J'aurais tendance à dire que c'est parfaitement secondaire, que l'important est de savoir si ses actes et son attitude sont appropriées à la situation.Le fait est que nous avons un "président" qui n'a pas été élu par la majorité de ses citoyens.
Il est à la barre, il l'est légalement et légitimement.
A ce titre il est responsable de ce qui se passe dans le pays.
Qu'il soit victime de l'incompréhension générale ou qu'il soit incapable de comprendre le pays qu'il gouverne, ça reste son problème.
Les moyens dont il dispose pour travailler sur ce problème sont ce que le pays peut offrir de mieux.
Un peuple qui ne supporte plus la façon dont on le traite, certes, ça aurait pu tomber sur Hollande, Sarkory, Chirac... peu importe qu'il ait fait son job honnêtement ou pas et conformément ou pas à ses promesses.
Il se trouve dans une situation et sa responsabilité est d'y répondre.
La question de savoir s'il est la bonne personne au bon endroit se pose à chaque épreuve. C'est éventuellement dans ce sens que parler de sa légitimité peut être pertinent. Pas dans les conditions de son élection.
Parce que la seule légitimité des Gilets Jaunes n'est pas électorale. Elle réside dans la difficulté pour un peuple à exprimer ses attentes et son insatisfaction. Il n'a pas pu ou a le sentiment de ne pas avoir pu le faire par les urnes, il le fait autrement. C'est son droit.
Macron n'y est pour rien.Qu'il ait gagné à un concours de circonstances ou suite à des manœuvres, un complot... Lui ou un autre, s'il assume sa charge, on s'en fout !
Et ce sera pareil pour le suivant.