Ah bah vu comme ca, somme toute je m'en fous. Je serais mort et enterré depuis longtemps, si l'humanité veut se faire des oreilles de Mickey pour mieux entendre, je vais pas la contrarier!Apres je pensais que le debat portait a plus long terme que ca, a savoir "en partant du principe que la technique est maitrisee, que penseriez vous d'une evolution de l'espece humaine par action directe sur son propre developpement physique".
Mais là aussi se pose le problème de la limite...Commencer a tripatouiller tout ca a l'heure actuelle ca me semble en effet premature s'il s'agit d'amelioration non necessaire (a contrario de la correction prenatale de problemes genetiques pouvant handicaper le futur nouveau ne pour laquelle le fait d'agir des maintenant ne me semble pas forcement etre une mauvaise idee).
Ca me fait tout bizarre de dire ça, mais je suis d'accord avec Platax sur ce coup-là.Ce n'est pas mon propos, il faut remettre la phrase dans son contexte. Je ne suis pas particulièrement hostile à la science, par contre au scientisme oui. La science et la religion ne sont pas forcément incompatibles. Il y a dans les religions du livre une sagesse et une profondeur que quelqu'un qui ne jure que par la science n'appréhendera jamais. Faut-il encore rappeler que de très grands scientifiques ont su concilier science et spiritualité ?
Le débat est avant tout éthique, il s'agit de décider s'il faut poser des limites à la science ou si ce qui est du domaine du possible doit systématiquement être réalisé.
Pas vraiment d'accord: je pense que ce qui faisait l'essence même du processus de sélection naturelle, à savoir le fait que les "variantes" plus efficaces et adaptées se reproduisent plus et plus facilement, est lui bien arrêté pour l'espèce humaine. Il suffit de regarder la démographie de la planète et voir que ce sont les populations les plus pauvres et les plus en difficultés qui ont le taux de natalité et de croissance démographique les plus élevés, alors que le principe Darwinien aurait voulu que ce soit l'inverse.Je ne suis pas d'accord. C'est pas parce qu'on ne se fait plus courser par des loups tous les jours que la sélection/évolution est arrêtée. La compétition sexuelle existe toujours.
Bien sûr le processus est en partie biaisé désormais, chirurgie esthétique par exemple, ou n'importe quel blaireau avec suffisament de thune pourra toujours épouser une chinoise (je pense d'ailleurs que culturellement, la Chine a toujours été plus épargnée par ce processus de sélection, mais c'est un autre débat). Et bien sûr, au niveau d'une vie on ne s'en rend pas compte, même sur plusieurs générations. L'évolution opère infinitésimalement.
ouh la ouh la, sérieux?La science et la religion sont fondamentalement incompatibles. À moindre échelle ça fait illusion, tant qu'on reste sur Terre. Dès que tu t'attaques à la recherche du "comment" de l'univers, la religion apporte la réponse "parce que Dieu".
On avait déjà parlé de ces "grands scientifiques religieux" sur un autre sujet en rapport à l'explosion démographique mondiale je crois. Depuis l'avènement de la technologie bizarrement les grands scientifiques religieux on les entend plus beaucoup
La "spiritualité" n'est finalement rien d'autre que le reniement de notre intelligence, et malgré le paradoxe seuls les scientifiques athées pourront prouver un jour l'existence de Dieu.
Non, le principe du darwinisme s'applique au niveau de l'individu, pas de la population globale. C'est le petit papillon, un peu plus camouflé que les autres, qui va pas se faire bouffer, et transmettre ses gênes "un peu plus camouflés" à sa descendance, qui à terme, sur le long terme, le très long terme, à un impact sur la population globale. C'est pas l'espèce "papillon orange" globale qui est plus adaptée que l'espèce "papillon bleu d'un autre continent/environnement" en fonction des taux de natalité respectifs.Pas vraiment d'accord: je pense que ce qui faisait l'essence même du processus de sélection naturelle, à savoir le fait que les "variantes" plus efficaces et adaptées se reproduisent plus et plus facilement, est lui bien arrêté pour l'espèce humaine. Il suffit de regarder la démographie de la planète et voir que ce sont les populations les plus pauvres et les plus en difficultés qui ont le taux de natalité et de croissance démographique les plus élevés, alors que le principe Darwinien aurait voulu que ce soit l'inverse.
Se rajoute à cela le fait que le but (je dis bien le but, et pas forcément la réalité, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) de nombre de sociétés humaines est d'aider les faibles et les démunis (impôts, politique sociale, éducation, etc...) et de ré-équilibrer la loi du plus fort "naturelle". Et je pense que, de ce point de vue, c'est tout à notre honneur d'être sorti du cycle Darwinien.
Désolé, mais cela revient quand même in fine à un argument démographique: l'espèce la mieux adaptée aura un taux de survie supérieur de sa progéniture, ce qui impliquera qu'elle aura plus de descendants à même de procréer à leur tour, et ainsi de suite.Non, le principe du darwinisme s'applique au niveau de l'individu, pas de la population globale. C'est le petit papillon, un peu plus camouflé que les autres, qui va pas se faire bouffer, et transmettre ses gênes "un peu plus camouflés" à sa descendance, qui à terme, sur le long terme, le très long terme, à un impact sur la population globale. C'est pas l'espèce "papillon orange" globale qui est plus adaptée que l'espèce "papillon bleu d'un autre continent/environnement" en fonction des taux de natalité respectifs.
Pas vraiment d'accord: je pense que ce qui faisait l'essence même du processus de sélection naturelle, à savoir le fait que les "variantes" plus efficaces et adaptées se reproduisent plus et plus facilement,
Pour le taux d'impact par une comète capable d'annihiler toute vie sur Terre, il est a priori quasi nul. Sur les 3.7 milliards d'années (minimum) où la vie a été présente sur Terre, elle n'a jamais été totalement éradiquée par un impact. Pour ce qui est des impacts capables d'éradiquer une partie de la biosphère (comme par ex. à la fin du Crétacé), on est à peu près à un impact tous les...100 millions d'années. Donc là aussi c'est assez relax quand même.Bon je ne remettrai pas en question tes talents divinatoires, tu dois avoir raison.
Si la terre se prend une comete dans la tronche, les quelques millions de specimen humains se retrouveront en orbite autour, feront la ronde en chantant et tout ira bien.
Yep, c'est également comme ça que je voyais le débat....Et je dois avouer que j'ai vraiment du mal à me faire une opinion.Apres je pensais que le debat portait a plus long terme que ca, a savoir "en partant du principe que la technique est maitrisee, que penseriez vous d'une evolution de l'espece humaine par action directe sur son propre developpement physique".
Pour le taux d'impact par une comète capable d'annihiler toute vie sur Terre, il est a priori quasi nul. Sur les 3.7 milliards d'années (minimum) où la vie a été présente sur Terre, elle n'a jamais été totalement éradiquée par un impact. Pour ce qui est des impacts capable d'éradiquer une partie de la biosphère (comme par ex. à la fin du Crétacé), on est à peu près à un impact tous les...100 millions d'années. Donc là aussi c'est assez relax quand même.
haha, c'est la fameuse blague du "Papa, elle est solide la rambarde sur le bord de la tour de la cathédrale?" "mais oui, elle tient depuis 800 ans", "benh, justement alors..."C'est une facon de voir les choses.
L'autre facon c'est de se dire que si ce n'est jamais arrive depuis 3.7Milliard d'annees on se rapproche ineluctablement du jour ou cela va se produire.
Pas certain. On pourrait argumenter que l'espèce humaine a les moyens technologiques de lutter contre les aléas climatiques liés aux conséquences d'un impact cométaire que les dinosaures n'avaient pas. On pourrait aussi argumenter que, dans 50 millions d'années, les hommes auront largement la capacité technique (ils l'ont d'ailleurs quasiment déjà) de prédire et de déjouer ce genre d'impactJe suppose d'ailleurs qu'un impact similaire a celui qui s'est produit il y a a peu pres 50 millions d'annees suffirait a detruire l'espece humaine puique c'est avant tout de l'espece humaine dont on parle (mais je m'avance peut etre, c'est juste une supposition).
Pour ce qui est des cataclysmes naturels, je ne peux que répéter le même argument que pour l'impact cométaire: aucun d'entre eux n'a été capable d'annihiler toute vie terrestre en 3,7 milliards d'années...Enfin (et surtout) ce n'etait qu'un exemple. Des cataclysmes susceptibles de demolir la planete il y en a un paquet d'autres envisageables (activite solaire, activites humaines, activite geologique, etc.)
Non, je pense pas que nous le sommes.Désolé, mais cela revient quand même in fine à un argument démographique: l'espèce la mieux adaptée aura un taux de survie supérieur [...] j'aurais du ajouter que l'hypothèse Darwinienne repose (a priori) sur un taux uniforme de fécondité [...]
Mais je pinaille, nous sommes en gros d'accord je pense
Pas certain, on pourrait argumenter que l'espèce humaine a les moyens technologiques de lutter contre les aléas climatiques liés aux conséquences d'un impact cométaire que les dinosaures n'avaient pas. .
On pourrait aussi argumenter que, dans 50 millions d'années, les hommes auront largement la capacité technique (ils l'ont d'ailleurs quasiment déjà) de prédire et de déjouer ce genre d'impact.
Pour ce qui est des cataclysmes naturels, je ne peux que répéter le même argument que pour l'impact cométaire: aucun d'entre eux n'a été capable d'annihiler toute vie terrestre en 3,7 milliards d'années...
Par contre, c'est sur qu'une bonne guerre nucléaire, c'est autre chose.
Non, mais c'est parce-qu'on est mieux adapté qu'on devient plus nombreux...C'est pas parce qu'on est plus nombreux qu'on est mieux adapté.
le sujet etant en effet que "les Chinois" sont de 39 a 50 % selon leur age, d'accord pour doper le QI de leur progeniture... contre seulement 13% "des Francais"
+60 points de QI possibles selon l'article voir plus... http://pan.baidu.com/s/1i3D7tNB
si la croissance economique etait proportionnelle au QI (ce qui est absurde a priori) on seraient encore plus largues!
d'autre part l'article aborde l'IA par le biais d'une declaration de Sebastian Thrun qui parlant du développement croissant de l'IA, dit que les machines pourraient depasser rapidement l'etre humain... " les chauffeurs routiers seraient alors les premiers remplaces" ???
perso, si j'etais chauffeur routier, je serais super vexe!