Politique Nationale & Diplomatie après l'élection du President Macron ...

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Le système fédéral Suisse pourrait il s'opposer aux directives, aux traités de libre échange de type CETA, réglementation diverses et variées, etc ... imposées par l'Union Européenne (suite à une hypotétique adhésion à l'Union Européenne) ?
Dans le cadre des statuts actuels bien sur que non mais en terme de représentativité et d'esprit démocratique c'est beaucoup mieux que ce que l'on voit chez nous. Dans notre situation, on pourrait par contre très bien imaginer que ce sujet (L'UE) soit de nouveau mis sur la table par le biais d'un referendum d'initiative 100% populaire. Dans le contexte actuel cela est inenvisageable.
 
Le 58 % est issu d une question non déterminante (enfin, on sait pas trop en fait, mais bon c est ce que j ai compris), alors que le 32 %(propositions ne viennent pas de nuls part non plus mais plutôt d un programme, non?), vient d une question plus rpoche des convictions, prioritaire, de celles et ceux qui ont répondu.
Aussi bon soient-ils, les programmes des candidats ne valent rien si leurs héraults sont dans l'impossibilité de les mettre en oeuvre. Notre dernier "président normal" a d'ailleurs bien démontré la catastrophe que représente un dirigeant qui n'a pas le courage et/ou les moyens d'exécuter le programme pour lequel il a été élu.

Bref contrairement à toi, entre 1. un candidat dont j'apprécie les idées mais qui ne me convainc pas qu'il sera à même de les mettre en œuvre (espoir après 5 ans: rien ne se sera passé) et 2. un autre candidat avec lequel je suis un peu moins d'accord sur les idées mais dont j'ai confiance en sa capacité à exécuter (espoir après 5 ans: certaines réformes que je soutiens auront été mises en œuvre), je vote sans le moindre état d'âme pour le second et je serai content s'il met en œuvre son programme (sans attendre qu'il exécute celui de l'autre, même si je le préférais).

Bref, tu peux préférer le programme du candidat X sur le papier, voire même voter pour lui au premier tour, sans que cela signifie pour autant que tu ne seras pas content si le candidat Y est élu et exécute son programme.
 
Aussi bon soient-ils, les programmes des candidats ne valent rien si leurs héraults sont dans l'impossibilité de les mettre en oeuvre. Notre dernier "président normal" a d'ailleurs bien démontré la catastrophe que représente un dirigeant qui n'a pas le courage et/ou les moyens d'exécuter le programme pour lequel il a été élu.

Bref contrairement à toi, entre 1. un candidat dont j'apprécie les idées mais qui ne me convainc pas qu'il sera à même de les mettre en œuvre (espoir après 5 ans: rien ne se sera passé) et 2. un autre candidat avec lequel je suis un peu moins d'accord sur les idées mais dont j'ai confiance en sa capacité à exécuter (espoir après 5 ans: certaines réformes que je soutiens auront été mises en œuvre), je vote sans le moindre état d'âme pour le second et je serai content s'il met en œuvre son programme (sans attendre qu'il exécute celui de l'autre, même si je le préférais).

Bref, tu peux préférer le programme du candidat X sur le papier, voire même voter pour lui au premier tour, sans que cela signifie pour autant que tu ne seras pas content si le candidat Y est élu et exécute son programme.
Avant d aller plus loin, si je comprends bien Mars, bonjour, tu préfères un candidat qui exécute un programme qui ne te va pas ou qui ne correspond pas a la société et l idée que tu en as?
 
Avant d aller plus loin, si je comprends bien Mars, bonjour, tu préfères un candidat qui exécute un programme qui ne te va pas ou qui ne correspond pas a la société et l idée que tu en as?
Il se trouve que je lis les programmes, fais le bilan des propositions, et qu'il y a de multiples candidats avec des programmes qui se chevauchent partiellement et dans lesquels je me reconnais au moins partiellement.

Dans ce contexte, entre
1) un candidat qui n'arrivera pas à exécuter un programme qui me convient totalement et
2) un candidat qui exécutera un programme qui me convient partiellement,
Je soutiens le second, oui.

La question du vote du premier tour est délicate, cela dit.

Si je cherche à être un peu finaud, je peux prendre le risque de voter pour le premier candidat au premier tour, dans l'espoir d'infléchir le second sur les détails de son programme que j'aime moins. Cette tactique a d'ailleurs été la ligne politique officielle de l'extrême gauche pendant 15 ans: les communistes incitaient ouvertement les électeurs les plus à gauche du PS à voter pour eux au premier tour, dans l'espoir qu'un vote "fortement minoritaire" fasse pression sur le candidat socialiste et lui fasse infléchir sa politique vers la gauche une fois élu. (C'est plus compliqué à droite, où les modérés n'acceptent catégoriquement pas qu'on aille draguer le FN, on vient encore d'en voir un exemple)

De nombreux électeurs PS radicaux ont donc voté communiste au premier tour élection après élection, même s'ils savaient qu'ils soutiendraient sans réserve l'exécution du programme du candidat socialiste après le second. Cela a très bien fonctionné de 86 à 2002, date à laquelle tout le monde s'est retrouvé le bec dans l'eau. Sarkozy a tiré les leçons de cette histoire pour 2007: il a tiré son programme vers la droite, changé le nom du RPR en UMP pour bien marquer la forme et découragé les indécis de voter FN en s'assurant d'être présent au second tour. Cela a refonctionné en 2012 pour Hollande avec le "vote utile" et le discours du Bourget où il a réussi à draguer une grosse partie de la gauche dure (la différence étant que Sarkozy est vraiment de droite radicale, alors que Hollande a fait semblant, ses convictions personnelles étant connues pour être bien plus centristes)

En 2017, alors que LR et le PS surfaient tous deux pour s'assurer les voix des extrémistes de leur camp et se prévenir à nouveau de ce risque, Macron a ouvert la brèche au centre et récolté les voix des modérés libéraux des deux bords, dégoûtés de cette "drague aux extrêmes" porteur d'un gros risque: que comme avec Hollande, tout cela ne soit que du blabla et qu'au final rien ne se passe. Avec Macron, au moins, on a plus d'espoir qu'il fasse ce qu'il avait écrit dans son programme. Et pour l'instant, d'accord ou pas avec le contenu, on ne peut que reconnaître que c'est ce qu'il fait, et que - l'étude que tu citais et les résultats des élections législatives le prouvent - le programme en question satisfait au moins partiellement une majorité de l'électorat qui a eu le courage de lever son cul de sa chaise pour aller voter.
 
Dernière édition:
Aussi bon soient-ils, les programmes des candidats ne valent rien si leurs héraults sont dans l'impossibilité de les mettre en oeuvre. Notre dernier "président normal" a d'ailleurs bien démontré la catastrophe que représente un dirigeant qui n'a pas le courage et/ou les moyens d'exécuter le programme pour lequel il a été élu.
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Sur le problème des moyens, il ne pas oublier que L'UE est un frein à la mise en œuvre des programmes électoraux dans la mesure elle dicte en grande partie les politiques nationales.
Macron s'y confronte en ce moment sur des sujets comme le glyphosate, le CETA ou les travailleurs détachés.
Autre exemple avec l'annulation de la taxe Hollande sur les dividendes dont le fondement juridique repose sur le socle européen.
 
Il se trouve que je lis les programmes, fais le bilan des propositions, et qu'il y a de multiples candidats avec des programmes qui se chevauchent partiellement et dans lesquels je me reconnais au moins partiellement.

Dans ce contexte, entre
1) un candidat qui n'arrivera pas à exécuter un programme qui me convient totalement et
2) un candidat qui exécutera un programme qui me convient partiellement,
Je soutiens le second, oui.

La question du vote du premier tour est délicate, cela dit.

Si je cherche à être un peu finaud, je peux prendre le risque de voter pour le premier candidat au premier tour, dans l'espoir d'infléchir le second sur les détails de son programme que j'aime moins. Cette tactique a d'ailleurs été la ligne politique officielle de l'extrême gauche pendant 15 ans: les communistes incitaient ouvertement les électeurs les plus à gauche du PS à voter pour eux au premier tour, dans l'espoir qu'un vote "fortement minoritaire" fasse pression sur le candidat socialiste et lui fasse infléchir sa politique vers la gauche une fois élu. (C'est plus compliqué à droite, où les modérés n'acceptent catégoriquement pas qu'on aille draguer le FN, on vient encore d'en voir un exemple)

De nombreux électeurs PS radicaux ont donc voté communiste au premier tour élection après élection, même s'ils savaient qu'ils soutiendraient sans réserve l'exécution du programme du candidat socialiste après le second. Cela a très bien fonctionné de 86 à 2002, date à laquelle tout le monde s'est retrouvé le bec dans l'eau. Sarkozy a tiré les leçons de cette histoire pour 2007: il a tiré son programme vers la droite, changé le nom du RPR en UMP pour bien marquer la forme et découragé les indécis de voter FN en s'assurant d'être présent au second tour. Cela a refonctionné en 2012 pour Hollande avec le "vote utile" et le discours du Bourget où il a réussi à draguer une grosse partie de la gauche dure (la différence étant que Sarkozy est vraiment de droite radicale, alors que Hollande a fait semblant, ses convictions personnelles étant connues pour être bien plus centristes)

En 2017, alors que LR et le PS surfaient tous deux pour s'assurer les voix des extrémistes de leur camp et se prévenir à nouveau de ce risque, Macron a ouvert la brèche au centre et récolté les voix des modérés libéraux des deux bords, dégoûtés de cette "drague aux extrêmes" porteur d'un gros risque: que comme avec Hollande, tout cela ne soit que du blabla et qu'au final rien ne se passe. Avec Macron, au moins, on a plus d'espoir qu'il fasse ce qu'il avait écrit dans son programme. Et pour l'instant, d'accord ou pas avec le contenu, on ne peut que reconnaître que c'est ce qu'il fait, et que - l'étude que tu citais et les résultats des élections législatives le prouvent - le programme en question satisfait au moins partiellement une majorité de l'électorat qui a eu le courage de lever son cul de sa chaise pour aller voter.
Je comprends ton point de vue et fonctionnement. C est louable et rejoins certains points.
Mais pour ma part, ca va plus loin qu un candidat... Du programme au candidat en passant par son entourage (connu ou non) font que je vais voter pour ou m opposer, soutenir... ou encore m abstenir de choisir. D ailleurs, le plus important pour moi est l "équipe" qui entoure un candidat: Ses plumes. Ses conseils...

Sur le dernier paragraphe, Macron n a fait que ce qu on fait ses prédécesseurs dans l ouverture, mais au final et on l a bien vu avec le modem, cela m est que stratégie électorale afin de s assurer une victoire et majorité. Tout comme sa relation avec l extrême droite: il n allait pas draguer un électorat pour se retrouver face a un Fillon au second tour. Face au Fn, la victoire lui était assurée (d ailleurs, il n y a qu a voir sa réaction au soir du premier tour, détail certes mais qui en dit long). Tout ceci relève de la stratégie électorale, rien de plus.

Concernant son programme, on avait la ligne, les titres, nous manquait le corps, le contenu... Certains le découvrent jours après jours, d autres le subissent... et encore d autres ne sont pas surpris (contents ou pas contents)
 
Je comprends ton point de vue et fonctionnement. C est louable et rejoins certains points. Mais pour ma part, ca va plus loin qu un candidat... Du programme au candidat en passant par son entourage (connu ou non) font que je vais voter pour ou m opposer, soutenir... ou encore m abstenir de choisir. D ailleurs, le plus important pour moi est l "équipe" qui entoure un candidat: Ses plumes. Ses conseils...
Si c'est le cas, tu comprends que nous n'avons sans doute toi et moi pas le monopole de ce genre de pensée et qu'une part possiblement non négligeable de ceux qui n'ont pas voté pour EM au premier tour peuvent tout de même être satisfaits de le voir exécuter son programme.

J'ai personnellement la conviction qu'une partie non-négligeable des électeurs de FF et de NDA ne sont pas fondamentalement "déçus" de la politique mise en oeuvre par EM, et que par conséquent tes "94% des exprimés sont déçus" est très exagéré.




[...] au final et on l a bien vu avec le modem, cela m est que stratégie électorale afin de s assurer une victoire et majorité [...]. Tout ceci relève de la stratégie électorale, rien de plus.
Tu ne peux pas reprocher à un candidat d'avoir une stratégie. Tous en ont une. Quant au Modem je ne suis pas aussi affirmatif que toi. S'ils ne s'étaient pas pris les pieds dans le tapis avec cette affaire de députés européens, ils seraient toujours là. Tu ne vas pas me dire que tu penses que ce scandale est un faux organisé par Macron quand même?
 
Dernière édition:
Sur le problème des moyens, il ne pas oublier que L'UE est un frein à la mise en œuvre des programmes électoraux dans la mesure elle dicte en grande partie les politiques nationales.
Macron s'y confronte en ce moment sur des sujets comme le glyphosate, le CETA ou les travailleurs détachés.
Autre exemple avec l'annulation de la taxe Hollande sur les dividendes dont le fondement juridique repose sur le socle européen.
Je me permets de différer avec toi sur ce point-là. L'existence des institutions européennes sert bien trop souvent aux candidats à promettre tout et n'importe quoi pour se rendre populaires pendant la campagne, en sachant très bien qu'ils pourront par derrière utiliser l'Europe comme excuse pour ne pas appliquer leurs promesses.

Or s'ils n'arrivent pas à mettre en œuvre leur programme de politique nationale, ce n'est pas la faute de l'Europe:
- Soit ils savaient que c'était infaisable et ont fait de fausses promesses
- Soit ils n'ont rien anticipé et sont des amateurs et/ou des incompétents
- Soit ils savaient qu'il faudrait négocier et leur échec est donc bien personnel, pas extérieur
- Soit il y a bien eu un événement extérieur, dans ce cas-là dites-nous lequel au lieu de blâmer l'Europe

Bref, à mon sens ce n'est pas plus la faute de l'Europe si le gouvernement n'arrive pas à remplir ses promesses que celle du département si le maire du village ne peut remplir les siennes. Dans les deux cas, l'élu n'a qu'un droit: s'abstenir de promettre des choses qu'il n'a pas la certitude de pouvoir tenir.
 
Dernière édition:
... qu'une part possiblement non négligeable de ceux qui n'ont pas voté pour EM au premier tour peuvent tout de même être satisfaits de le voir exécuter son programme. Ce qui implique que tes "94% des exprimés sont déçus" est infondé.

Je n ai pas dit qu ils étaient tous déçus. J ai simplement dit que c est normal qu une majorité de Francais ne soient pas satisfaits de l action de Macron, et dire que les Français sont des éternels râleurs, ben non car une majorité de Français n a pas voulu de Macron. (ou un autre, car notre systeme électoral pousse a cela. C est aussi pour cela qu il me parait leger de reprocher aux Français de ne pas etre aller voter. Ce n est pas si simple)
Après, il est president, on fait avec, mais lui le premier devrait avoir conscience de cela et de présider en fonction de cela (beaucoup l ont reproche a Chirac en 2002).
 
Donc avec seulement 6%, l élu ne peut faire que des déçus: 94% des exprimes.
Je n ai pas dit qu ils étaient tous déçus.
On a sérieusement des problèmes de compréhension de ce que l'autre écrit, toi et moi.


une majorité de Français n a pas voulu de Macron
Les sondages d'opinion au soir de son élection, ainsi que les résultats de son parti au premier tour des législatives, tendent selon moi à prouver que cette affirmation est loin d'être évidente.
 
On a sérieusement des problèmes de compréhension de ce que l'autre écrit, toi et moi.
Ben oui, gros probleme de compréhension a première vue

x ne peut faire que des déçus car peu de soutiens a la base ne veut pas dire la totalité est déçue.

Exemple: Tu as 10 supporters sur 30 qu en compte le club. Si tu continue a jouer comme te le reproche les 20 qui ne te soutiennent pas a la base, tu ne peux que les décevoir. Et pire, tu peux aussi finir par décevoir les 10 qui t ont soutenu (ou quelques uns des 10). Quand tu vois la popularite de Macron par exemple, on en prend le chemin...

Y a une différence entre " tous" et " ne peut faire que"...
 
Les sondages d'opinion au soir de son élection, ainsi que les résultats de son parti au premier tour des législatives, tendent selon moi à prouver que cette affirmation est loin d'être évidente.
Avec 51 et 57% d abstentions pour les législatives (plus un nombre record de vote blanc/nul) et l analyse de son resultat au premier tour de la presidentielle font que il est difficile de croire l inverse. Mais bon, si tu veux... On peut etre dans le déni et croire au plébiscite. Et continuer a mener une politique issue d un plébiscite. Attention danger.

Notre systeme électoral rend ce pays ingouvernable. C est plus facile de jeter la pierre sur les Français...
 
Les comptes de l'assurance chômage s'améliorent, et ça devrait continuer !

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L'Unédic prévoit une réduction de 500 millions d'euros de son déficit pour 2017 et pour l'année suivante. Cette amélioration s'explique principalement par l'embellie sur le plan de l'emploi et par les mesures temporaires prises par les partenaires sociaux en mars dernier.

Extrait : L'assurance chômage, gérée par l'Unédic, a dévoilé ses prévisions financières ce mercredi 25 octobre et, bonne nouvelle, ses comptes devraient continuer à s'améliorer. L'organisme prévoit une baisse de son déficit, passant de 4,3 milliards d'euros en 2016 à 3,8 milliards cette année, puis 3,3 milliards en 2018.

Cette situation s'explique d'abord par la conjoncture économique qui, avec la baisse du chômage, renfloue les caisses de l'Unédic tout en faisant baisser le nombre d'allocations à verser. D'autre part, la convention signée en mars dernier par les partenaires sociaux, modifiant les règles d'indemnisation des demandeurs d'emploi, doit lui permettre à la fois d'augmenter ses recettes et de faire des économies.

En revanche, sa dette reste colossale. Après 33,8 milliards d'euros fin 2017, elle devrait atteindre 37,1 milliards fin 2018, soit l'équivalent d'un an de cotisations, patronales et salariales cumulées. Pour se financer, l'Unédic peut toujours emprunter à taux faible sur les marchés, car elle bénéficie de la garantie de l'Etat, bien qu'elle soit, pour le moment, dirigée par les partenaires sociaux (organisations patronales et syndicales).

600 millions d'euros d'économies grâce à la convention
D'après ses calculs, l'Unédic estime que, sans la nouvelle convention signée en avril 2017, sa dette cumulée serait de 37,7 milliards d'euros en 2018. Le compromis signé par les partenaires sociaux ferait donc économiser 600 millions d'euros à l'assurance chômage.

Pour mémoire, organisations patronales et syndicales (CGT exclue) ont décidé de nouvelles règles temporaires (valables pour 36 mois depuis le 1er septembre), notamment sur l'indemnisation des seniors de plus de cinquante ans, le montant des cotisations patronales, les contrats courts et les conditions d'affiliation. A terme, ces mesures sont censées rapporter 1,2 milliard d'euros à l'assurance chômage.

D'ailleurs, concernant les cotisations patronales, leur augmentation temporaire de 0,05 point (passant de 4% à 4,05%), entrée en vigueur au 1er octobre 2017, accélérerait la croissance des recettes de contributions qui passeraient de 3,2% en 2017 à 3,3% en 2018.

| Lire aussi : assurance chômage : les nouvelles règles de l'indemnisation

Suite de l'article >>>

Source : LA TRIBUNE
 
Or s'ils n'arrivent pas à mettre en œuvre leur programme de politique nationale, ce n'est pas la faute de l'Europe:
Bref, à mon sens ce n'est pas plus la faute de l'Europe si le gouvernement n'arrive pas à remplir ses promesses que celle du département si le maire du village ne peut remplir les siennes. Dans les deux cas, l'élu n'a qu'un droit: s'abstenir de promettre des choses qu'il n'a pas la certitude de pouvoir tenir.
Sur l'utilité d'un programme électoral en l'état actuel:
- Soit ils savaient que c'était infaisable, ont fait de fausses promesses et on peut en effet s'interroger sur leur compétence ou leur éthique.
Voyons comment Macron va s'en sortir et au prix de quels sacrifices pour son projet d'Europe à deux vitesses, sur le sujet des travailleurs détachés, du glyphosate etc....
Au niveau stratégique, il a déjà cédé Alstom et st Nazaire, puis sorti la question des routiers du sujet. On dressera le bilan à la fin mais un front de l'est se dessine.
- Soit ils savaient qu'il faudrait négocier et leur échec est donc bien personnel, pas extérieur. Cela nous ramène surtout aux conditions de majorité posées par le traité simplifié avec pour exemple récent le glyphosate. Notre politique nationale est dépendante des autres mêmes sur de simple sujets de santé publique... On peut aussi évoquer le CETA rejeté en majorité par nos parlementaires qui nous est imposé par nos voisins.
Conclusions: Partant des tes postulats et pour réussir un quinquennat, il ne reste plus que l'option de présenter un programme en strict application des GOPE. Auquel cas on peut se demander légitimement l'utilité de présenter un programme tel qu'il soit et toute forme d'opposition n'a aucun sens. L'échec est donc bien lié en partie à des conditions extérieures définies par un traité dont l'essence a été rejetée en 2005 par voie démocratique directe.
Sur ce point le programme Macron est un beau copié collé de ce qui est demandé par l'UE. Globalement pas de contraintes d'applications exception faîtes de ses engagements à faire évoluer l'UE sur lesquelles déjà on voit bien sur quoi il se heurte.
Voyons comment Macron va s'en sortir et au prix de quels sacrifices pour son projet d'Europe à deux vitesses, sur le sujet des travailleurs détachés, du glyphosate etc....
Au niveau stratégique, il a déjà cédé Alstom et st Nazaire, puis sorti la question des routiers du sujet des travailleurs détachés.
On dressera le bilan à la fin mais un front de l'est se dessine déjà et les dernières élections Allemande risque de lui porter problème.
Rassurons nous ce n'est pas un problème externe qui influe ainsi sur notre politique. En cas d'échec tu fustigeras l'incompétence de Jupiter en la matière?
 
macron - beurre.png
 
Conclusions: Partant des tes postulats et pour réussir un quinquennat, il ne reste plus que l'option de présenter un programme en strict application des GOPE. Auquel cas on peut se demander légitimement l'utilité de présenter un programme tel qu'il soit et toute forme d'opposition n'a aucun sens.
Non. Il suffit de proposer un programme où il est écrit "je tenterai de négocier ceci" au lieu de "je ferai ceci". Comme ça si le politicien n'y arrive pas il devra dire "j'ai échoué dans ma renégociation" plutôt que se défausser en mode "c'est pas ma faute, je voulais le faire mais on m'a empêché".

Si en tant que citoyen tu acceptes l'explication "c'est l'Europe", tu acceptes le risque qu'on te promette peut-être n'importe quoi pour te faire plaisir mais sans intention de le faire, pour se défausser en utilisant l'excuse européenne par la suite.
 
Avec 51 et 57% d abstentions pour les législatives (plus un nombre record de vote blanc/nul) et l analyse de son resultat au premier tour de la presidentielle font que il est difficile de croire l inverse. Mais bon, si tu veux... On peut etre dans le déni et croire au plébiscite. Et continuer a mener une politique issue d un plébiscite. Attention danger.
Tu n'as pas compris mes propos ou bien tu fais semblant, alors je vais être explicite:

Si tu me dis: "94% de déçus", je te réponds "c'est très certainement faux".
Si tu me dis: "il y a plébiscite", je te réponds "c'est très certainement faux".
Si tu me dis: "il est certainement difficile d'affirmer s'il a plus ou moins de 50% de soutien populaire", je te réponds que même si c'est sans doute vrai, l'important est qu'on s'en fout royalement: il est élu et a donc gagné le droit de mettre en œuvre la politique de son choix. Si tu veux faire autrement, gagne les prochaines élections. Quand tu seras à sa place, j'inciterai tes détracteurs à fermer leur gueule sur ta légitimité tout autant que je t'incite aujourd'hui à arrêter d'utiliser l'argument du soutien populaire. L'argument d'illégitimité populaire est anti-républicain.

Notre systeme électoral rend ce pays ingouvernable. C est plus facile de jeter la pierre sur les Français...
Je te repose la question: au lieu de critiquer, que proposes-tu de mettre en œuvre à la place. Et histoire de bien comprendre et parce que j'aime me faire ma propre analyse, j'aurai besoin que tu me dises dans le détail comment le système fonctionne et pourquoi ça marchera mieux que les autres systèmes proposés, en place, ou historiques.
 
Dernière édition:
Non. Il suffit de proposer un programme où il est écrit "je tenterai de négocier ceci" au lieu de "je ferai ceci". Comme ça si le politicien n'y arrive pas il devra dire "j'ai échoué dans ma renégociation" plutôt que se défausser en mode "c'est pas ma faute, je voulais le faire mais on m'a empêché".

Si en tant que citoyen tu acceptes l'explication "c'est l'Europe", tu acceptes le risque qu'on te promette peut-être n'importe quoi pour te faire plaisir mais sans intention de le faire, pour se défausser en utilisant l'excuse européenne par la suite.

C'est vrai ... Mais un programme disant "J'essayerai de tenter de faire en sorte que les conditions favorables soient réunies pour ceci ..." ça fait pas très battant, pas très volontaire,... c'est pas vraiment vendeur.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.