Europe, brexit, ...

Que va-t-il se passer après les élections générales du 12/12 au RU

  • BJ obtient une majorité, fait voter son deal, et le Brexit a lieu avant le 31 janvier 2020

    Votes: 6 28,6%
  • BJ n'obtient pas de majorité suffisante pour son deal, et tente une re-renégociation du deal

    Votes: 3 14,3%
  • Pas de majorité pour BJ, mais une majorité (travaillistes + ...) vote pour un nouveau référendum

    Votes: 0 0,0%
  • Pas de majorité pour BJ, mais une majorité (Lib-Dem + ...) vote pour l'annulation du Brexit

    Votes: 1 4,8%
  • Pas de majorité pour BJ, mais une majorité (Brexit Party + ...) vote pour une sortie sans deal

    Votes: 1 4,8%
  • Personne n'obtient de majorité pour quoi que ce soit , c'est le bordel, et un hard-Brexit au 31/1/20

    Votes: 1 4,8%
  • Personne n'obtient de majorité pour quoi que ce soit , c'est le bordel, et un nouveau report ....

    Votes: 9 42,9%

  • Nombre total d'électeurs
    21
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
C'est pas propre à l'UE, c'est une réalité qu'on est plus seul au monde et qu'étant ouvert économiquement sur le monde (comme le sont d'autres pays y compris hors UE) on ne doit pas faire n'importe quoi... mais on peut encore le faire... c'est juste qu'en retour ça atteint notre compétitivité et fait mal à l'emploi au final :
- ex taxe a 75% de Hollande + hyper taxation des investissements pendant les 2 premières années de son quinquennat qui ont foutu en l'air son quinquennat complet jusqu'à ce qu'il se rende compte que ce sont les entreprises qui créent les emplois...
- idem sur les 35h qui outre le cout de mise en place a eu des effets sur la stagnation des salaires, d'augmentation du coût du travail, de baisse l'investissement puisque baisse des marges qu'on a payé qq années plus tard et de désorganisation de la fonction publique (notamment hôpitaux) et de coût de celle ci.

Vous vous éternisez sur des règles du jeu qui ne nous seraient pas favorables et favoriserait plus l’Allemagne. L'Allemagne en a bénéficié plus que nous parce qu’elle a su se réformer pour en tirer partie, là ou nous avons été inconsistants y compris pour des règles du jeu que nous avons nous même mis en avant comme la règle des 3% et que nous avons au final le moins bien respecté...
Petite question: est-ce que les États-unis et le Royaume-Uni ont pu influé sur leur politique commerciale, industrielle, etc par leur vote ? Oui. Et la Suisse ? Oui. Voilà, il n'y a rien d'inéluctable.

C'est dommage que tu ne parles pas des référendums locaux bafoués, parce que là la responsabilité de l'UE et des européistes français est directement engagée. Et là je penses que tu ne pourras que être d'accord avec moi car ces collectivités locales élargies ont toujours abouties à une augmentation des dépenses publiques.
  1. https://www.economie.gouv.fr/files/programme-national-de-reforme-2014.pdf (page 112 pour la décentralisation, dans un tableau de suivi des recommandations des GOPE 2013 pour la France ...)
  2. https://www.economie.gouv.fr/files/programme_national_reforme_2015.pdf (page 162 pour la loi NOTRe, dans un tableau de suivi des recommandations des GOPE 2014 pour la France ...)
Par ailleurs il manquait un bilan des réformes allemandes dans mon post. C'est sans doute l'un des plus grandes escroqueries intellectuelles de notre époque puisque cela a consisté à appauvrir comprimer les salaires pour exporter afin de prendre les parts de marché de ses voisins. Ah ouaaaaaiiippppp super la coopération européenne... Et est-ce que cela a profité au peuple allemand, et bien même pas. Est-ce que cela a profité au patronat allemand, a ben assurément parce que les excédents commerciaux il faut bien qu'ils aillent quelques part. Et malgré ça, on ne peut pas dire que ça carbure fort en Allemagne. On se demande à combien de milliards d'excédents commerciaux cela profitera enfin au plus grand nombre.. Et c'est ça qu'on nous promet comme futur idéal: bosser plus pour toucher moins afin que d'autres en haut profitent du magot, quel beau projet de société!

Enfin bon, je sais bien que les politiques françaises n'ont pas été forcément des plus pertinentes, mais là où on touche le fond c'est lorsqu'on subventionne les pays qui nous concurrencent directement. Là il faut être complètement cintrés pour faire des politiques pareilles.
Aucune réglementation européenne n'interdit le gouvernement français de s'opposer à une vente quand il y a des intérêts stratégiques à le faire.
C'est d'ailleurs le cas maintenant : https://www.economie.gouv.fr/loi-pacte-defendre-entreprises-strategiques

Aucune réglementation européenne n'interdit à la France de monter un fond souverain et de l'utiliser dans des cas comme alstom pour des problèmatiques de stratégie militaire ou énergétique.

Quand à la désindustrialisation de l'ensemble des pays industrialisés, elle s'est conduite principalement parceque les gouvernement se sont plus intéressé aux services qu'à l'industrie et parcequ'il y a eu mondialement une lutte autour du cout de production.
La Commission européenne s'est opposée à Péchiney et a empêché la France de sauver Arcelor (par la voix de Neelie Kroes - la même qui avaient des comptes planqués et des conflits d'intérêts un peu partout). Par ailleurs la commission européennes n'a pas cherché à protéger Alstom et bien d'autres entreprises (comme la BNP). Ce sont des faits. On fait l'UE pour peser face aux USA, et pas qu'on se retrouve tout seuls face à eux, nan? On m'aurait menti?

Par ailleurs, tu parles uniquement de la France, mais c'est de l'UE qu'on parle surtout, hein ils sont les champions européens faits avec/par d'autres pays? C'étaient une promesse récurrentes des européistes, non? Rassure-moi, il n'y a que la France qui est nulle selon toi ou c'est tous les pays?

Allemagne, Pays Bas, Belgique, Luxembourg, Finlande, Irlande n'ont pas de chômage de masse. Meme le Portugal qui a fini par se réformer n'a plus que 6.1% de chômage. Le plein emploi étant un taux de chomage inférieur à 5%. Et encore je ne t'ai donné que des exemple en zone euro. La liste est bien plus longue sinon.
Que des pays comme la France payent leur politique intérieure n'est jamais que le remake de la cigale et de la fourmi.
Allemagne => oui ben oui, l'image d'Épinal, mais qui est difficulté maintenant tout en ayant des centaines de milliards d'euros d'excedents commerciaux, comme quoi...
Pays-bas / Belgique => Ils avaient historiquement un PEG avec le deutsch mark.....
Luxembourg => Ah oui le pays qui siphonne les revenus fiscaux de ses partenaires ? Notemment lorsque le futur président de la commission européenne dirigeait le pays... Ça c'est de la coopération.....
Irlande => Ah oui le pays qui siphonne les revenus fiscaux de ses partenaires ? (bis) Surtout qu'en plus c'est un pays bénéficiaire net des budgets européens.Sans déconner, ils volent les pays voisins et on les récompensent pour ça
Finlande => ils ont longtemps été au-desssus des 8%. C'est le pays nordique qui s'en sort le moins bien (par rapport à la Norvège, Suède, Danemark). C'est aussi le seul dans lequel il n'y a eu aucun référendum que ce soit sur l'UE ou sur l'Euro

Le meilleur pour la fin, le Portugal: le pays a été quasi ruiné, les potions appliquée par la Troika n'ont rien apporté, plus de 5% de la population active a émigré (facile de dimuner le chomage si les gens partent..) et finalement c'est en faisant l'inverse de ce qui était écrit dans leur GOPÉs par un gouvernement de gauche qu'ils s'en sorti. Les européistes devraient éviter d'en parler.

Du lourd tes exemples.

Après je suis bien d'accord que des pays hors euro s'en sortent bien puisque globalement les pays hors UE s'en sortent mieux que ceux dans l'UE, et ceux dans l'UE/hors euro s'en sortent mieux que ceux dans UE et euro.....

Lien retiréLien retiré
La France reste de loin le premier pays Agricole d'Europe donc tu es a nouveau de mauvaise foi dans ta comparaison.

Lien retiré

La baisse des surfaces agricoles dédiées à l'agriculture ne date pas d'aujourd'hui : c'était déjà le cas dans les années 60.
Elle a été pendant longtemps compensée par l'augmentation des rendements.

Lien retiré

Quant à la stagnation de la production française et l'augmentation des importations c'est la même que pour l'industrie : manque de compétitivité lié à des choix en dépit du bon sens de nos gouvernements 35h, charges sociales prohibitives liées à un modèle social jusqu’au-boutiste (retraite à 65=>60 ans à peine rehaussée à 62 et on voit le bordel pour la faire passer à 64 quand Allemagne et autre sont a 67+ ans).

On avait pourtant moyen de maintenir un financement du modèle social plus important que la moyenne en utilisant la TVA (qui permet de faire payer le modèle social à tous les produits, y compris ceux venus de chine) => refusé par pure idéologie. Même Hollande a fini par reconnaître qu'il avait commis une bêtise en supprimant la mesure votée par le précédent gouvernement.
Il n'y aucune mauvaise foi de ma part, je m'en fiche qu'on soit encore la première agriculture (ce que je n'ai pas contesté) au moment même où 1 agriculteur se suicide tous les 2 jours.... Mais la France est en passe de devenir importatrice nette. Voilà.

Après concernant les surfaces, je ne crois pas que les Suisses soient particulièrement favorisés à ce niveau là. Et niveau charges sociales etc... pareil. Par contre niveau bon sens les 2 pays ne sont pas du tout au même niveau... Bref......

C'est l'exemple même de ta mauvaise fois. ABSOLUMENT RIEN de lié à l'UE n’empêche la France de réagir.
C'est un choix du gouvernement français de ne pas le faire. Surtout en cette matière.

La France a toujours une armée et si c'est le cas c'est parceque malgré les gouvernements qui ont eu la tentation de rogner ces budgets, l'essentiel a été préservé.
Chirac n'aura pas fait grand chose dans ses mandats mais le fait de reprendre les tests pour nous permettre de passer en labo pour la suite était une sage décision même si ça nous a coûté des boycott sur nos vins aux USA et autre pendant quelques temps.
Propos nuls et non avenus. On nous a répété 5234592345678 fois -notamment lors des périodes électorales- qu'il fallait faire l'UE pour peser face aux USA. Donc en matière d';espionnage j'attends de que l'UE prenne notre défense et réagisse. Et là elle n'a strictement rien fait. Donc s'ils vous plait, ayez un peu de décence, arrêtez de dire que l'UE permet de peser/se protéger/etc... face aux USA.

Mais si tu veux, je veux bien préciser que nos dirigeants étaient européistes et étaients les même qui nous disaient qu'ils fallaient faire l'UE pour blablablabla face aux USA.

L'industrie nucléaire a été torpillée de l'intérieur pour des questions idéologiques.
L'hopital a été plombé par les 35h, par l'explosion des dépenses liées au vieillissement de la population et des progrès sanitaires et a été achevé par une mauvaise anticipation des besoins en généralistes qui a conduit des malades en bobologie a se rendre à l'hopital plutot que chez un medecin.
Le minitel est mort de son dépassement techno, pas de l'UE.

Bref tu mets sur le dos de l'Europe des choses qui viennent de nos pays en interne.

Je suis bien content que les télécom aient été privatisés quelle bulle d'air que l'arrivée des offres triple play, de la baisse des couts des forfaits, etc...

Ce n'est pas à l'état de faire des cigarettes ou de monter des casinos en ligne.
Pas de problème avec l'état qui gère le controle aux frontière des aeroports, ce qui sera toujours le cas, idem pour la sécurité meme si dans les faits il y a beaucoup d'agent de sécurité privé, par contre ce n'est pas à lui de gérer les boutiques marchandes. La privation d'adp fait donc sens.
Le paradoxe d'ailleurs c'est que la gauche anti privatisation est finalement celle qui en a fait le plus :)
Excellent l'industrie nucléaire est torpillée de l'intérieure pour des questions idéologiques, mais le reste par contre il n'y a pas d'idéologie derrière ^^ Mais c'est la même idéologie que pour tout le reste: désengament de l'état qui faisait correctement son travail pour mettre à la place le marché, conformément aux traités européens. C'est quoi le probleme des aéroports? Aux USA ils sont publics et pour autant ça se passe très bien.. Et puis surtout le timing, comme si il n'y a que ça à faire de façon express, là ça privatisation post-soviétiques.... Les hopitaux/systemes de santé sont sous les coup des GOPES (pas besoin d'aller bien loins, les GOPEs de 2019 en parlent...). Dommage que tu ne parles pas des autoroutes et des barrages hydrauélectriques, et des augmentations d'électricité forcées..

Je suis d'accord pour dire que cela a eu des avantages (ie. les télécoms) mais pour tout ce qui est intérêts nationaux (énergie notamment) c'est la catastrophe, et cela a éte imposé par l'UE, puisque même la gauche a fait les privatisations, et comme tu le dis, c'est elle qui en a fait le plus.

Ca n'est pas lié a l'UE mais à l'Euro. Il y a des avantages et des inconvénients à appartenir à l'Euro.
Tu cites un inconvénient, d'autres citeront les attaques majeures sur le Franc
Lol, excellent. Je suis d'accord pour dire que tout ne sera pas simple lorsqu'on aura le Franc. Mais sans rire, il a attaqué la rigidité du SME, notamment du lien entre le Franc et le Deutsch Mark...... En gros c'est un précurseur de qui allait arriver plus tard..... l'euro n'a pas été attaqué par des attaques spéculatives majeures ? Mario Draghui n'a-t-il d'ailleurs pas prononcé la phrase magique "Whatever it takes" ? ....


Pour conclure, dans tes remarques il n'y a aucun contre-exemple d'avantage d'appartenir à l'UE sur tous les sujets cités (sauf sur l'attaque du franc, mais cet argument est ridicule par rapport à ce que subit l'euro....). Ce qui est un peu bizarre car pour toi en sortir serait fortement dommageable. Mais quel dommages? et d'où viendraient-ils? Mystère. Il y a là une curieuse disonnance.
 
Dernière édition:


On est en 2020, et tu y crois encore?
ça fait parti de la propagande des médias main stream,surtout dire que ça va merder au RU parce qu'ils se sont cassés de l'UE et ça fonctionne encore mais plus pour longtemps, la réalité finira par leur arriver dans la tronche. Et une fois les choses au clair les peuples vont décider de leur avenir.
En fait l'UE va créer la guerre en Europe contrairement à ce que disent les européistes. Faudra qu'ils soient cohérents et avouent leurs erreurs, ce qui est dur de faire, je le reconnais. Mais c'est ça ou :aieuh:
 
Brexit : à la recherche d'un impossible accord commercial

Si la date du 31 janvier actera bien la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne, une période de transition sera néanmoins ouverte jusqu'au 31 décembre. Il s'agit de négocier les nouvelles règles commerciales entre les deux zones économiques. Mais rien ne dit que les délais seront tenus...

Extrait :
A deux semaines du Brexit, les diplomates européens se préparent pour la deuxième phase des négociations avec Londres, celle portant sur la relation future. Etat des lieux avant ces discussions qui s'annoncent intenses.

"Mission impossible"

Les Britanniques entreront après leur départ, le 31 janvier, dans une période de transition jusqu'au 31 décembre, pendant laquelle ils continueront d'appliquer les règles européennes. C'est pendant cette période que devra être négociée la nouvelle relation.
La Commission présentera dès la sortie britannique un mandat de négociation aux Etats membres, qui devra être approuvé par les 27, lors d'une réunion ministérielle le 25 février. Les négociations pourront alors officiellement débuter.
Première échéance: le 1er juillet. Au plus tard à cette date il sera décidé de prolonger ou non la période de transition - et donc de négociation - d'une ou deux années. Mais le Premier ministre britannique Boris Johnson a déjà rejeté une telle extension.

Si l'on tient compte du temps nécessaire à la ratification d'un accord, Londres et Bruxelles ne devraient disposer au mieux que de huit mois, de mars à octobre, pour parvenir à s'entendre. "C'est mission impossible", résume un diplomate européen.

 
Dernière édition:
Quand le mot « Brexit » s'installe dans le curriculum vitae

OPINION. Les incertitudes au Royaume-Uni liées au Brexit, couplées à un optimisme économique mesuré en Allemagne, démontrent la nécessité d'un outil de planification connecté pour garantir la rentabilité des capitaux investis des entreprises. Par Nadine Pichelot, directrice financière Europe de l'éditeur de logiciel Anaplan.

Extrait :
Avec la victoire de Boris Johnson aux élections législatives du 12 décembre 2019, le Royaume-Uni devrait sortir de l'Union Européenne le 31 janvier 2020. Une sortie politique s'entend, car, en ce qui concerne la « sortie » économique, tout reste à négocier et cela ne sera pas aisé. L'incertitude prédomine ; les états-majors des entreprises qui produisent au Royaume-Uni, sinon qui y entretiennent des relations commerciales, étudient divers scénarios pour compenser les impacts à court terme, voire pour profiter d'une nouvelle donne économique.

À ce titre, le psychodrame du Brexit aura au moins eu une conséquence positive sur l'emploi : une rapide recherche sur le réseau social américain LinkedIn montre que plus de 13.000 personnes basées en Europe utilisent aujourd'hui le mot « Brexit » pour décrire leur emploi actuel. Devenue partie intégrante du curriculum vitae, « Brexit » est souvent juxtaposé au mot « planning » (planification en bon français) : plus de 5.300 personnes soulignent qu'elles s'occupent de planifier pour le Brexit...

 
Le Parlement britannique valide définitivement l'accord de Brexit

Le Parlement britannique a définitivement validé mercredi l'accord de Brexit, dégageant la voie à la sortie historique du Royaume-Uni de l'Union européenne dans neuf jours.

Communique :
Le texte, qui règle les modalités du divorce, et négocié par le premier ministre conservateur Boris Johnson avec Bruxelles, doit encore être promulgué par la reine Elizabeth II, possiblement dès jeudi, pour avoir force de loi.
La Chambre des communes, où le dirigeant dispose d'une majorité écrasante depuis les législatives de décembre, avait déjà donné son feu vert début janvier au projet de loi sur le retrait du Royaume-Uni de l'UE, prévu le 31 janvier à 23h00. Le texte avait ensuite été transmis à la Chambre des Lords, non élue, qui a adopté cinq amendements, infligeant autant de revers au gouvernement, concernant notamment les droits des citoyens européens résidant au Royaume-Uni ou les enfants réfugiés non accompagnés.

Mais ces modifications ont été désavouées par les députés lorsque le projet de loi est revenu devant la Chambre des communes mercredi, et la chambre haute s'est inclinée quand le texte lui a été soumis une seconde fois dans l'après-midi. Après son adoption définitive au Royaume-Uni, l'accord de Brexit devra être ratifié par le Parlement européen, probablement le 29 janvier.


Brexit: pour le FMI, l’apocalypse promise n’aura pas lieu Nicolas Goetzmann est responsable de la recherche et de la stratégie macroéconomique à la Financière de la Cité.

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le FMI publiait, ce 20 janvier, ses nouvelles perspectives économiques mondiales qui prévoient une croissance britannique supérieure pour le Royaume-Uni que pour la zone euro. Nicolas Goetzmann décrypte les atouts que l’économie britannique pourra faire valoir.

FIGAROVOX. - Le FMI prévoit une croissance britannique supérieure à celle de la zone euro au cours des deux prochaines années. On nous avait pourtant dit qu’après le Brexit, ce serait l’apocalypse...

Nicolas GOETZMANN. -
Le FMI publiait, ce 20 janvier, ses nouvelles perspectives économiques mondiales qui, en effet, révisent à la baisse la croissance de la zone euro pour cette année 2020 à 1.3 % tandis que le Royaume Uni reste inchangé à 1.4 %. Concernant l’année 2021, le Royaume Uni est affiché à 1.5 % contre 1.4 % pour la zone euro. Du côté des États-Unis, l’année 2020 est attendue à 2 %, ce qui montre que l’ensemble du continent européen est à la traîne, et que la zone euro fait figure de voiture balai en termes de croissance puisque le Royaume Uni fait mieux. Il est également important de noter que la France est également attendue avec une croissance plus faible que celle du Royaume Uni, aussi bien pour 2020 (1.3 %) que pour 2021 (1.3 %).

Cette situation n’est pas véritablement surprenante, non pas parce que l’économie britannique serait particulièrement vigoureuse, mais parce que les autorités européennes ont une nouvelle fois déçu face au ralentissement subi lors de l’exercice 2019. Il reste nécessaire de préciser que cette prévision se base sur un scénario de Brexit «ordonné» et sur une transition graduelle vers la nouvelle relation qui liera l’Union européenne et le Royaume-Uni à l’avenir. Ce qui est effectivement le scénario le plus probable.
Les prévisions apocalyptiques concernant le Brexit relevaient plus de l’argumentaire politique que des réalités économiques. Il était tout de même difficile d’ignorer le fait que le Royaume Uni a bien mieux géré l’après crise de 2008 que ne l’ont fait d’autres gouvernements de la zone euro, sans parler de l’action de la Banque d’Angleterre, bien plus efficace que ne l’a été la BCE au cours de ces 10 dernières années. Le Royaume Uni dispose d’un historique solide en termes de pragmatisme économique. En 1931, les Britanniques sont les premiers à sortir de l’étalon Or, et sont logiquement les premiers à sortir du marasme de la Grande Dépression. À partir de 1945, le gouvernement travailliste de Clement Atlee participe largement au consensus d’après-guerre à l’origine des Trente Glorieuses, entre recherche du plein-emploi et État providence. En 1979, le Royaume Uni est le premier à tenter l’expérience libérale. Si ces épisodes ont été plus ou moins réussis, il est important de reconnaître que le Royaume Uni agit régulièrement en précurseur du monde occidental.

Lorsque Donald Tusk, président du Conseil européen déclare en 2016 que le Brexit menaçait «la civilisation politique occidentale», on pouvait comprendre qu’il fallait cesser de prendre les critiques trop au sérieux.

Suite de l'entretien >>>

 
Les prévisions apocalyptiques concernant le Brexit relevaient plus de l’argumentaire politique que des réalités économiques.
Lorsque Donald Tusk, président du Conseil européen déclare en 2016 que le Brexit menaçait «la civilisation politique occidentale», on pouvait comprendre qu’il fallait cesser de prendre les critiques trop au sérieux.
C'est ça le fond problème sur l'Union Européenne, certains parlent de sciences économiques, tandis que d'autres parlent de dogme.
 
LONDON (AP) - The British government has announced plans for special events on the night of Jan. 31 when the country officially leaves the European Union but the country's treasury chief has admitted that some U.K. business sectors will suffer as a result.

Sajid Javid told the Financial Times in an interview Saturday that Britain's regulations will not be aligned with the EU in the future and that those changes may hurt some businesses. Currently
LONDON (AP) - The British government has announced plans for special events on the night of Jan. 31 when the country officially leaves the European Union but the country's treasury chief has admitted that some U.K. business sectors will suffer as a result.

Sajid Javid told the Financial Times in an interview Saturday that Britain's regulations will not be aligned with the EU in the future and that those changes may hurt some businesses. Currently the EU is Britain's largest trading partner.

"There will not be alignment, we will not be a rule-taker, we will not be in the single market and we will not be in the customs union - and we will do this by the end of the year," he said, referring to a deadline at the end of 2020 for conclusion of what are expected to be contentious trade talks with the then-27 member EU.
the EU is Britain's largest trading partner.

Mais pourquoi donc?

"It will mean businesses will have to adjust to costly new checks, processes and procedures, that will act as a barrier to friction-less trade with the EU and may well result in price rises," he said.

Mais tranquil Gaston.

Chief executive Mike Hawes said "billions" would be added to the cost of business development unless a mutually beneficial agreement is reached.

 
Trade war avec les USA, a priori pas d’accord commercial avec l’Europe.

:bravo:
J’avoue, je suis impressionné par Mr BJ
Faire autant en si peu de temps, c’est remarquable.

Trump is threatening a damaging new trade war with the United Kingdom after Brexit

 
Ils etaient pas censes etre super potes et conclure le plus merveilleux accord commercial US-UK que le monde ait jamais vu des l'instant ou l'UK sortirait de l'UE?

Oh wait, est-ce qu'il se pourrait que Trump soit quelqu'un de susceptible qui fait des annonces de maniere impulsive? Quelle surprise ...
 
UE: la Commission et le Conseil signent l'accord de Brexit avant la ratification par le Parlement

Communique : Les présidents de la Commission européenne et du Conseil ont signé vendredi l'accord de Brexit approuvé par la Grande-Bretagne pour permettre sa ratification par le Parlement européen, a annoncé Ursula von der Leyen.

«Nous avons avec Charles Michel signé l'accord pour la sortie du Royaume-Uni, ouvrant la voie à sa ratification par le Parlement européen», a annoncé la présidente de la Commission européenne dans un message sur son compte Twitter.

 
Royaume-Uni : la reine Elizabeth II promulgue la loi sur le Brexit

Le compte à rebours peut officiellement commencer. Le projet de loi transposant l'accord de Brexit a été promulgué par la reine Elizabeth II, ce qui lui donne force de loi, a annoncé le gouvernement britannique jeudi 23 janver, à huit jours de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Communique : "Sa Majesté la reine a donné son assentiment royal" au texte réglant les modalités de la rupture après 47 ans d'un mariage tumultueux avec l'UE, a annoncé sur Twitter le ministre chargé du Brexit, Steve Barclay. "Inscrit dans la loi, cela permet au Royaume-Uni de quitter l'UE le 31 janvier", a ajouté le ministre.
Le traité de retrait doit encore être ratifié par le Parlement européen, le 29 janvier, pour que le Royaume-Uni puisse devenir le premier pays membre à quitter l'UE, le 31 janvier à 23 heures (le 1er février à minuit, heure de Paris), et tourner la page de trois ans d'atermoiements et de débats acrimonieux.

"Oublier les rancœurs et les divisions"

Le texte avait été adopté définitivement mercredi soir par le Parlement, ce dont s'était réjoui le Premier ministre. "Parfois, nous avions l'impression que nous ne franchirions jamais la ligne d'arrivée du Brexit, mais nous l'avons fait", avait déclaré Boris Johnson dans un communiqué.

"Nous pouvons maintenant oublier les rancœurs et les divisions de ces trois dernières années et nous concentrer sur la mise en œuvre d'un avenir radieux et palpitant", avait-il ajouté.

 
Le non vote des parlements gallois, écossais et nord irlandais pour le brexit de Johnson n'est pas une prédiction de la BBC mais un fait d'actualité.
Bonjour Poochie
Ils sont exactement dans la meme situation que la Catalogne qui est une province Espagnole , c'est Londres qui decide dans le cas du pays de Galles , de l'Ecosse et de l'Irlande du Nord ! Si sedition prison comme pour les dirigeants Catalans avec le silence assourdissant de la CE observe a cette periode qui sera de mise , il ne manquerait plus que des cris d'orfraies soient pousses a cet effet ..
Il me semblait que tu n'etait pas favorable a l'independance de la Catalogne , donc de ce fait tu ne l'est pas en ce qui concerne ces 3 regions du Royaume Uni sommes nous bien d'accord ! ;)

A l'inverse de la Catalogne les Gallois , Irlandais , Ecossais ne sont pas a 90 % partisans de l'independance (resultat du referendum interdit ) tres loin de la !
 
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