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En Chine, Volkswagen prolonge son partenariat historique avec SAIC jusqu'en 2040

Volkswagen Group signe pour dix ans de plus en Chine avec SAIC Motor

Partenaires depuis quatre décennies, Volkswagen et SAIC prolongent leur collaboration de dix ans supplémentaires jusqu'en 2040. Tout en améliorant son outil de production, la coentreprise Saic Volkswagen prépare l'arrivée de dix-huit nouveaux modèles de voitures électriques et hybrides d'ici à 2030.

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Volkswagen Group et SAIC Motor prolongent leur collaboration jusqu'en 2040.

Malgré les difficultés, le groupe Volkswagen persévère en Chine. Le constructeur allemand renforce même son plan stratégique « en Chine pour la Chine » avec le soutien de SAIC Motor, maison mère de MG. Partenaires depuis quarante ans, les deux industriels prolongent leur accord de coentreprise jusqu’en 2040, soit dix ans supplémentaires. La feuille de route de Saic Volkswagen prévoit d’améliorer son outil de production pour étoffer ses gammes de véhicules toujours plus décarbonés.

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La marque éponyme du groupe Volkswagen a également développé des modèles exclusifs au marché chinois

Un portefeuille de produits étoffé​


La coentreprise de Saic Motor et Volkswagen Group prévoit de lancer dix-huit nouveaux modèles d'ici à 2030, dont quinze exclusivement développés pour le marché chinois. Au fur et à mesure, les modèles thermiques céderont leur place à une motorisation hybride rechargeable et à deux variantes à prolongateur d’autonomie. La nouvelle gamme sera également composée de huit véhicules électriques. Parmi eux, deux seront construits autour de la plate-forme CPM (China Main Platform), la nouvelle architecture développée par Volkswagen China Technology Company (VCTC). Si les sites de fabrication de voitures thermiques sont peu à peu convertis à la production de modèles électrifiés, les deux partenaires n'excluent pas la fermeture d'usines.
 

En Chine, le supplice des constructeurs automobiles occidentaux


5 decembre 2024

Les Volkswagen et autres General Motors vivent aujourd'hui un calvaire dans l’empire du Milieu. Leurs parts de marché s’érodent inexorablement face à la montée en puissance des marques locales, qui ont un coup d’avance dans la voiture électrique.

Article : Dans l'empire du Milieu, General Motors vit un chemin de croix. Le géant américain de l'automobile restructure aujourd'hui profondément SGM, sa joint-venture avec son homologue chinois SAIC, et ferme plusieurs usines. Conséquence : le groupe de Détroit s'est fendu, ce mercredi d'une dépréciation d'actifs de plus de 5 milliards de dollars. Et ce n'est peut-être d'un début : GM voit ses ventes s'écrouler de manière fulgurante en Chine. L'ex-numéro deux dans le pays pendant des décennies a perdu, en cinq ans, les deux tiers de sa part de marché, qui n'est plus que de 5%.

« En 2024, le groupe GM se retrouve à la septième place, derrière BYD, Volkswagen, Geely, Chery, Changan et Toyota, relève le cabinet Inovev dans une étude récente. Si l'on ne compte que les marques américaines du groupe GM (Chevrolet, Buick, Cadillac), la part de marché de cet ensemble est passée de 7% en 2019 à 2% en 2024, et il est probable que ces marques disparaîtront de ce marché à brève échéance. »

Les grandes difficultés de Volkswagen

GM n'est pas le seul grand constructeur occidental à boire la tasse en Chine. Volkswagen enchaîne, lui aussi, les coups sur le premier marché automobile du monde. L'avenir du mastodonte allemand en Chine, qui représente un tiers de ses ventes, et où il dispose de trois coentreprises et de 39 usines, s'assombrit. Sur les neuf premiers mois, le groupe de Wolfsburg a, selon Inovev, vu sa part de marché reculer de 11,9% à 10,2%. Volkswagen est désormais largement distancé par le chinois BYD. Celui-ci lui a chipé cette année son leaderchip dans le pays, et a désormais la main sur 14,6% du marché.

Volkswagen et la majorité des constructeurs occidentaux perdent rapidement du terrain face à leurs concurrents chinois. Nombreux et agressifs, ceux-ci bénéficient aussi d'une avance technologique incontestable dans la voiture électrique. En Chine, « le gâteau est devenu plus petit, et nous avons plus d'invités à table », déplore souvent Oliver Blume, le PDG de Volkswagen. Or ces nouveaux convives ont un sacré coup de fourchette. Avec des parts de marché de respectivement 9% et 8,9%, les groupes Geely (qui compte 11 marques différentes) et Chery « devraient dépasser le groupe Volkswagen au cours des prochains mois », prédit Inovev.

Les marques chinoises détiennent 67% du marché

La Chine devient, en clair, progressivement la chasse gardée de ses propres constructeurs. « La part de marché des marques automobiles chinoises a atteint pour la première fois les 67% en août 2024 », constate le cabinet d'études. Cette progression « semble irrépressible depuis 2023, poursuit-il. Elle se fait au détriment des marques étrangères qui n'ont pas su prendre le virage de l'électrique, spécialité des constructeurs chinois ».
Même son de cloche pour une étude publiée ce mardi par la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol). « Si Volkswagen, Mercedes, BMW, Porsche, Lamborghini, Toyota sont certes encore présents avec leurs nouveaux modèles électriques, leur domination est sévèrement contestée », relève-t-elle.

L'élève a dépassé le maître

Le revers apparaît d'autant plus douloureux que ce sont les constructeurs occidentaux qui ont joué les mentors de la Chine dans l'automobile. Depuis les années 1980, ils ont multiplié, à la demande de Pékin, les coentreprises avec des acteurs locaux dans un pays où cette industrie n'existait pas. Mais l'élève a dépassé le maître, et la Chine n'a désormais plus besoin d'eux.

« La Chine a exploité comme marchepied temporaire les joint-ventures avec les constructeurs occidentaux et asiatiques, qui, ravis de l'aubaine de l'accès au mirifique marché chinois, n'ont compris que trop tard qu'il s'agissait d'un piège, résume l'étude de Fondapol. Depuis Renault, Mitsubishi, Stellantis, Suzuki ont quitté le marché chinois. »

Il ne s'agit sans doute pas des derniers.


 
Maintenant que la Chine a dépassé l’Europe niveau voitures électriques (c’est bien de s’en apercevoir, même si c’est un peu tard), pourquoi ne forceriont nous pas les joints-ventures sur l’électrique comme le fait la Chine sur les thermiques?
 
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L'Asie, l'Afrique, l'Amérique latine, la Russie, etc. commencent à acheter des voitures électriques chinoises, qui sont bon marché, respectueuses de l'environnement, rentables et dont les coûts d'utilisation sont faibles, alors qui n'achèterait pas un si bon produit ? C'est pourquoi les voitures à essence à forte consommation d'énergie allemandes ne se vendent pas, c'est normal.
 

Des experts de l'industrie et des chefs d'entreprise de Chine et du Royaume-Uni ont appelé au renforcement de la coopération sino-britannique dans l'industrie automobile lors du 2024 UK-China Automotive Collaboration Forum et de la conférence annuelle de la UK Chinese Society of Automotive Engineers, qui se sont tenus samedi à Birmingham.

L'événement, organisé par la UK Chinese Society of Automotive Engineers, a attiré plus de 130 participants en personne et plus de 30 000 internautes en ligne.

Dans un message vidéo adressé aux participants, Chris Mason, directeur général de la Fédération internationale des sociétés d'ingénierie automobile (FISITA), une organisation internationale de membres de la communauté des technologies de la mobilité basée au Royaume-Uni, a déclaré que la Chine et le Royaume-Uni possédaient des atouts complémentaires dans le secteur de la mobilité, et qu'une coopération plus étroite pouvait conduire à de nouvelles réalisations dans l'industrie.

La Chine est à la pointe de la transition en matière de mobilité, tandis que le Royaume-Uni reste une puissance automobile traditionnelle. Le renforcement de la collaboration en matière de recherche et de développement, d'innovation et d'accès au marché permettra donc aux deux pays de progresser, a déclaré M. Mason.

Claire Urry, directrice commerciale du China-Britain Business Council, a déclaré que la Chine et le Royaume-Uni reconnaissaient tous deux l'urgence de la lutte contre le changement climatique, et que les efforts de collaboration entre les deux pays pourraient accélérer le déploiement mondial des véhicules électriques, contribuant ainsi à la réduction des émissions de carbone.

L'événement comprenait également une session d'exposés avec des intervenants tels que Ge Hongde, directeur national de BYD UK et Irlande, Zhao Hua, vice-chancelier de la recherche à l'université Brunel de Londres et Jon Caine, directeur technique d'AVL Powertrain UK, une entreprise de technologie de la mobilité. Ils ont discuté de l'expansion à l'étranger des marques automobiles chinoises et des dernières avancées en matière de technologie automobile.

Xu Hongming, président de la UK Chinese Society of Automotive Engineers et professeur d'énergie et d'ingénierie automobile à l'université de Birmingham, a exprimé l'espoir que l'événement puisse continuer à servir de plateforme d'échanges et de coopération.

« En tant qu'événement annuel pour l'industrie automobile Chine-Royaume-Uni, ce forum fournit non seulement une plateforme efficace pour les échanges et la coopération, mais promeut également une coopération approfondie entre la Chine et le Royaume-Uni dans le domaine de l'ingénierie automobile et les domaines connexes en discutant des dernières technologies et des développements politiques », a déclaré M. Xu.

« La UK Chinese Society of Automotive Engineers continuera à promouvoir la coopération multinationale et l'innovation technologique afin de contribuer au développement durable de l'industrie automobile mondiale », a-t-il ajouté.



😀 😸:grin:
 


Je pense que les voitures électriques occuperont 70 % du marché automobile d'ici dix ans, le reste étant constitué de voitures à carburant. La Chine fournira 90 % des voitures électriques dans le monde.

😝 :grin: 😸
 

Hybrides chinois : le coup de maître qui déstabilise l’industrie auto européenne


24 decembre 2024
Duree 20:14
Synopsis : Les constructeurs chinois bouleversent l’industrie automobile européenne : Découvrez comment ils exploitent les failles des taxes européennes pour inonder le marché avec des véhicules hybrides à prix imbattable. La domination historique des marques européennes vacille face à une stratégie redoutablement efficace. Pourquoi les hybrides chinois triomphent-ils et que peut faire l’Europe pour riposter ? Une analyse captivante des enjeux économiques, industriels et écologiques.

Dans cette vidéo : Les secrets derrière la montée en puissance des hybrides chinois.Pourquoi les taxes européennes peinent à ralentir cette vague.Les conséquences sur l’emploi, les consommateurs et l’industrie européenne.Et surtout, les solutions pour que l’Europe reste dans la course. Un choc économique et stratégique décrypté en détails. Ne manquez pas cette plongée au cœur d’une bataille automobile mondiale.00:00 - Une partie d’échec industrielle : Chine vs Europe00:27 - Les taxes européennes : un obstacle contourné01:01 - L’agilité stratégique des constructeurs chinois01:53 - La montée en puissance des hybrides chinois02:22 - Pourquoi les hybrides séduisent les Européens03:14 - Une domination technologique et économique03:26 - Investing.com : votre allié financier face au changement05:22 - BYD et ses ambitions européennes06:44 - Les limites du modèle européen face à la Chine09:21 - La réponse possible de l’Europe : défis et opportunités19:08 - Conclusions : un avenir incertain pour l’automobile européenne


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