[Brexit] Vos pronostics

Quel sera le résultat du Brexit ?


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:)
C'est vrai que les illustrations ci-dessus manquent de statistiques.
Si on compte tous les gens qui sur ces dix dernières années ont été directeur adjoint d'une banque centrale, ou ministre, ou chef économiste, ou... dans un des pays de l'Union Européenne (28 maintenant ?), ça fait quand même beaucoup de monde. Est-ce finalement si surprenant que quelques-uns soit passés avant ou après chez Goldman Sachs ?
Bonjour Elise,
Imagine-t-on la meme chose avec une banque européenne 'infiltrant' le gouvernement américain ou Goldman Sachs infiltrant le gouvernement Chinois ?

De plus, un conseiller international n'a pas vraiment de pouvoir d'investissement.
Pouvoir d'investissement peut etre pas, mais son carnet d'adresse doit probablement faciliter beaucoup de choses...

Pour les ministres, j'ai presque fini ma statistique que j'avais commencée pour répondre à l'affirmation assez péremptoire de @Yiyuan quant au fait que les membres du conseil de l'Union (i.e., le regroupement des ministres des 28 états membres) étaient "en majorité" passés par Goldman Sachs:
Alors, pour les 22 pays (et 279 ministres) pour lesquels j'ai trouvé des renseignements, j'en arrive à une proportion de 4,7% de ministres européens qui sont, dans leur carrière, passés par une banque (et là on parle de n'importe quelle banque, pas forcément Goldman Sachs).

PS: pour être tout à fait honnête, il y a une trentaine de ministres (sur les 279) pour lesquels j'ai l'impression que les bios que j'ai trouvées sur le net n'étaient pas complètes. Disons donc qu'il doit y avoir une barre d'erreur de +/- 1% sur le chiffre que j'ai trouvé.
Bonjour Phitheb,

Ce n'est pas etonnant, le conseil europeen est bien trop difficile a 'infiltrer', les chefs d'etats sont elus .... De plus le conseil europeeen n'excerce pas de fonction législative (Article 15 du TUE). C'est bien plus efficace d'etre a la commission, ces personnes sont nommées (aucune des personne de l'infographie sur Goldman Sachs n'a été élue..), ont un mandat fixe (5 ans), sont en charge d'un seul domaine (la ou au conseil européen il faut composer avec les 28 pays..) et a une importance prépondérante sur le pouvoir législatif européen (Un acte législatif de l'Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans les cas où les traités en disposent autrement).

Enfin, le role de la Commission est de promouvoir les intérets de l'Union Européenne dans son ensemble (article 17 du TUE), c'est donc clairement ce cercle qu'il faut 'infiltrer' pour aligner les interets de l'UE avec les siens..
 
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Bonjour Phitheb,

Ce n'est pas etonnant, le conseil europeen est bien trop difficile a 'infiltrer', les chefs d'etats sont elus ....
Je réagis un peu en retard mais je voudrais revenir sur ce terme (volontairement) très anxiogène "d'infiltration". Si je me réfère à la petite fiche présentée en https://www.bonjourchine.com/threads/brexit-vos-pronostics.137802/page-10#post-657655, je vois que sur les 6 noms présentés (Barroso, Draghi, Monti, Sutherland, Issing, Christodolous), 3 d'entre eux ont rejoint Goldman Sachs après avoir exercé leurs fonctions politiques européennes. Donc là, à moins de faire preuve d'une complotite très aigue (du genre Barroso, en passant du coté obscur de la force, viendrait revenir intimider de l'extérieur ses anciens collaborateurs à l'UE), je ne vois pas en quoi il y a infiltration de quoi que ce soit (à la limite, on pourrait mettre en avant que Goldman Sachs se fasse "infiltrer" par l'UE, mais je doute que c'est cela que les sites europhobes veulent mettre en avant). Ce que l'on pourrait reprocher à ces 3 personnes c'est leur goût pour l'argent facile (ce que je serais prêt à faire), mais c'est un tout autre débat.
Reste donc une très très très longue liste de 3 noms: Draghi, Monti et Christodoulos. Sur ces 3 noms, l'un d'entre eux (Monti) a lui aussi exercé sa principale activité européenne (commissaire européen) avant d'aller chez G.S. Depuis lors, il a un rôle beaucoup plus en retrait avec son groupe "Spinelli". Un autre d'entre eux, Petros Christodoulou (et non "Christodoulos"), n'a, à ma connaissance, jamais exercé aucune fonction à l'UE(*). Reste donc 1 seul nom comme bona fide "infiltrant" (enfin, "infiltrant" potentiel!) de GS à l'UE: Draghi. Et encore, sachant que Draghi a comme responsabilité de gérer la Banque Centrale Européenne, le fait qu'il ait auparavant eu une expérience dans une grande banque privée n'est pas si hallucinant que cela.

Bref, tout ça me parait quand même super léger et un peu délirant (aussi délirant que d'affirmer que le conseil de l'Union est majoritairement constitué d'anciens de G.S., quand la vraie proportion est sans doute de 1 ou 2%)

(*)EDIT: juste histoire de gagner du temps et d'anticiper sur le fait que quelqu'un vienne pointer que Christodoulou (et GS) a joué un rôle (pas reluisant) dans l'entrée de la Grèce dans la zone euro. Je suis au courant de tout cela (et c'est d'ailleurs "la" grosse embrouille avérée impliquant G.S.), mais ça ne change pas le fait que ce type n'a jamais bossé dans une institution européenne. Ou sinon, si vous voulez inclure Christodoulou dans la "liste noire", il faudrait alors comparer la taille de cette liste noire "G.S.", non pas à celle des hauts responsables des institutions européennes, mais à celle de l'ensemble de tous les responsables européens ayant exercé, dans leur pays, de hautes responsabilités politiques ou financières à un moment donné (soit à leur entrée dans l'UE, soit après). Et, sans avoir fait le calcul, je suis prêt à parier qu'on va retomber sur des ratios de moins de 1 ou 2%
 
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Je réagis un peu en retard mais je voudrais revenir sur ce terme (volontairement) très anxiogène "d'infiltration". Si je me réfère à la petite fiche présentée en https://www.bonjourchine.com/threads/brexit-vos-pronostics.137802/page-10#post-657655, je vois que sur les 6 noms présentés (Barroso, Draghi, Monti, Sutherland, Issing, Christodolous), 3 d'entre eux ont rejoint Goldman Sachs après avoir exercé leurs fonctions politiques européennes. Donc là, à moins de faire preuve d'une complotite très aigue (du genre Barroso, en passant du coté obscur de la force, viendrait revenir intimider de l'extérieur ses anciens collaborateurs à l'UE), je ne vois pas en quoi il y a infiltration de quoi que ce soit (à la limite, on pourrait mettre en avant que Goldman Sachs se fasse "infiltrer" par l'UE, mais je doute que c'est cela que les sites europhobes veulent mettre en avant). Ce que l'on pourrait reprocher à ces 3 personnes c'est leur goût pour l'argent facile (ce que je serais prêt à faire), mais c'est un tout autre débat.
Reste donc une très très très longue liste de 3 noms: Draghi, Monti et Christodoulos. Sur ces 3 noms, l'un d'entre eux (Monti) a lui aussi exercé sa principale activité européenne (commissaire européen) avant d'aller chez G.S. Depuis lors, il a un rôle beaucoup plus en retrait avec son groupe "Spinelli". Un autre d'entre eux, Petros Christodoulou (et non "Christodoulos"), n'a, à ma connaissance, jamais exercé aucune fonction à l'UE(*). Reste donc 1 seul nom comme bona fide "infiltrant" (enfin, "infiltrant" potentiel!) de GS à l'UE: Draghi. Et encore, sachant que Draghi a comme responsabilité de gérer la Banque Centrale Européenne, le fait qu'il ait auparavant eu une expérience dans une grande banque privée n'est pas si hallucinant que cela.

Bref, tout ça me parait quand même super léger et un peu délirant (aussi délirant que d'affirmer que le conseil de l'Union est majoritairement constitué d'anciens de G.S., quand la vraie proportion est sans doute de 1 ou 2%)

(*)EDIT: juste histoire de gagner du temps et d'anticiper sur le fait que quelqu'un vienne pointer que Christodoulou (et GS) a joué un rôle (pas reluisant) dans l'entrée de la Grèce dans la zone euro. Je suis au courant de tout cela (et c'est d'ailleurs "la" grosse embrouille avérée impliquant G.S.), mais ça ne change pas le fait que ce type n'a jamais bossé dans une institution européenne. Ou sinon, si vous voulez inclure Christodoulou dans la "liste noire", il faudrait alors comparer la taille de cette liste noire "G.S.", non pas à celle des hauts responsables des institutions européennes, mais à celle de l'ensemble de tous les dirigeants européens ayant exercé, dans leur pays, de hautes responsabilités politiques ou financières à un moment donné (soit à leur entrée dans l'UE, soit après). Et, sans avoir fait le calcul, je suis prêt à parier qu'on va retomber sur des chiffres de l'ordre de 1 ou 2%
Tout va bien alors :)
 
Tout va bien alors :)
ah benh mince alors, je suis tellement bluffé par cette argumentation pointue et quantifiée, que je ne peux qu'être convaincu.

Allez Alplob, je te connais suffisamment pour savoir que tu vaux mieux que ce genre de bottage en touche (avec un faux sous entendu en lieu et place de raisonnement) plus fréquent chez d'autres BJChinois, mais pas chez toi. Vas y, challenge moi, envoie moi dans mes cordes avec de vrais arguments (tu l'as déjà fait dans le passé).

(Bon, d'un autre côté, je pars dans 1 heure en vacances pour 3 semaines dans un endroit presque sans internet, je lirai donc tes arguments à mon retour)
 
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Capture d’écran 2016-08-19 à 14.58.35.png
 
Ces Britanniques qui veulent garder un passeport d’un pays de l’UE

LE MONDE du 25 août 2016

Thomas Harding n’a pas dormi dans la nuit du 23 au 24 juin, lors du dépouillement des résultats du référendum sur la sortie ou le maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne (UE).

« J’étais à Venise [Italie] et j’ai regardé la télévision toute la nuit, se souvient-il.Vers 6 heures du matin, quand les résultats ont été annoncés, j’étais bouleversé. J’ai tout de suite pensé que je ne pourrais sans doute plus aller travailler ou vivre facilement dans vingt-sept pays, et ma fille non plus. »

Quelques heures plus tard, le Britannique, un écrivain vivant dans un petit village du sud de l’Angleterre, est passé à l’action. « J’ai appelé l’ambassade d’Allemagne et je leur ai dit que je voulais demander la restauration de ma nationalité. »

La Constitution allemande, rédigée peu après la seconde guerre mondiale, autorise tous les descendants des personnes rendues apatrides par le régime nazi entre 1933 et 1945 à reprendre leur nationalité. L’arrière-grand-père de Thomas Harding, Alfred Alexander, était un médecin juif très connu à Berlin, qui comptait parmi ses patients Albert Einstein et Marlene Dietrich. En 1935, il a fui l’oppression et s’est réfugié au Royaume-Uni.

Lien retiré
Cette histoire, que Thomas Harding a peu entendue quand il était enfant – « On n’en parlait pas à la maison » –, va lui permettre de rester européen. Son avocat termine de réunir les différents papiers nécessaires pour prouver son origine, et il retrouvera la nationalité de ses aïeux, dont il ne parle pas la langue.

Il conservera aussi la nationalité britannique. « Le premier objectif est pratique. Je veux pouvoir bénéficier de la libre circulation, pouvoir aller m’installer un an en Italie si je veux. Mais il y a aussi un aspect émotionnel, pour dire que je me sens européen. »

N’exagère-t-il pas les risques ? Après tout, imaginer un système de visas pour aller dans les pays européens reste improbable. « Pour faire du tourisme, peut-être, mais si je veux m’installer quelque part pour longtemps ? J’ai des amis américains qui ont été expulsés du Royaume-Uni. Ce n’est pas si simple… »

M. Harding est loin d’être un cas isolé. Depuis le vote en faveur du Brexit, des milliers de Britanniques utilisent leurs liens avec d’autres pays européens pour, eux aussi, demander une naturalisation. Toutes les ambassades débordent de demandes de renseignements : Pays-Bas, Autriche, Pologne, Suède, France, Portugal, toutes font état d’un intérêt croissant depuis le 24 juin.

A l’ambassade de Suède, les demandes de naturalisation ont brièvement été multipliées par sept, pour atteindre 150 par semaine, avant de redescendre à environ deux fois plus qu’avant le vote. Du côté de l’Autriche, les requêtes ont doublé. L’ambassade des Pays-Bas a reçu dix fois plus de demandes de renseignements que d’habitude. Côté français, seuls 35 demandes de naturalisation ont été déposées depuis le Brexit, mais c’est parce que les dossiers sont longs à préparer : les demandes de renseignement ont en revanche fortement progressé.


https://pan.baidu.com/s/1gfman9T
 
ah benh mince alors, je suis tellement bluffé par cette argumentation pointue et quantifiée, que je ne peux qu'être convaincu.

Allez Alplob, je te connais suffisamment pour savoir que tu vaux mieux que ce genre de bottage en touche (avec un faux sous entendu en lieu et place de raisonnement) plus fréquent chez d'autres BJChinois, mais pas chez toi. Vas y, challenge moi, envoie moi dans mes cordes avec de vrais arguments (tu l'as déjà fait dans le passé).

(Bon, d'un autre côté, je pars dans 1 heure en vacances pour 3 semaines dans un endroit presque sans internet, je lirai donc tes arguments à mon retour)
Salut Phitheb,

J'espere que tu as passe de bonnes vacances!
Voici quelques raisons pour lesquelles le recrutement de Barroso a Goldman Sachs pose de gros problème de déontologie:

#1 Tout d'abord j'ai le sentiment que tu consideres ces personnes comme isolées, indépendantes de leur environnement, un peu comme un robot ou des atomes. Moi je pense qu'au contraire qu'il reste des hommes avec leurs forces, et leurs faiblesses, notamment lorsqu'il y a tellement d'argent, de pouvoir et d'impunité. Pour donner une comparaison (mais je sais que comparaison n'est pas raison), c'est un peu le meme type d'environnement qu'a la FIFA et au CIO, qui ont été marque par des conflits d'intérets/corruption, le tout avec un immense sentiment d'impunité.
Apres tout, sa pension de retraite généreuse d'ancien president de la commission devait justement le mettre a l'abri de telles tentations..

#2 J'ai peine a croire que l'on arrive a ce niveau de responsabilité sans etre accompagné par une sorte d'équipe ou d'administration (un peu comme on parle d' "administration Obama"), ou pour le moins de soutiens plus ou moins proches d'un point de vue hiérarchique/organisationnel. C'est déja comme le cas dans les groupes, lorsqu'un nouveau PDG est nommé, il est tres fréquent qu'il arrive avec "ses hommes" de confiance qui remplacent l'administration précédente. Tous les réseaux et pouvoirs d'influence de ces "fideles" nous dépasse complètement... Donc limiter ce problème de cette nomination au seul cas Barroso revient a réduire l'ampleur de ce scandale.

#3 Barroso a quand meme une sacrée réputation atlantiste, et ce depuis longtemps (il est passé de leader des étudiants Maoïstes portugais a étudiant a Georgetown en 1 an a peine) et son bilan lorsqu'il est a mon sens exceptionel, surtout qu'il a fait tout ca en a peine 2 ans!:
  1. il a annulé la commande portugaise de l'A400M pour acheter des avions américains a la place
  2. il a soutenu tres vivement l'invasion de l'Irak en 2003 au point d'organiser la conférences des Acores quelques jours avant l'invasion
  3. il a essaye de vendre la compagnie pétroliere nationale portugaise Galp de gré a gré au groupe Carlyle (lié a la famille Bush, et dont le CEO a l'époque était Frank Carlucci, ancien ambassadeur américain au Portugal au moment ou Barroso était leader des étudiants Maoïstes et a obtenu une bourse pour étudier a Georgetown - quel hasard :))
Purée, pour un gars qui juste apres a été nomme President de la Commission Européenne - et donc censé diriger un ensemble politique qui "pese", et par consequent indépendant-, je trouve que c'est fort quand meme! Et ce mec est maintenant a la tete de la principale banque d'affaires américaine en Europe et on devrait trouver ca normal!

#4 Goldman Sachs influe les institutions européennes en finançant divers lobbys et think tank. Je sais que tu adores ce sujet, donc voici quelques sources:
http://www.telegraph.co.uk/news/201...n-union-campaign-is-part-funded-by-goldman-s/
http://www.ft.com/cms/s/0/b168d094-bfb1-11e5-9fdb-87b8d15baec2.html
https://www.cer.org.uk/corporate-donors#tabs
http://www.latribune.fr/economie/un...plie-ses-depenses-par-14-en-un-an-472742.html
Donc, le fait de recruter l'ancien président de la commission (ou tout autre ancien fonctionnaire de l'UE) ou de placer un de ses anciens employés est un acte qui n'est pas exactement innocent et désinteressé..

Enfin, je terminerai mon poste avec une question "Imagine-t-on le General De Gaulle se faire embaucher par une banque d'affaires américaine?" :)

PS:
Et encore, sachant que Draghi a comme responsabilité de gérer la Banque Centrale Européenne, le fait qu'il ait auparavant eu une expérience dans une grande banque privée n'est pas si hallucinant que cela.
Une banque d'affaire et une banque centrale ont des objectifs complètement différents. Une banque d'affaire cherche a faire du profit la ou une banque centrale doit etre au service de sa population (par exemple le mandat de la banque centrale américaine est la stabilité des prix et le plein emploi, la ou la banque centrale a juste la stabilité des prix comme objectif...). Et puis a-t-on deja vu une banque centrale vouloir "exercer l'activité de fourniture de gaz" ?
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2010/1/19/DEVE1001862A/jo
 
Je lis ton post un peu en retard, désolé. En tous cas, merci d'avoir pris la peine de développer tes arguments en profondeur (même si je ne suis pas convaincu ;))
Salut Phitheb,
J'espere que tu as passe de bonnes vacances!
Excellentes, merci. 3 semaines dans une cabane au bord d'un lac, sans eau ni électricité et quasi aucun internet. Ca fait du bien (bon pas trop longtemps quand même)
,
#1 Tout d'abord j'ai le sentiment que tu consideres ces personnes comme isolées, indépendantes de leur environnement, un peu comme un robot ou des atomes. Moi je pense qu'au contraire qu'il reste des hommes avec leurs forces, et leurs faiblesses, notamment lorsqu'il y a tellement d'argent, de pouvoir et d'impunité. Pour donner une comparaison (mais je sais que comparaison n'est pas raison), c'est un peu le meme type d'environnement qu'a la FIFA et au CIO, qui ont été marque par des conflits d'intérets/corruption, le tout avec un immense sentiment d'impunité.
Apres tout, sa pension de retraite généreuse d'ancien president de la commission devait justement le mettre a l'abri de telles tentations..
Barroso n'est pas un homme seul, certes certes, mais je ne vois pas le rapport avec le sujet qui nous préoccupe.
Et, oui, Barroso avait sans doute largement assez d'argent pour ne pas avoir besoin de pointer chez G-S, et pourtant, oui, il le fait quand même. Mais je ne vois absolument pas en quoi le fait que Barroso n'avait pas "besoin" de cet argent soit la preuve d'un complot caché ou d'un deal obscur secret. Lhistoire est, hélas, riche en exemple de gens déjà riches et qui ont pourtant cédé à l'appat d'un encore plus gros gain. Car si je suis ton raisonnement, alors un joueur de foot qui aurait trouvé un bon salaire dans un club n'aurait aucune raison d'aller trouver un encore plus gros salaire ailleurs (et pourtant ils le font tous). En résumé, le fait d'avoir de l'argent n'immunise pas de l'envie d'avoir encore plus, du moins pour certaines personnes (je veux quand même croire qu'il y a des hommes suffisamment intègres pour savoir se contenter de beaucoup sans chercher à avoir encore plus).
Si donc tu veux me faire dire que Barroso n'est sans doute pas un type très éthique ou, en tous cas, désintéressé, je suis prêt à te suivre. Mais je ne vois pas ce que tout cela à à voir avec une quelconque infiltration de G-S dans l'UE: Goldman Sachs a recruté un ancien haut responsable de l'UE, sans doute pour plein de brouzouf, et c'est sans doute le signe que le dit ancien responsable n'est pas quelqu'un de très glorieux...point barre.
Quant au fait que Barroso n'est pas "seul", je ne vois pas où est "l'infiltration" de G-S là dedans, à moins de sombrer dans les théories ultra-naïves du genre "Barroso a des réseaux et des amis à la commission, et G-S va téléguider Barroso qui va lui même téléguider tous ses amis, etc...". Et, même si on arrivait à adhérer à ce scenario digne d'un mauvais film d'Oliver Stone (un film d'Oliver Stone, quoi), il a méchamment "backfired" vus la volée de bois vert que s'est pris Barroso par la quasi-totalité des hauts responsable de l'UE et le bashing intense qu'il a subi de la part de tous les médias...Je ne vois pas trop ce qu'il va pouvoir téléguider après ça.
#2 J'ai peine a croire que l'on arrive a ce niveau de responsabilité sans etre accompagné par une sorte d'équipe ou d'administration (un peu comme on parle d' "administration Obama"), ou pour le moins de soutiens plus ou moins proches d'un point de vue hiérarchique/organisationnel. C'est déja comme le cas dans les groupes, lorsqu'un nouveau PDG est nommé, il est tres fréquent qu'il arrive avec "ses hommes" de confiance qui remplacent l'administration précédente. Tous les réseaux et pouvoirs d'influence de ces "fideles" nous dépasse complètement... Donc limiter ce problème de cette nomination au seul cas Barroso revient a réduire l'ampleur de ce scandale.
Ici également, je ne vois pas la pertinence de ton argument sur une quelconque infiltration de G-S dans l'UE.
Car même si Barroso était effectivement accompagné de ses hommes de confiance et de son réseau quand il était haut responsable de l'UE, tu dis toi même que ces hommes et ces réseaux vont être remplacés par l'équipe qui lui succèdera, donc il n'a plus personne à "téléguider" dans la maison.
Et si, comme tu le dis, son arrivée à G-S s'accompagne de celles de ses "fidèles", so what? Si ces "fidèles" ne sont plus dans les hautes sphères de l'UE, où est l'infiltration?
Et puis, même si ton argument tenait la route, alors il devrait *également* être appliqué à *tous* les anciens responsables de l'UE qui entament ensuite une nouvelle carrière, et pas seulement aux très rares qui vont chez GS. Eux aussi devraient donc être considérés avec leurs "fidèles", ce qui ne changerait pas, in fine la proportion qu'aurait G-S parmi les "ex" hauts responsables de l'UE.
#3 Barroso a quand meme une sacrée réputation atlantiste, et ce depuis longtemps (il est passé de leader des étudiants Maoïstes portugais a étudiant a Georgetown en 1 an a peine) et son bilan lorsqu'il est a mon sens exceptionel, surtout qu'il a fait tout ca en a peine 2 ans!:
  1. il a annulé la commande portugaise de l'A400M pour acheter des avions américains a la place
  2. il a soutenu tres vivement l'invasion de l'Irak en 2003 au point d'organiser la conférences des Acores quelques jours avant l'invasion
  3. il a essaye de vendre la compagnie pétroliere nationale portugaise Galp de gré a gré au groupe Carlyle (lié a la famille Bush, et dont le CEO a l'époque était Frank Carlucci, ancien ambassadeur américain au Portugal au moment ou Barroso était leader des étudiants Maoïstes et a obtenu une bourse pour étudier a Georgetown - quel hasard :)) /// Purée, pour un gars qui juste apres a été nomme President de la Commission Européenne - et donc censé diriger un ensemble politique qui "pese", et par consequent indépendant-, je trouve que c'est fort quand meme! Et ce mec est maintenant a la tete de la principale banque d'affaires américaine en Europe et on devrait trouver ca normal!
Là je dois dire que je ne comprends absolument pas l'argument.
Ce que tu fais implicitement ici c'est, de fait, l'équivalence entre "Atlantiste" et "infiltré par Goldman Sachs".
Que Barroso soit de tendance atlantiste, qu'il ait pris des mesures assez "libérales" dans le passé, oui je suis plutôt d'accord, but so what? Le courant atlantiste est un courant qui a toujours existé au sein de l'union, au côté de nombreux autres courants d'idée qui ont fait l'histoire de l'UE. Mais, encore une fois, quel est le rapport avec une infiltration de G-S dans l'union? Est ce à dire que tous les atlantistes sont des pions de G-S? Que l'idée atlantiste n'existerait que grâce aux brouzouf et aux manoeuvres de l'ombre des banques US?

Et même si on te suivait dans cette description de Barroso-grand-méchant-libéral-atlantiste, la conclusion logique de ton argument serait qu'il était *déjà* ce grand-méchant avant d'être embauché par G-S, et que cette embauche n'a donc *rien* changé à cela (à part le fait qu'il n'a maintenant plus de responsabilités à l'UE).
#4 Goldman Sachs influe les institutions européennes en finançant divers lobbys et think tank. Je sais que tu adores ce sujet, donc voici quelques sources:
http://www.telegraph.co.uk/news/201...n-union-campaign-is-part-funded-by-goldman-s/
http://www.ft.com/cms/s/0/b168d094-bfb1-11e5-9fdb-87b8d15baec2.html
https://www.cer.org.uk/corporate-donors#tabs
http://www.latribune.fr/economie/un...plie-ses-depenses-par-14-en-un-an-472742.html
Donc, le fait de recruter l'ancien président de la commission (ou tout autre ancien fonctionnaire de l'UE) ou de placer un de ses anciens employés est un acte qui n'est pas exactement innocent et désinteressé..
Mais qui a dit que le recrutement de Barroso était un acte "désintéressé" de G-S? Si G-S l'a recruté, c'est qu'elle y trouve un intérêt, c'est l'évidence (c'est d'ailleurs, il me semble, le principe même de n'importe quelle embauche dans une boîte: la boîte y trouve un intérêt. Je n'ai jamais entendu parler d'embauches "désintéressées" dans une entreprise). Mais je peux penser à quantité d'autres raisons pour cette embauche que "moi G-S je veux infiltrer l'UE grâce à Barroso"... Par ex., le simple prestige, en terme d'image, d'accrocher le nom "Barroso" à son tableau de chasse, ou la crédibilité que ce nom peut (à tord ou à raison) apporter à la boîte, etc...
Quant au fait que G-S fasse du lobbying auprès de l'UE, je suis bien prêt à le croire. Mais c'est un des lobbying parmi tant d'autres (le lobby des industries pétrolières, celui des industries chimiques ou cosmétiques, le lobby anti-nucléaire, le lobby nucléaire, le lobby pro ou anti avortement, le lobby pro-israélien, le lobby pro-palestinien, etc..., etc...).

Comprends moi bien, je suis moi aussi assez choqué de l'embauche de Barroso à Goldman Sachs. Je trouve ça assez lamentable. Mais c'est, pour moi, beaucoup plus lamentable du point de vue de Barroso (mettant en lumière un appât du (gros) gain assez malsain) que du point de vue de G-S (qu'un grand groupe international cherche à "accrocher" un nom prestigieux, après tout, c'est de bonne (ou mauvaise) guerre).
 
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Enfin, je terminerai mon poste avec une question "Imagine-t-on le General De Gaulle se faire embaucher par une banque d'affaires américaine?" :)
ah, l'amour vache Fillon/Sarko...

Bon, blague à part, ma réponse à ta question serait, bien sur: "non". Mais tout ce que cela voudrait dire est que le Général de Gaulle était un politicien moins vénal que Baroso, ce que, je pense, pas grand monde ne conteste.
Par contre, au delà de ça, ceci ne constitue même pas le commencement du début d'une preuve que G-S a infiltré la commission.C'est du HS de ce point de vue.
Mais bon, je m'aperçois que je suis en train de réagir un peu trop sérieusement à ce qui n'était qu'une boutade de fin de post.
Dans ce cas, je ne résiste pas au plaisir de finir mon propre post par une autre boutade:
"Imagine t'on Barroso essayer de totalement contrôler tout l'audio-visuel de son pays"?
(à 40s)
 
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Car si je suis ton raisonnement, alors un joueur de foot qui aurait trouvé un bon salaire dans un club n'aurait aucune raison d'aller trouver un encore plus gros salaire ailleurs (et pourtant ils le font tous).
Le salaire de Barroso ne m'a pas (encore) choqué puisqu'il n'a pas été communiqué. Tu te trompes de débat a mon sens. Surtout que tu compares un ex-président de la commission européenne a un simple footballeur. J'ai encore une idée assez haute de la politique pour faire la distinction entre les deux, et notamment sur la déontologie de leur professions respectives. C'est le point de depart de ma réflexion.

Si donc tu veux me faire dire que Barroso n'est sans doute pas un type très éthique ou, en tous cas, désintéressé, je suis prêt à te suivre. Mais je ne vois pas ce que tout cela à à voir avec une quelconque infiltration de G-S dans l'UE: Goldman Sachs a recruté un ancien haut responsable de l'UE, sans doute pour plein de brouzouf, et c'est sans doute le signe que le dit ancien responsable n'est pas quelqu'un de très glorieux...point barre.
Quant au fait que Barroso n'est pas "seul", je ne vois pas où est "l'infiltration" de G-S là dedans, à moins de sombrer dans les théories ultra-naïves du genre "Barroso a des réseaux et des amis à la commission, et G-S va téléguider Barroso qui va lui même téléguider tous ses amis, etc...". Et, même si on arrivait à adhérer à ce scenario digne d'un mauvais film d'Oliver Stone (un film d'Oliver Stone, quoi), il a méchamment "backfired" vus la volée de bois vert que s'est pris Barroso par la quasi-totalité des hauts responsable de l'UE et le bashing intense qu'il a subi de la part de tous les médias...Je ne vois pas trop ce qu'il va pouvoir téléguider après ça.
Pourquoi parles-tu de complot? Ok, j'ai utilisé le verbe "infiltrer" qui peut peut-etre preter a confusion, j'aurai du utiliser "placer", "excercer son influence", .... Alors je l'écris clairement: il n'y a pas de complot secret ou quoi que soit de similaire. Par contre, il y a une stratégie de Goldman Sachs (et de bien d'autres entreprises américaines, notamment financieres) afin de s'adapter a la situation politique pour en tirer profit. Il n'y a rien d'étonnant en soit, ni de révolutionnaire, ce principe n'est pas nouveau. Les malversations des entreprises ont toujours existé sous des formes différentes certes (comme celles montrées dans The Informant! par exemple), a la mesure de leurs pouvoirs. Les multinationales américaines ont utilisé et utilise disons beaucoup de moyens pour arriver a leurs fins.

La "volée de bois vert" m'a bien fait rire. Comme on dit, ca lui en a touché une sans faire bouger l'autre voyons, ils (Barroso et son employeur) n'en ont rien a faire, ils l'avaient meme probablement anticipée, ils ont simplement attendu que ca se calme et que tout le monde oublie. La preuve, a-t-il fait une déclaration pour expliquer ses prérogatives/objectifs chez Goldman Sachs? Pour clarifier que les intérêts de l'union européenne ne seront pas affectés? .. En deux mois, rien, que dalle. Et ce sentiment d'impunité n'est pas nouveau, c'est le meme qui existe dans les organisation internationales de type FIFA/CIO.

C'est tellement vrai que "Le Médiateur européen a demandé mardi officiellement au président de la Commission de «clarifier» la situation de son prédécesseur" il y a deux jours:
http://www.lefigaro.fr/internationa...IG00151-les-ennuis-de-barroso-s-aggravent.php

Le backfire que tu mentionnes (lequel d'ailleurs?) était tout au mieux un écran de fumée destiné a réconforter les européistes! J'attire ton attention sur le nom commun utilisé dans l'article pour qualifier Goldman Sachs: l'adversaire. Ce n'est pas Alplob qui l'a écrit, ce n'est ni Francois Asselineau, ce n'est pas non plus n'importe quel découvreur de complot international, non, c'est le correspondant du Figaro a Bruxelles.

Il y a d'ailleurs tres peu d'articles (si ce n'est aucun) expliquant pourquoi et en quoi cette nomination est choquante, tous ne relatent en fait que la nomination en tant que telle avec des témoignages de personnes choquées et cela ne va pas beaucoup plus loin...

Ici également, je ne vois pas la pertinence de ton argument sur une quelconque infiltration de G-S dans l'UE.
Car même si Barroso était effectivement accompagné de ses hommes de confiance et de son réseau quand il était haut responsable de l'UE, tu dis toi même que ces hommes et ces réseaux vont être remplacés par l'équipe qui lui succèdera, donc il n'a plus personne à "téléguider" dans la maison.
Et si, comme tu le dis, son arrivée à G-S s'accompagne de celles de ses "fidèles", so what? Si ces "fidèles" ne sont plus dans les hautes sphères de l'UE, où est l'infiltration?
Et puis, même si ton argument tenait la route, alors il devrait *également* être appliqué à *tous* les anciens responsables de l'UE qui entament ensuite une nouvelle carrière, et pas seulement aux très rares qui vont chez GS. Eux aussi devraient donc être considérés avec leurs "fidèles", ce qui ne changerait pas, in fine la proportion qu'aurait G-S parmi les "ex" hauts responsables de l'UE.
C'est assez dur de répondre a ca car j'ai l'impression que tu dis que les réseaux d'influence n'existent pas, ou alors qu'ils ne sont pas efficaces (en considérant en gros tout ca comme des additions d'énergie a somme nulle - avec une approche de sciences dures, alors qu'a l'evidence on est dans de la science molle) , et puis surtout tu ne vois qu'a travers l'oeil du complot du grand satan... Beaucoup de réseau/cercles d'influence existent, ne serait-ce qu'au niveau francais (les promotions de l'ENA, et notamment la promotion Voltaire - il y a eu besoin une reunion secrete au BDE pour ca Phitheb?), les réseaux des anciens des différentes grandes écoles dans les entreprises industrielles publiques, ...Pourquoi penses-tu que ce serait different au niveau européen? D'autant plus que ces gens (au sens large, de tous les fonctionnaires/économistes/...) qui travaillent dans les institutions européennes sont "hors-sol", et se côtoient tous dans les memes lieux a longueurs d'années..


Là je dois dire que je ne comprends absolument pas l'argument.
Ce que tu fais implicitement ici c'est, de fait, l'équivalence entre "Atlantiste" et "infiltré par Goldman Sachs".
Que Barroso soit de tendance atlantiste, qu'il ait pris des mesures assez "libérales" dans le passé, oui je suis plutôt d'accord, but so what? Le courant atlantiste est un courant qui a toujours existé au sein de l'union, au côté de nombreux autres courants d'idée qui ont fait l'histoire de l'UE. Mais, encore une fois, quel est le rapport avec une infiltration de G-S dans l'union? Est ce à dire que tous les atlantistes sont des pions de G-S? Que l'idée atlantiste n'existerait que grâce aux brouzouf et aux manoeuvres de l'ombre des banques US?

Et même si on te suivait dans cette description de Barroso-grand-méchant-libéral-atlantiste, la conclusion logique de ton argument serait qu'il était *déjà* ce grand-méchant avant d'être embauché par G-S, et que cette embauche n'a donc *rien* changé à cela (à part le fait qu'il n'a maintenant plus de responsabilités à l'UE).
En effet, tu es passe complètement a coté de mon argument, je vais donc ré-expliquer les trois chefs d'oeuvre qu'il a réalisé en tant que premier ministre du Portugal en moins de deux ans (juste avant de devenir président de la commission européenne, choisi officiellement principalement par Blair et par Aznar, qui avaient tous les deux comme chacun sait une certaine proximité avec le locataire de la maison blanche de l'époque):
  1. il a annulé la commande portugaise de l'A400M pour acheter des avions américains a la place: on nous rabâche pourtant les oreilles que l'union européenne doit etre indépendante et disposer de ses propres moyens de défense afin d'etre autonome militairement pour "peser" (ca je suis d'accord). Les avions de transport sont particulièrement stratégiques pour déployer les forces armées. Or, l'Europe n'avait pas ce type d'avion et a décidé de lancer ce programme auquel devait participer le Portugal. Le retrait du Portugal au cours du projet a donc porté atteinte aux intérêts de la défense de l'union européenne pour le profit des américains. C'est clair je pense.
  2. il a soutenu tres vivement l'invasion de l'Irak en 2003 au point d'organiser la conférences des Acores quelques jours avant l'invasion. L'invasion de l'Irak - bafouant le droit international - a été faite a l'initiative et pour les intérets de qui?
  3. il a essayé de vendre la compagnie pétrolière nationale portugaise Galp de gré a gré au groupe Carlyle. Etant donne que tu as utilisé le terme "libéral", j'ai l'impression que tu consideres ca comme une privatisation banale et quelconque.. Mais ca n'en était pas une. De gré a gré, cela signifie que la vente se fait par négociations exclusives. Il n'y a donc pas eu d'offre publique, d'enchère, etc... C'est tres tres loin d'etre liberal comme procédé! Heureusement cela a fait scandale au Portugal et cela ne s'est pas finalement pas fait..
La conclusion de tout ca, c'est que Barroso a bradé les intérêts Portugais et Européens aux profits des américains lorsqu'il était aux commandes de son propre pays. Cela ne me donne vraiment pas confiance dans son action chez Goldman Sachs, dont les intérêts ne sont pas vraiment pas alignés avec ceux des peuples européens.

Mais qui a dit que le recrutement de Barroso était un acte "désintéressé" de G-S? Si G-S l'a recruté, c'est qu'elle y trouve un intérêt, c'est l'évidence (c'est d'ailleurs, il me semble, le principe même de n'importe quelle embauche dans une boîte: la boîte y trouve un intérêt. Je n'ai jamais entendu parler d'embauches "désintéressées" dans une entreprise). Mais je peux penser à quantité d'autres raisons pour cette embauche que "moi G-S je veux infiltrer l'UE grâce à Barroso"... Par ex., le simple prestige, en terme d'image, d'accrocher le nom "Barroso" à son tableau de chasse, ou la crédibilité que ce nom peut (à tord ou à raison) apporter à la boîte, etc...
Tout cela est touchant de naïveté :). Tu penses sincèrement que la premiere banque d'affaires mondiale a besoin d'un "Prestige", d'un "Nom", d'une "Crédibilité" supplémentaires ?


Comprends moi bien, je suis moi aussi assez choqué de l'embauche de Barroso à Goldman Sachs. Je trouve ça assez lamentable. Mais c'est, pour moi, beaucoup plus lamentable du point de vue de Barroso (mettant en lumière un appât du (gros) gain assez malsain) que du point de vue de G-S (qu'un grand groupe international cherche à "accrocher" un nom prestigieux, après tout, c'est de bonne (ou mauvaise) guerre).
C'est la deuxième fois que tu parles de l'argent que va toucher va Barroso pour son role au sein de Goldman Sachs, et que c'est le principal problème dans cette affaire selon toi. Ok, pourquoi pas.
C'est fou que les Européistes ont complètement oublié qu'il y a des intérêts européens a défendre, alors que la somme d'argent que va toucher Barroso au final ne regarde que lui-meme, tout comme pour un footballeur....


Bon, blague à part, ma réponse à ta question serait, bien sur: "non". Mais tout ce que cela voudrait dire est que le Général de Gaulle était un politicien moins vénal que Baroso, ce que, je pense, pas grand monde ne conteste.
Je ne pense pas que "moins vénal" soit approprié, je dirai plutôt "plus integre", voir meme "indépendant". Exactement ce dont manque cruellement les classes politiciennes francaises et européennes.

Par contre, au delà de ça, ceci ne constitue même pas le commencement du début d'une preuve que G-S a infiltré la commission.
Je réitère donc ma question que j'avais posé quelques posts plus hauts: imagine-t-on la meme chose chez les Russes et chez les Chinois?

"Imagine t'on Barroso essayer de totalement contrôler tout l'audio-visuel de son pays"?
C'est ta facon a toi de rappeler que l'UPR malgré 11,951 adhérents a jour de cotisation, 58,221 likes Facebook, 189 046 voix aux dernières régionales et des conferences disponibles sur Youtube/Dailymotion vues plusieurs centaines de milliers de fois n'a pas de droit de cité dans le paysage médiatique français? :)
En fait, je ne suis pas sur que le niveau du contrôle politique sur l'audiovisuel français ait vraiment changé depuis De Gaulle, seule la méthode utilisée a changé, notamment dans les années 80.
 
Dernière édition:
Video Youtube,
Comment Youtube m’a menacée pour plaire au Président Juncker.

Ajoutée le 18 sept. 2016
" Entre influence, manipulation et censure, j’ai choisi de refuser le rôle de potiche qui m’étais réservée pour interviewer Juncker comme jeune Youtubeuse, et de surprendre Juncker et Youtube en direct avec des vraies questions sur l’Europe que vous m’aviez posées sur Internet : scandale luxleaks, pouvoir des lobbys, interdiction des produits chimiques et Europe, Barroso à Goldman Sachs, etc.
Je n’aurais pas pu résister et aller au bout de cette aventure sans mes complices Raj de la chaîne Autodisciple pour être mon faux assistant et pour les caméras cachées, et Ludo, Xav et Steph de la chaîne Osons Causer pour m’avoir préparée à faire face à un homme politique et grandement aidée à écrire les questions. "

 
Encore une fois, je lis ton post très en retard, et je risque de répondre par petits bouts.
Je commence donc par le plus simple (pas forcément pas ordre chronologique, désolé)

L
En effet, tu es passe complètement a coté de mon argument, je vais donc ré-expliquer les trois chefs d'oeuvre qu'il a réalisé en tant que premier ministre du Portugal en moins de deux ans (juste avant de devenir président de la commission européenne, choisi officiellement principalement par Blair et par Aznar, qui avaient tous les deux comme chacun sait une certaine proximité avec le locataire de la maison blanche de l'époque):
  1. il a annulé la commande portugaise de l'A400M pour acheter des avions américains a la place: on nous rabâche pourtant les oreilles que l'union européenne doit etre indépendante et disposer de ses propres moyens de défense afin d'etre autonome militairement pour "peser" (ca je suis d'accord). Les avions de transport sont particulièrement stratégiques pour déployer les forces armées. Or, l'Europe n'avait pas ce type d'avion et a décidé de lancer ce programme auquel devait participer le Portugal. Le retrait du Portugal au cours du projet a donc porté atteinte aux intérêts de la défense de l'union européenne pour le profit des américains. C'est clair je pense.
  2. il a soutenu tres vivement l'invasion de l'Irak en 2003 au point d'organiser la conférences des Acores quelques jours avant l'invasion. L'invasion de l'Irak - bafouant le droit international - a été faite a l'initiative et pour les intérets de qui?
  3. il a essayé de vendre la compagnie pétrolière nationale portugaise Galp de gré a gré au groupe Carlyle. Etant donne que tu as utilisé le terme "libéral", j'ai l'impression que tu consideres ca comme une privatisation banale et quelconque.. Mais ca n'en était pas une. De gré a gré, cela signifie que la vente se fait par négociations exclusives. Il n'y a donc pas eu d'offre publique, d'enchère, etc... C'est tres tres loin d'etre liberal comme procédé! Heureusement cela a fait scandale au Portugal et cela ne s'est pas finalement pas fait..
La conclusion de tout ca, c'est que Barroso a bradé les intérêts Portugais et Européens aux profits des américains lorsqu'il était aux commandes de son propre pays. Cela ne me donne vraiment pas confiance dans son action chez Goldman Sachs, dont les intérêts ne sont pas vraiment pas alignés avec ceux des peuples européens.
Merci de tes précisions, mais celles-ci ne font que confirmer que j'avais, effectivement, déjà bien compris ton argument la première fois.
Mais j'ai l'impression que toi, tu es par contre passé à côté du mien. Je me suis sans doute mal exprimé, j'essaye donc d'être plus clair:

- Je ne discute en aucune manière le fait que Baroso ait fait (ou n'ait pas fait) du mal au Portugal ou à l'Europe quand il était aux affaires, ce n'était absolument pas mon propos. Mon propos était de dire que ce côté "néfaste" de Baroso (je mets des guillemets pour dire que je ne suis pas forcément d'accord mais que je ne rentre pas dans ce débat ici) pré-existait déjà avant son recrutement chez GS, et que je ne vois pas en quoi le recrutement de Baroso après sa période aux affaires va changer la philosophie politique de Barroso que tu lui reproches. Tout au plus pourrait on dire que GS a recruté quelqu'un dont la philosophie n'est (peut-être) pas si éloignée de celle de la boîte. Et alors? Le problème n'est pas de savoir ce qu'on pense du personnage Baroso ou de ce qu'il a fait quand il était en fonction, mais de savoir (je rappelle que c'est le sujet dont il était question dans notre échange) si son embauche par GS est un acte qui permettra à GS de peser sur l'avenir de l'UE.

Pour faire encore plus simple: Baroso est un homme politique de tendance atlantiste qui, après la fin de sa carrière, a été recruté par un grand groupe financier aux tendances également atlantistes.
So what?
 
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suite de ma réponse par petits bouts...
Pourquoi parles-tu de complot? Ok, j'ai utilisé le verbe "infiltrer" qui peut peut-etre preter a confusion, j'aurai du utiliser "placer", "excercer son influence", .... Alors je l'écris clairement: il n'y a pas de complot secret ou quoi que soit de similaire. Par contre, il y a une stratégie de Goldman Sachs (et de bien d'autres entreprises américaines, notamment financieres) afin de s'adapter a la situation politique pour en tirer profit. Il n'y a rien d'étonnant en soit, ni de révolutionnaire, ce principe n'est pas nouveau. Les malversations des entreprises ont toujours existé sous des formes différentes certes (comme celles montrées dans The Informant! par exemple), a la mesure de leurs pouvoirs. Les multinationales américaines ont utilisé et utilise disons beaucoup de moyens pour arriver a leurs fins.
Oui, tu avais effectivement utilisé, de manière assez affirmative, le terme "infiltrer", et on était là assez clairement dans une rhétorique complotiste des plus classiques. Je vois avec plaisir que tu as mis de l'eau dans ton vin et qu'on en est maintenant à GS qui "exerce son influence" et a une "stratégie pour s'adapter à la situation politique et en tirer profit", ce qui est déjà beaucoup plus mesuré.
Que les multinationales (américaines ou pas) aient, du fait de leur taille et de leurs moyens, cherché à exercer une influence, je ne le conteste pas. Mais là on part sur un autre débat. Je me permets d'insister sur le fait que ce dont nous parlions ici était l'embauche, après sa retraite de l'UE, de Baroso par GS. Et là, désolé, mais au-delà d'une volonté de prestige et de "coup" de la part de GS et d'une volonté de Brouzouf de la part de Baroso, je ne vois pas en quoi GS va "exercer une influence" accrue sur l'UE avec cette embauche.
 
Dernière édition:
Le salaire de Barroso ne m'a pas (encore) choqué puisqu'il n'a pas été communiqué. Tu te trompes de débat a mon sens. Surtout que tu compares un ex-président de la commission européenne a un simple footballeur. J'ai encore une idée assez haute de la politique pour faire la distinction entre les deux, et notamment sur la déontologie de leur professions respectives. C'est le point de depart de ma réflexion.
Sur ce dernier point, on est d'accord. Je ne mentionnais le (potentiellement très élevé) salaire de Baroso que comme étant, pour moi, la seule chose qui "pourrait" me choquer vraiment dans cette histoire. Mais, tu as raison, nous ne connaissons pas ce salaire et il est exagéré de spéculer.
La "volée de bois vert" m'a bien fait rire. Comme on dit, ca lui en a touché une sans faire bouger l'autre voyons, ils (Barroso et son employeur) n'en ont rien a faire, ils l'avaient meme probablement anticipée, ils ont simplement attendu que ca se calme et que tout le monde oublie. La preuve, a-t-il fait une déclaration pour expliquer ses prérogatives/objectifs chez Goldman Sachs? Pour clarifier que les intérêts de l'union européenne ne seront pas affectés? .. En deux mois, rien, que dalle. Et ce sentiment d'impunité n'est pas nouveau, c'est le meme qui existe dans les organisation internationales de type FIFA/CIO.
C'est tellement vrai que "Le Médiateur européen a demandé mardi officiellement au président de la Commission de «clarifier» la situation de son prédécesseur" il y a deux jours:
http://www.lefigaro.fr/internationa...IG00151-les-ennuis-de-barroso-s-aggravent.php
Je pense que, là encore, tu réponds à côté de mon argument et tu pars sur autre chose. Je n'ai jamais dit que la "volée de bois vert" allait avoir pour conséquence la non-embauche ou une rétractation de Barroso, ou bien une explication publique de sa part. Mon argument était, permets moi de le rappeler, qu'avec la réprobation quasi-universelle et publique des "big guns" de l'UE, Barroso aurait beaucoup de mal à "téléguider" quoi que soit dans l'union une fois embauché par GS (mais maintenant que tu es passé d'une accusation d"infiltration" à une plus modeste accusation "d'exercice d'influence", je reconnais que mon argument est devenu un peu trop "massue")

Le backfire que tu mentionnes (lequel d'ailleurs?) était tout au mieux un écran de fumée destiné a réconforter les européistes!
Procès d'intention total! Et là, pour le coup tu retombes presque dans la rhétorique complotisme la plus classique (du genre "la réprobation de Hollande, Merkel ou Junker ne serait en fait que feinte et aurait été orchestrée pour nous cacher une réalité bien plus sombre")
J'attire ton attention sur le nom commun utilisé dans l'article pour qualifier Goldman Sachs: l'adversaire. Ce n'est pas Alplob qui l'a écrit, ce n'est ni Francois Asselineau, ce n'est pas non plus n'importe quel découvreur de complot international, non, c'est le correspondant du Figaro a Bruxelles.
Excellente remarque! et merci d'insister sur le fait que celui qui insiste à ce point sur le côté choquant de la nomination de Baroso et sur le grand méchant GS est bien un journaliste d'un grand journal européen; car cela offre un parfait contre-exemple à l'argument que tu développes juste après:
Il y a d'ailleurs tres peu d'articles (si ce n'est aucun) expliquant pourquoi et en quoi cette nomination est choquante, tous ne relatent en fait que la nomination en tant que telle avec des témoignages de personnes choquées et cela ne va pas beaucoup plus loin...
Donc si j'ai bien compris, ce que tu reproches aux journaux c'est d'avoir "seulement" rapporté l'info comme quoi l'embauche de Baroso chez GS avait choqué ou suscité la réprobation de nombreux dirigeants et politiques européens sans en plus en rajouter une couche avec l'opinion personnelle du journaliste et son analyse personnelle de ce qui rend tout ça choquant, c'est ça?

Bon, déjà, l'article du Figaro que tu mentionnes montre bien que ça n'est pas vrai. Et je pourrais te donner une longue liste d'autres articles où le journaliste dit clairement qu'il/elle pense lui-même que la nomination est "scandaleuse" (et pourquoi il le pense). Juste quelques exemples en vrac:
http://www.rfi.fr/hebdo/20160722-ba...se-mal-commission-europeenne-brexit-subprimes, ou bien, encore plus agressif, http://www.liberation.fr/debats/201...a-goldman-sachs-la-nomination-de-trop_1495572 (avec le paragraphe très right-to-the-point: "L’annonce du recrutement de M. Barroso par Goldman Sachs au lendemain du Brexit symbolise une dérive inacceptable: celle du conflit d’intérêts de responsables politiques. Avec le recrutement de M. Barroso, l’objectif affiché par Goldman Sachs est de contourner la perte de leur «passeport européen» depuis Londres". Là tu as un parfait contre-exemple à ce que tu affirmes, à savoir un article dans un grand journal qui explique clairement en quoi l'embauche à GS est "inacceptable"), sans compter l'incroyablement vindicative couv' de Libé sur "Baroso, sans foi ni loi", ou bien encore cet article très à charge (il n'y a qu'à voir le titre!) de "la tribune", qui explique lui aussi en quoi cette embauche pose problème (http://www.latribune.fr/economie/un...e-mauvaise-nouvelle-pour-l-europe-585472.html), et puis aussi ce papier de l'Obs qui tire à boulet rouge sur GS et Barroso et expose clairement les raisons pour lesquelles l'alliance entre les 2 serait choquante (http://tempsreel.nouvelobs.com/econ...dman-sachs-l-ue-n-avait-pas-besoin-de-ca.html), etc..

Par ailleurs, même quand le journaliste n'en rajoute pas explicitement lui même une couche, il me semble que quand des journaux rapportent à longueur de page que l'embauche de Barroso a suscité de nombreuses et vigoureuses critiques, c'est déjà en soi une couverture médiatique très négative pour Barroso. Par exemple, quand un article de l'Express/l'Expansion se "contente" de "rapporter" l'avis du secrétaire d'état au commerce (Fekl) comme quoi "Barroso est le représentant indécent d'une vieille Europe que notre génération va changer" et choisi de faire de cette phrase dévastatrice le titre de son article, on peut quand même tranquillement considérer que c'est une attaque très claire du journal contre Barroso et que ce dernier a peu de chances de sortir grandi du dit article (http://lexpansion.lexpress.fr/actua...nt-conseiller-chez-goldman-sachs_1810667.html)
 
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C'est ta facon a toi de rappeler que l'UPR malgré 11,951 adhérents a jour de cotisation, 58,221 likes Facebook, 189 046 voix aux dernières régionales et des conferences disponibles sur Youtube/Dailymotion vues plusieurs centaines de milliers de fois n'a pas de droit de cité dans le paysage médiatique français? :)
En fait, je ne suis pas sur que le niveau du contrôle politique sur l'audiovisuel français ait vraiment changé depuis De Gaulle, seule la méthode utilisée a changé, notamment dans les années 80.
Tu veux sérieusement comparer le contrôle politique sur le paysage médiatique actuel à ce qu'il était à l'ORTF sous de Gaulle, avec les incroyablement flagorneuses "interviews" du général par Michel Droit? Sans dec'?
Je dirais presque que nous souffrons du problème opposé, à savoir une "irrévérence" agressive et stérile, et de plus en plus systématique, des journalistes vis à vis des politiques. J'en veux pour preuve le passage de type "bizutage" de Macron à France Inter dont nous parlions sur un autre thread de BJC, ou bien "l'émission politique" de la semaine dernière sur France 2 avec Sarkozy, où les journalistes ont été d'une incroyable agressivité (partant dans de longues tirades contre Sarko ou bien coupant en permanence la parole à l'invité), ou le Hollande-bashing assez systématique de la plupart des grand médias depuis 1 ou 2 ans (il n'y qu'à se rappeler ce que le président s'était pris dans la tête après le malencontreux épisode "Lucette" de l'année dernière...bon, là il l'avait un peu cherché quand même)
 
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Les loyers des gratte-ciel londoniens se moquent du Brexit

Avec des loyers toujours au-dessus de mille euros le mètre carré en moyenne et qui pourraient même augmenter au second semestre 2016, il semblerait que l’immobilier professionnel de la capitale britannique ne soit pas prêt de ressentir les effets du Brexit.

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Extrait : Certains observateurs prédisent des jours difficiles à l'économie britannique à la suite du Brexit, sortie de l'Union européenne adoptée par référendum par la Grande-Bretagne au début de l'été. Si la tendance pour l'immobilier classique est au ralentissement, l'immobilier professionnel ne semble pour l'instant pas en pâtir. Ainsi, bravant la menace, le niveau moyen des loyers des gratte-ciel de la capitale anglaise n'ont pas faibli au premier semestre 2016 : ils se maintiennent à 1.100 euros le mètre carré, selon l'indice Skyscraper établi par le spécialiste de l'immobilier d'entreprise Knight Frank.

Ce montant, inchangé par rapport au semestre précédent, constitue son plus haut niveau historique. "Nous avons observé une forte croissance de la location dans les gratte-ciel à Londres au cours des deux dernières années, et les loyers résistent bien en dépit de l'incertitude économique qui découle du résultat du référendum européen", ajoute Will Beardmore-Gray, directeur de la partie « activité locative » chez Knight Frank. Et la tendance pourrait bien se confirmer au second semestre, si l'on en croit "l'important volume de transactions déjà réalisé depuis juin" mentionné par Will Beardmore-Gray.

Suite de l'article >>>

Source : LA TRIBUNE
 
Vu dans un magasin en Angleterre ...

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@Alplob : voilà une révélation que je trouve bien plus problématique que le cas Barrosso (car concernant une Commissaire de l'UE en poste):

« Bahamas Leaks » : l’ancienne commissaire européenne Neelie Kroes rattrapée par sa société offshore

L’ancienne commissaire européenne à la concurrence Neelie Kroes a été administratrice d’une société offshore aux Bahamas jusqu’en 2009, alors qu’elle était en poste à la Commission européenne, entre 2004 et 2014. Son nom apparaît dans des documents confidentiels auxquels ont eu accès Le Monde et les médias partenaires du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dans le cadre de l’enquête « Bahamas Leaks ». Selon nos investigations, l’ex-commissaire néerlandaise de la Commission Barroso a été directrice, entre le 4 juillet 2000 et le 1er octobre 2009, soit pour une part pendant son mandat à Bruxelles, de Mint Holdings Limited. L’existence de cette société offshore n’a jamais été révélée aux autorités bruxelloises, comme elle aurait pourtant dû l’être dans les déclarations d’intérêt remplies par Mme Kroes....

http://www.lemonde.fr/evasion-fisca...-par-sa-societe-offshore_5001527_4862750.html
 
@Alplob : voilà une révélation que je trouve bien plus problématique que le cas Barrosso (car concernant une Commissaire de l'UE en poste):

« Bahamas Leaks » : l’ancienne commissaire européenne Neelie Kroes rattrapée par sa société offshore

L’ancienne commissaire européenne à la concurrence Neelie Kroes a été administratrice d’une société offshore aux Bahamas jusqu’en 2009, alors qu’elle était en poste à la Commission européenne, entre 2004 et 2014. Son nom apparaît dans des documents confidentiels auxquels ont eu accès Le Monde et les médias partenaires du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), dans le cadre de l’enquête « Bahamas Leaks ». Selon nos investigations, l’ex-commissaire néerlandaise de la Commission Barroso a été directrice, entre le 4 juillet 2000 et le 1er octobre 2009, soit pour une part pendant son mandat à Bruxelles, de Mint Holdings Limited. L’existence de cette société offshore n’a jamais été révélée aux autorités bruxelloises, comme elle aurait pourtant dû l’être dans les déclarations d’intérêt remplies par Mme Kroes....

http://www.lemonde.fr/evasion-fisca...-par-sa-societe-offshore_5001527_4862750.html
Tout a fait Phitheb :) Je pensais justement inclure son cas dans ma reponse a tes postes. Mais je n'ai pas du tout le temps en ce moment...

Par ailleurs, je connaissais deja cette dame car FA analyse son cas dans une de ses conferences et ce n'etait pas joli joli, sans meme parler de cette affaire.



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