Aviation (boeing 737-8 max, ...)

737 MAX: des salariés de Boeing dénigraient le régulateur américain

Boeing a transmis en décembre aux parlementaires américains des documents internes, dont des communications dans lesquels des salariés dénigrent le régulateur américain de l'aérien et se vantent de pouvoir faire certifier le 737 MAX avec une formation a minima pour les pilotes. Parmi ces messages, figurent des échanges entre pilotes d'essais chez Boeing qui font état des problèmes rencontrés avec les simulateurs de vols reproduisant les conditions de vol réelles, explique l'avionneur.


Extrait : «Je n'ai toujours pas été pardonné par Dieu pour ce que j'ai dissimulé l'an dernier», écrit un de ces salariés dans un message de 2018, en référence aux interactions avec le régulateur. «Je sais mais le régulateur n'a que ce qu'il mérite après avoir cherché à s'immiscer dans nos affaires. Il ralentit le progrès», écrit un autre en août 2015. «Cet avion est conçu par des bouffons, qui en retour sont supervisés par des singes», dit un autre dans un message de 2017, semblant parler de la FAA. «Mettrais tu ta famille dans un simulateur MAX? Non je ne le ferais pas», dit un salarié à un collègue dans un autre échange. «Non», lui répond aussi ce dernier.

 
Boeing 737 MAX : "C'est un choc important, mais pas létal, pour la supply chain française" (Gifas)

Extrait : Selon le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), "il n'y a pas, globalement, au niveau général de la chaîne de fournisseurs, de risque existentiel". Néanmoins, une trentaine de PME françaises sont significativement touchées.

Le premier sous-traitant de Boeing réduit ses effectifs à cause du 737 MAX

Extrait : SEATTLE (Reuters) - Le principal sous-traitant de Boeing, le groupe américain Spirit Aerosystems, envisage de réduire de plus de 15% ses effectifs du fait des déboires du 737 MAX, selon une note interne que l'agence Reuters a pu consulter.
Le directeur général de Spirit Aerosystems, Tom Gentile, précise dans cette note que ces suppressions d'emplois concerneront 2.800 salariés de son site principal à Wichita, dans le Kansas. Il ajoute que d'autres mesures pourraient suivre en fonction du rythme de la production du Boeing 737 MAX.


 
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Boeing : une nouvelle gouvernance en pleine tempête

David Calhoun prend ce lundi ses nouvelles fonctions de Président et CEO de Boeing, remplaçant Dennis Muilenburg qui avait démissionné à la veille de Noël en pleine crise du 737 MAX. La production du 787 Dreamliner pourrait être encore réduite à dix avions par mois.

Extrait :
Ce 13 janvier 2020 voit la gouvernance du constructeur américain officiellement changer de tête : comme annoncé le 23 décembre, l’ancien chairman de Boeing David L. Calhoun en prend les rênes, tout en restant présent dans le Conseil d’administration où Lawrence W. Kellner le remplace. Avec pour première mission de redonner confiance dans le 737 MAX, cloué au sol depuis mars dernier suite à deux accident en cinq mois qui ont fait 346 victimes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines, et dont la production est suspendue. Les quelque 400 MAX livrés il y a dix mois, et les 400 autres assemblés depuis, attendent toujours la certification par la FAA de la mise à jour du logiciel anti-décrochage MCAS (mis en cause dans les deux accidents), probablement durant ce premier trimestre 2020. Et ce si les nouveaux problèmes dénoncés (câblage, manque d’isolant anti-foudre) ne créent pas d’obstacle supplémentaire au retour dans les airs du monocouloir remotorisé.

 
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L’Airbus BelugaXL entre en service

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Le BelugaXL est entré en service, fournissant à Airbus une capacité de transport supplémentaire de 30% afin de soutenir la montée en puissance de la production des programmes d’avions commerciaux.

Extrait : L’appareil, qui fait partie intégrante du système industriel d’Airbus, a effectué son premier vol opérationnel le 9 janvier 2020 ; il s’agit du premier des six BelugaXL à commencer à travailler aux côtés des prédécesseurs du BelugaST, les cinq autres XL devant être introduits d’ici 2023. Lancé en novembre 2014 et après son vol inaugural en juillet 2018, le BelugaXL – un A330-200F largement modifié, conçu pour transporter des composants d’aéronef volumineux au sein du réseau de production d’aéronefs Airbus – avait reçu en novembre dernier sa certification de type par l’EASA après plus de 200 tests en vol, totalisant plus de 700 heures de vol.

 
Boeing 737 MAX : Southwest reporte, Malaysia Airlines suspend

La compagnie aérienne low cost Southwest Airlines a de nouveau reporté la date de remise en service des Boeing 737 MAX, au 6 juin prochain, tandis que Malaysia Airlines annonce « suspendre » les livraisons des siens.

Extraits :
Au lieu du 13 avril 2020 jusque là évoqué, c’est désormais le 6 juin au plus tôt que Southwest Airlines espère remettre en service ses monocouloirs remotorisés, « compte tenu de l’incertitude persistante entourant le moment de la remise en service du MAX, ainsi que de la recommandation de Boeing concernant la formation des pilotes sur simulateur ». La spécialiste américaine du vol pas cher avait reçu 34 des 280 737 MAX 8 commandés (plus 30 MAX 7) avant leur immobilisation au sol en mars dernier, suite au deuxième crash en cinq mois d’un MAX qui ont fait 346 victimes chez Lion Air et Ethiopian Airlines. Southwest souligne dans son communiqué du 16 janvier qu’elle « continue de surveiller les informations de Boeing et de la Federal Aviation Administration (FAA) sur les améliorations imminentes » du logiciel anti-décrochage MCAS, impliqué dans les deux accidents, « et les exigences de formation. Nous restons confiants qu’une fois certifiés par la FAA, ces améliorations soutiendront le fonctionnement sûr du MAX ».

Boeing a de son côté salué la trêve dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, son PDG David Calhoun rappelant dans un communiqué que l’avionneur « a un partenariat de longue date avec la Chine qui dure depuis près de 50 ans. Nous sommes fiers que les avions de Boeing continueront de faire partie de cette relation précieuse, qui a alimenté l’innovation aérospatiale et soutenu les emplois de fabrication ». Boeing « applaudit les présidents Trump et Xi ainsi que le vice-premier ministre Liu, le secrétaire Mnuchin et l’ambassadeur Lighthizer pour leur leadership dans l’établissement d’une relation commerciale équitable et mutuellement avantageuse entre les États-Unis et la Chine ». Certains analystes estiment que sur les 200 milliards de dollars de produits américains que la Chine s’est engagée à acheter, jusqu’à 78 milliards pourraient être dédiés aux commandes d’avions.


Airbus : Xiamen Air

Extrait :
En Chine, une autre compagnie de l’alliance SkyTeam, Xiamen Air, a créé la surprise jeudi en publiant un appel d’offre pour la location, entre 2021 et 2023, de dix Airbus A3321neo. La compagnie chinoise opère une flotte tout-Boeing de 167 avions, dont sept 737-800, 138 737-800, six 787-8 et sept 787-9 – et surtout dix des vingt 737 MAX 8 commandés, auxquels s’ajouteront dix 737 MAX 10. La Chine avait été l’un des premiers à clouer au sol les monocouloirs remotorisés en mars dernier, après le deuxième crash d’un MAX 8 en cinq mois qui avaient fait 346 morts chez Lion Air puis Ethiopian Airlines. L’ironie de l’annonce est qu’elle survient au lendemain de la signature d’une trêve dans la guerre commerciale entre USA et Chine, qui devrait en particulier bénéficier à Boeing – dont la dernière commande en Chine remonte à décembre 2018 (confirmation par CALC d’une annonce de fin 2017).

 
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Boeing 737 MAX : un nouveau problème de logiciel, des sous-traitants français en difficulté

L’avionneur américain Boeing a annoncé hier avoir découvert un nouveau problème de logiciel sur son 737 MAX, dont la remise en service pourrait ainsi être encore retardée.


Extrait :
Ce problème a été découvert le week-end dernier lors d’un examen technique sur la version mise à jour du système de pilotage du monocouloir, cloué au sol depuis mars 2019 à la suite de deux catastrophes aériennes en l’espace de cinq mois ayant fait au total 346 morts.
Ce nouveau problème de logiciel porte sur une fonction permettant de vérifier le bon fonctionnement de certains systèmes de surveillance, ont indiqué des responsables chez Boeing. L’un de ces systèmes n’a pas été initialisé correctement. « Nous effectuons les mises à jour nécessaires », a déclaré Boeing dans un communiqué.
Les autorités américaines attendent de savoir comment le constructeur va régler ce nouveau problème. Boeing doit déjà mette à jour le logiciel anti-décrochage MCAS, mis en cause dans les catastrophes de Lion Air et Ethiopian Airlines. Un responsable américain informé du sujet a déclaré à l’agence Reuters que l’Administration de l’aviation civile américaine (FAA) ne devrait pas approuver avant le mois de mars la reprise d’exploitation du 737 MAX et qu’elle pourrait même attendre jusqu’en avril.

 
Airbus : une commande additionnelle de 40 avions A321neo par CALC

Airbus a annoncé vendredi une commande additionnelle de 40 avions A321neo de la part de China Aircraft Leasing Group (CALC).

Communique :
Cette nouvelle commande représente un montant de 5,18 milliards de dollars * au prix catalogue de l’avionneur européen. Elle inclut une commande existante de 15 A320neo reconvertie en A321neo, le plus grand appareil de la famille A320 pouvant embarquer jusqu’à 240 passagers. Elle porte au total à 66 le nombre d’A321neo commandés par CALC, qui fournit ses avions en location à des compagnies aériennes. A ce jour, le groupe chinois a commandé 252 appareils de la famille A320 (87 ont été livrés, dont un A321neo).

A noter que CALC est l’un des actionnaires de la société chinoise Casil Europe qui vient de revendre 49,9% de ses parts de l’aéroport Toulouse-Blagnac à au français Eiffage.

*
 
Le Boeing 737 MAX ne revolera pas avant mi-2020

L'annonce du constructeur aéronautique est un véritable casse-tête pour les compagnies aériennes qui ne pourront pas compter sur le MAX cet été.

Extrait :
Le Boeing 737 MAX ne revolera pas avant mi-2020, a annoncé mardi l'avionneur américain, soit avec plusieurs mois de retard sur ses propres espoirs et les prévisions les plus optimistes des experts. «Nous sommes en train d'informer nos clients et nos sous-traitants que nous estimons actuellement que la levée de l'interdiction du 737 MAX ne commencera qu'à partir de mi-2020», a déclaré le géant de Seattle (ouest) dans un communiqué, confirmant une information de l'AFP.

Un peu plus tôt, une source aéronautique avait indiqué sous couvert de l'anonymat que le MAX pourrait ne pas revoler avant juin, voire juillet. Ce report n'était pas dû, selon elle, à un «nouveau problème», mais aux risques attachés à la procédure d'approbation par les autorités de l'aviation civile et de possibles nouveaux développements dans cette crise, a expliqué un peu plus tard Boeing. «C'est aussi à cause de l'examen rigoureux que les autorités de l'aviation civile appliquent, et avec raison, à chaque étape de l'inspection» de l'avion, a souligné le constructeur aéronautique. L'agence fédérale de l'aviation (FAA) a fait savoir qu'elle n'avait pas encore fixé de calendrier: «La priorité de la FAA est la sécurité», a expliqué le régulateur aérien, dans un communiqué.


Boeing : nom du MAX

La société de leasing ALC recommande à Boeing d’abandonner le nom MAX de son monocouloir remotorisé .

Extrait :
Pour le chef d’Air Lease Corporation (ALC) Steven Udvar-Hazy, un seul moyen permettra à Boeing de mettre fin à la crise du 737 MAX aux yeux du grand public – une fois reçue la certification du logiciel anti-décrochage MCAS, impliqué dans deux accidents qui ont fait 346 victimes en cinq mois chez Lion Air puis Ethiopian Airlines : « nous avons demandé à Boeing de se débarrasser de ce nom MAX. Je pense que le mot MAX restera dans les livres d’histoire comme un mauvais nom pour un avion », a-t-il déclaré le 20 janvier 2020 lors d’une conférence à Dublin. « la marque MAX est abîmée et il n’y a aucune raison pour la conserver », a-t-il ajouté.

ALC a reçu depuis décembre 2017 quinze des 150 MAX 8 et MAX 9 commandés, placés entre autres chez les compagnies aériennes Belavia, Travel Service, Sunwing ou Samoa Airways. La société de leasing basée à Los Angeles disposait fin décembre 2019 de 292 avions possédés et 85 gérés, avec dans son carnet de commandes 413 nouveaux Airbus et Boeing.

 
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Trump en veut à Boeing de lui gâcher son bilan économique, la compagnie réaffirme sa confiance dans le MAX

"Boeing, c'est une grande, grande déception pour moi", a indiqué mercredi Donald Trump en marge du Forum économique mondial de Davos. David Calhoun, le nouveau directeur général de Boeing, s'est quant à lui voulu rassurant, en affichant sa confiance dans le 737 MAX et en promettant plus de moyens aux ingénieurs.


Extrait : Donald Trump a fait part de sa "grande, grande déception" après les déboires de Boeing et s'est inquiété de leurs répercussions sur la santé de l'économie américaine, atout majeur du président américain dans sa campagne de réélection.

"Boeing, c'est une grande, grande déception pour moi", a indiqué mercredi Donald Trump dans une interview à la chaîne CNBC, donnée en marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, où est réunie l'élite économique et politique mondiale.

 
Trump en veut à Boeing de lui gâcher son bilan économique, la compagnie réaffirme sa confiance dans le MAX

"Boeing, c'est une grande, grande déception pour moi", a indiqué mercredi Donald Trump en marge du Forum économique mondial de Davos. David Calhoun, le nouveau directeur général de Boeing, s'est quant à lui voulu rassurant, en affichant sa confiance dans le 737 MAX et en promettant plus de moyens aux ingénieurs.

Extrait : Donald Trump a fait part de sa "grande, grande déception" après les déboires de Boeing et s'est inquiété de leurs répercussions sur la santé de l'économie américaine, atout majeur du président américain dans sa campagne de réélection.

"Boeing, c'est une grande, grande déception pour moi", a indiqué mercredi Donald Trump dans une interview à la chaîne CNBC, donnée en marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, où est réunie l'élite économique et politique mondiale.


du coup il va les punir ou pas?? Une taxe, par exemple :grin:
 
Montant des pertes liées au 737 MAX : "ça va être un désastre absolu", prédit un analyste

Le 737 MAX devrait causer à Boeing sa première perte annuelle en 22 ans. Le constructeur américain devrait dévoiler, ce mercredi, une évaluation des dégâts financiers engendrés depuis le début de la crise.

Extrait : Les déboires du 737 MAX ont terni la réputation de Boeing. Ils menacent désormais de détériorer ses finances. Dix mois après le début de cette crise inédite, l'avionneur devrait dévoiler, ce mercredi, une estimation de l'ardoise, qui se chiffrera en milliards de dollars.
Le constructeur aéronautique américain, qui a un nouveau patron, David Calhoun, depuis le 13 janvier, publie dans la journée ses résultats annuels, très attendus par les marchés impatients d'avoir une évaluation des dégâts financiers causés par le 737 MAX.
"Ça va être un désastre absolu", anticipe Robert Stallard, analyste chez Vertical Research.

 
Crise du Boeing 737 MAX: 18,4 milliards de dollars et perte historique

Boeing a annoncé hier une perte annuelle de 636 millions de dollars, sa première depuis 1997 et la pire de son histoire, sur un chiffre d’affaires en recul de 24%. La facture de la crise du 737 MAX atteint désormais 18,4 milliards de dollars, et la production du 787 Dreamliner va ralentir à dix exemplaires par mois.


Extrait :
La présentation le 29 janvier 2020 des résultats financiers de Boeing a démontré l’impact de la crise de son monocouloir remotorisé, dont deux accidents en cinq mois ont fait 346 victimes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines – et entrainé l’immobilisation au sol de tous les 737 MAX depuis mars 2019, et l’arrêt de sa production le weekend dernier. Le constructeur affiche une perte nette de 636 millions de dollars, contre un bénéfice de 10,1 milliards en 2018 (Boeing n’avait pas fini dans le rouge depuis 1997), avec un chiffre d’affaires en chute de 24% à 76,6 milliards de dollars. Le cash-flow opérationnel est de -2,4 milliards de dollars, précise Boeing, les liquidités et les titres négociables totalisant 10,0 milliards de dollars.

La branche Avions commerciaux a beau afficher un carnet de commandes de 5400 appareils d’une valeur de 377 milliards de dolalrs, elle enregistre une perte opérationnelle de 6,6 milliards de dollars (contre un bénéfice frôlant 8 milliards en 2018). Le chiffre d’affaires a reculé de 44% à 57,5 milliards de dollars, seulement 380 avions ayant été livrés aux compagnies aériennes contre 806 en 2018.

 
Airbus a aussi quelques soucis

Corruption : Airbus a conclu un accord de principe dans plusieurs enquêtes
L'avionneur européen poursuivi en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis annonce avoir trouvé un accord de principe avec le parquet national financier en France et avec des autorités similaires en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. On parle d'une amende historique autour de 3 milliards de dollars. Son montant sera précisé vendredi.

Le ciel se dégage quelque peu pour Airbus. L'avionneur européen a annoncé, ce mardi matin, avoir trouvé un accord de principe avec le parquet national financier (PNF) en France et avec des autorités similaires en Grande-Bretagne (SFO) et aux Etats-Unis (Doj) dans le cadre d'enquêtes pour corruption présumée.
Si l'avionneur européen déclare ne pas pouvoir en dire davantage pour des raisons juridiques cela pourrait, selon le « Financial Times », se solder pour le principal concurrent de Boeing par le versement d'environ 3 milliards de dollars de pénalités. Les accords devront encore être homologués lors d'une audience qui devrait avoir lieu avant la fin de la semaine, vraisemblablement vendredi pour la France. On connaîtra alors la clef de répartition entre les trois autorités judiciaires (PNF, SFO et Doj) et le montant exact de l'amende négociée ainsi que son mode de calcul.

Airbus sera sous étroite surveillance
Le chiffre de 3 milliards cités par le Financial Times relève d'estimations d'analystes et n'est pas commenté par Airbus. Chacun s'attend de toute façon à une amende record, la plus importante jamais passée contre un groupe industriel, l'opération « main propre » menée au sein d'Airbus depuis 2014, ayant soulevé un nombre important d'irrégularités. C'est pourquoi la justice devrait aussi décider de mettre Airbus sous étroite surveillance pendant trois ans. La sanction devrait comporter une obligation de mise en conformité confiée à l'Agence française anti-corruption (AFA). Les frais seront à la charge de l'avionneur.

Depuis le début des enquêtes en juillet 2016 , le PNF est leader sur le dossier, la loi de blocage française protégeant les secteurs économiques sensibles interdisant aux entreprises la communication de documents et renseignements d'ordre économique à des autorités étrangères.

 
Corruption : Airbus évite le pire

Airbus a accepté de payer une amende d'un montant total de 3,6 milliards d'euros à la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis afin de clore les enquêtes pour corruption qui visaient le groupe européen, selon l'accord de transaction dévoilé vendredi.

Extrait :
C'est la fin d'une grosse menace pour Airbus. Celle d'une amende colossale doublée d'une interdiction d'accès à des marchés publics pour des cas de corruption qui auraient pu compromettre l'avenir du groupe européen d'aéronautique et de défense. Il n'en sera rien.

Amende historique

Ce vendredi, les tribunaux français, britannique et américain ont validé les accords passés en début de semaine par Airbus et le Parquet national financier (PNF) français, le Serious Fraud Office (SFO) britannique et le Department of Justice (DOJ) américain en vertu desquels le groupe européen s'engage à payer des amendes d'un montant total à 3,6 milliards d'euros: 2,08 milliards en France dans le cadre d'une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP), 984 millions au Royaume-Uni et 526 millions aux États-Unis.

Aussi salée soit-elle, puisqu'elle dépasse le résultat net dégagé par le groupe en 2018 (3,1 milliards d'euros), cette amende historique dans des affaires de corruption reste largement inférieure au scénario "noir" (elle pouvait, dans le cadre d'une CJIP, grimper jusqu'à 30 % du chiffre d'affaires de l'entreprise, lequel dépassait les 65 milliards de dollars en 2018), et à celui des plus pessimistes des analystes financiers qui tablaient sur 5 milliards d'euros. Représentant grosso modo une année de "free cash flow", cette amende reste supportable pour un groupe comme qu'Airbus.
« Cela ne va pas mettre Airbus en difficulté », explique un bon connaisseur du groupe qui pourrait d'ailleurs payer l'amende en une fois.

"Il n'y a pas d'impact sur les opérations dans la mesure où il n'y a pas d'interdiction d'accès à des marchés publics. Le montant des amendes représente 3,5% de la capitalisation du groupe", commente Yan Derocles, analyste chez Oddo-BHF.

 
Airbus a aussi quelques soucis

Corruption : Airbus a conclu un accord de principe dans plusieurs enquêtes
L'avionneur européen poursuivi en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis annonce avoir trouvé un accord de principe avec le parquet national financier en France et avec des autorités similaires en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. On parle d'une amende historique autour de 3 milliards de dollars. Son montant sera précisé vendredi.

Le ciel se dégage quelque peu pour Airbus. L'avionneur européen a annoncé, ce mardi matin, avoir trouvé un accord de principe avec le parquet national financier (PNF) en France et avec des autorités similaires en Grande-Bretagne (SFO) et aux Etats-Unis (Doj) dans le cadre d'enquêtes pour corruption présumée.
Si l'avionneur européen déclare ne pas pouvoir en dire davantage pour des raisons juridiques cela pourrait, selon le « Financial Times », se solder pour le principal concurrent de Boeing par le versement d'environ 3 milliards de dollars de pénalités. Les accords devront encore être homologués lors d'une audience qui devrait avoir lieu avant la fin de la semaine, vraisemblablement vendredi pour la France. On connaîtra alors la clef de répartition entre les trois autorités judiciaires (PNF, SFO et Doj) et le montant exact de l'amende négociée ainsi que son mode de calcul.

Airbus sera sous étroite surveillance
Le chiffre de 3 milliards cités par le Financial Times relève d'estimations d'analystes et n'est pas commenté par Airbus. Chacun s'attend de toute façon à une amende record, la plus importante jamais passée contre un groupe industriel, l'opération « main propre » menée au sein d'Airbus depuis 2014, ayant soulevé un nombre important d'irrégularités. C'est pourquoi la justice devrait aussi décider de mettre Airbus sous étroite surveillance pendant trois ans. La sanction devrait comporter une obligation de mise en conformité confiée à l'Agence française anti-corruption (AFA). Les frais seront à la charge de l'avionneur.

Depuis le début des enquêtes en juillet 2016 , le PNF est leader sur le dossier, la loi de blocage française protégeant les secteurs économiques sensibles interdisant aux entreprises la communication de documents et renseignements d'ordre économique à des autorités étrangères.

Comme Airbus avait collaboré, le principe était de faire suffisamment mal pour que la compagnie s’en souvienne mais pas suffisamment pour la mettre en danger.
Les bonus vont être petits cette année chez Airbus.
 
Tous le titres parlent de l'avion brisé en deux mais n'importe quel blaireau comme moi peut voir qu'il y a trois morceaux... Bref, heureusement pas de mort semble t-il !
 
Tous le titres parlent de l'avion brisé en deux mais n'importe quel blaireau comme moi peut voir qu'il y a trois morceaux... Bref, heureusement pas de mort semble t-il !
mais non, t'es pas un blaireau, puisque tu es sur Bonjour Chine ( ou alors on est tous des blaireau) :grin: :grin:
 
Tous le titres parlent de l'avion brisé en deux mais n'importe quel blaireau comme moi peut voir qu'il y a trois morceaux... Bref, heureusement pas de mort semble t-il !
Ta récrimination a été prise en compte :
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Tous le titres parlent de l'avion brisé en deux mais n'importe quel blaireau comme moi peut voir qu'il y a trois morceaux... Bref, heureusement pas de mort semble t-il !
il y a malheureusement 3 morts et 179 blessés.
 
il y a malheureusement 3 morts et 179 blessés.
Bonjour Chris
Poser un 737 ou n'importe quel autre aeronef avec des sequences de vents arriere important et effets de cisaillement est une folie , un " Go Around " etait necessaire les pilotes des 2 appareils qui le precedait on pris cette decision , les pilotes du vol Pegasus avertis de ces 2 cas par la tour de controle etaient vraiment inconscients !
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