Libye: Washington dénonce une «exploitation» du conflit par Moscou
Une délégation américaine a dénoncé lors d'une rencontre avec le maréchal Khalifa Haftar, l'«exploitation» par la Russie du conflit qui déchire la Libye, a fait savoir lundi le département d'Etat.
Communique : Des hauts responsables américains se sont entretenus le 24 novembre avec l'homme fort de l'est libyen afin d'échanger
«des mesures à prendre pour parvenir à une suspension des hostilités et à un règlement politique du conflit», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Lors de cette rencontre, la délégation américaine, constituée notamment de l'ambassadeur américain en Libye Richard Norland, s'est déclarée
«gravement préoccupée par l'exploitation du conflit par la Russie au détriment du peuple libyen».
«Les responsables ont souligné que les États-Unis soutenaient pleinement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Libye», a précisé le département d'Etat.
La Russie est soupçonnée de soutenir les forces antigouvernementales du maréchal Khalifa Haftar. Moscou avait démenti début novembre des informations de presse sur l'arrivée de quelque 200 mercenaires russes ces deux derniers mois pour lui prêter main forte.
l y a dix jours, Washington avait appelé le maréchal Haftar à mettre fin à son offensive pour s'emparer de Tripoli. Cette déclaration, alors que Donald Trump avait pu donner l'impression de soutenir le maréchal par le passé, faisait suite à la visite jeudi à Washington d'une délégation du gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par des conflits fratricides. Certaines puissances étrangères sont accusées d'y mener une guerre par procuration depuis l'offensive lancée début avril par le maréchal Haftar contre la capitale libyenne, siège du GNA reconnu par l'Onu. Ces combats ont déjà fait plus de 1.000 morts et 120.000 déplacés depuis avril, selon l'ONU.
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le 20 mars 2011 >
Libye : Washington cultive l'ambiguïté sur son rôle
Le destroyer USS Barry, stationnée en Méditerranée. Plus de cent missiles Tomahawk ont été lancés samedi contre des objectifs libyens. HO/Reuters
L'offensive occidentale en Libye pose une question de leadership dans les opérations militaires. Washington souligne son «rôle leader» tout en affirmant vouloir «laisser la main» à ses alliés français et britanniques.
Extrait : Il y a une vraie ambiguïté sur ce que veut faire l'Amérique en Libye. Est-elle en première ligne dans la guerre qui s'est ouverte ce week-end contre le régime du colonel Kadhafi ou bien l'armée américaine est-elle en retrait dans cette affaire? Le choix du commandement américain «Africom» de Stuttgart comme lieu de coordination des opérations, ainsi que le tir de plus d'une centaine de missiles Tomahawk à partir de ses vaisseaux pour
neutraliser la défense antiaérienne libyenne sembleraient confirmer la première hypothèse.
Mais le maintien du voyage en Amérique latine du «commandant en chef» Barack Obama, qui visitait vendredi en famille une favela brésilienne au moment où une vingtaine d'avions de l'US Air Force frappaient des cibles en Libye, paraît attester du contraire.
L'offensive occidentale en Libye pose une question de leadership dans les opérations militaires. Washington souligne son «rôle leader» tout en affirmant vouloir «laisser la main» à ses alliés français et britanniques.
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le 12 avril 2016
VIDÉO - Dans un entretien à la chaîne Fox News, le président américain a jugé que la pire erreur de sa présidence avait «probablement» été le manque de suivi après l'intervention militaire en Libye en 2011. L'opération avait conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
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le 18 Decembre 2012
Deux ans après le déclenchement des soulèvements dans les Pays arabes, quel est le bilan? Les partis salafistes menacent-ils l'islam modéré? Les Occidentaux ont-ils agi à bon escient dans ces pays? Les réponses de Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales.
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