LE MONDE du 21 septembre 2015
Des expérimentations récentes ont augmenté les capacités intellectuelles de souris en modifiant la séquence de leur ADN. L’augmentation des capacités cognitives pourrait être prochainement démontrée chez le singe. Seraient-elles acceptables dans l’espèce humaine ?
Une polémique scientifique animée oppose les partisans de l’interdiction de la modification des embryons humains à des groupes favorables à ces manipulations. Dans un avis du 4 septembre, le groupe Hinxton (un réseau international de chercheurs, de bioéthiciens et de politiques) affirme que la modification génétique des embryons humains serait une « valeur inestimable » pour la recherche.
Au-delà des opinions d’experts, la position de la société civile sur l’utilisation de ces technologies chez l’homme sera cruciale. Faudra-t-il se limiter à corriger des anomalies génétiques responsables de maladies ou, comme le souhaitent les transhumanistes, augmenter les capacités, notamment cérébrales, de la population ? Une enquête internationale à paraître menée par l’agence de communication BETC révèle des différences considérables entre pays à propos de l’acceptation de l’« eugénisme intellectuel ».
http://pan.baidu.com/s/1i3D7tNB
Des expérimentations récentes ont augmenté les capacités intellectuelles de souris en modifiant la séquence de leur ADN. L’augmentation des capacités cognitives pourrait être prochainement démontrée chez le singe. Seraient-elles acceptables dans l’espèce humaine ?
Une polémique scientifique animée oppose les partisans de l’interdiction de la modification des embryons humains à des groupes favorables à ces manipulations. Dans un avis du 4 septembre, le groupe Hinxton (un réseau international de chercheurs, de bioéthiciens et de politiques) affirme que la modification génétique des embryons humains serait une « valeur inestimable » pour la recherche.
Au-delà des opinions d’experts, la position de la société civile sur l’utilisation de ces technologies chez l’homme sera cruciale. Faudra-t-il se limiter à corriger des anomalies génétiques responsables de maladies ou, comme le souhaitent les transhumanistes, augmenter les capacités, notamment cérébrales, de la population ? Une enquête internationale à paraître menée par l’agence de communication BETC révèle des différences considérables entre pays à propos de l’acceptation de l’« eugénisme intellectuel ».
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