait les premières livraisons possibles à avril ou mai 2020. La low cost espérait fin octobre disposer de vingt 737 MAX pour la haute saison estivale (contre 58 espérés initialement), mais en juillet dernier imaginait déjà une année complète sans monocouloir remotorisé. Cela pourrait entrainer de nouvelles fermetures de bases, et une réduction de capacité ayant des conséquences sur l’emploi : le dirigeant souligne que la compagnie aérienne « essaie de s’assurer » qu’elle disposera d’au moins cinquante appareils en 2021, afin de retrouver des niveaux de recrutement de pilotes « normaux ».

 
Dernière édition:
Boeing 777X : et maintenant, le fuselage

1574933685994.png1574933656074.png

L’incident survenu à un Boeing 777X durant un essai de stress au sol de était plus important que prévu, le fuselage ayant rompu lors de la décompression explosive qui avait arraché une porte. L’EASA envisagerait une certification séparée du prochain Boeing.
Extrait : Une photo publiée le 27 novembre 2019 par le Seattle Times montre les dégâts importants subis par le fuselage du 777-9 qui subissait le 5 septembre dernier un essai de stress. Selon le quotidien américain, l’essai de flexion des ailes (dépassant les conditions normales d’utilisation pour prouver la fiabilité des avions) « arrivait à 1% de son maximum » quand la décompression explosive est survenue. Le fuselage a été rompu juste derrière les ailes, et la chute d’une porte initialement rapportée par Boeing n’aurait été qu’une conséquence secondaire des dégâts. Le Seattle Times évoque un * « complete write off » (avion irréparable), tout en soulignant qu’un nouveau test de stress ne devrait pas être nécessaire puisque l’explosion s’est produite au quasi-maximum exigé par la FAA (3 secondes à 1,5 fois la torsion envisageable en conditions normales) ; les régulateurs « devraient demander simplement une analyse prouvant qu’il est simplement nécessaire de renforcer la zone impactée ». Sans précision sur le temps que prendra cette analyse et la présentation de la solution, que certaines sources estiment à six mois au moins.



* Forcement il est quasi coupe en 2 !

Un de mes post a ce sujet !

' On va dire qu'une porte de 777 ou d'un autre aeroplane qui saute comme un bouchon de Champagne lors de la pressurisation , c'est un defaut de structure de l'appareil ou de la porte ce n'est pas rien du tout , c'est extremement gravissime ! Si cela provient de la porte la resolution du probleme sera plus aisee , a l'inverse si c'est la structure et vu le nombre de portes , ils peuvent recommencer a zero leurs calculs ! "

 
Dernière édition:
* Forcement il est quasi coupe en 2 !

Un de mes post a ce sujet !

' On va dire qu'une porte de 777 ou d'un autre aeroplane qui saute comme un bouchon de Champagne lors de la pressurisation , c'est un defaut de structure de l'appareil ou de la porte ce n'est pas rien du tout , c'est extremement gravissime ! Si cela provient de la porte la resolution du probleme sera plus aisee , a l'inverse si c'est la structure et vu le nombre de portes , ils peuvent recommencer a zero leurs calculs ! "

N’importe quel avion dans ce type de condition part quasiment à la casse car déformation plastique du fuselage.
 
N’importe quel avion dans ce type de condition part quasiment à la casse car déformation plastique du fuselage.
Oui, mais il est censé débarquer les passagers sains et saufs à l’aéroport le plus proche avant de partir à la casse !
 
Oui, mais il est censé débarquer les passagers sains et saufs à l’aéroport le plus proche avant de partir à la casse !
Sauf que la on parle d'une cellule de test qui est justement faite pour découvrir ce type de problème.

Vu ce qui est écrit, il n'y a rien d’extrêmement gravissime. Surtout que Boeing en avait rajouté une petite couche supplémentaire dans les tests.
And the interior of the plane was pressurized beyond normal levels to about 10 pounds per square inch — not typically a requirement for this test, but something Boeing chose to do.