Lien retiré
Place a l indulgence n est ce pas, continuons a montrer du doigt tous ces sans dents qui nous "compliquent" un peu la vie pendant que d autres jouent avec.
Extraits article mediapart abonne :
...
" Le résultat est stupéfiant : les plus riches sont aussi ceux qui paient le moins d’ISF. En clair, le fameux impôt sur la fortune, qui a longtemps été le symbole de la gauche, est une passoire, et n’a que très peu d’effet sur les milliardaires.
De cette réalité, le tableau donne quatre illustrations qui confinent à la caricature, celles de quatre grandes fortunes qui échappent totalement à l’ISF. Il s’agit d’abord de Liliane Bettencourt, l’héritière de l’empire L’Oréal (deuxième fortune française selon l
e classement de Challenges), qui aurait dû payer plus de 61 millions d’euros d’ISF en 2015, mais dont l’ISF a été réduit à zéro grâce au plafonnement. Ce cas révèle à lui seul toutes les dérives de la fiscalité socialiste. Grâce à l’exonération dont profitent les biens professionnels, la fortune de Liliane Bettencourt, évaluée à 30 milliards d’euros, sort à près de 85 % du champ de l’ISF. Et pour la maigre partie qui reste taxable, le plafonnement fait le reste. Il suffit juste que, grâce à une armada de conseillers fiscaux, la riche contribuable ait l’habileté de minorer le plus possible ses revenus imposables, en les logeant, comme le dit
Le Canard, dans des placements
ad hoc (assurance-vie, dividendes…) ou en jouant de toutes les exonérations possibles (œuvres d’art, investissement DOM-TOM). De la sorte, le plafond peut jouer sur des revenus abaissés de manière artificielle, et avoir un effet massif. CQFD : pour les cadres qui ont acheté un appartement dans un centre-ville, l’ISF joue à plein, mais pour les plus riches des milliardaires, l’ISF n’existe plus !"
...
" La morale de l’histoire est la suivante. Longtemps, l’ISF a été un symbole pour les socialistes : la preuve qu’ils voulaient toujours, envers et contre tout, conduire une politique de gauche, même si le fond de l’air devenait de plus en plus néolibéral. Aujourd’hui, le symbole de l’ISF fonctionne toujours, mais il s’est totalement inversé : l’impôt vient révéler les cadeaux et passe-droits qui profitent aux plus riches, encore plus insensés que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. "