Bonjour Jean
Un simple exemple recent pour illustrer la situation
INFOGRAPHIE - Les dépenses d'indemnisation des arrêts maladie ont flambé de près de 50% entre 2000 et 2011, pour atteindre 6,3 milliards d'euros. Le nombre d'arrêts est passé de 180 millions de journées à 205 millions sur cette période. Un rapport publié mercredi prône un contrôle renforcé dans le privé.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/...-des-arrets-maladie-poursuit-son-derapage.php
C'est certain , que ca ameliore la competivite des entreprises !!
Questions aides sociales un tableau
*modifie et emis par Martin Hirsch sur rue 89 , entre une famille d'un travailleur et une autre au RSA .
http://www.rue89.com/sites/news/files/assets/document/2013/03/comparaison_rsa.pdf
La frontiere est mince ,rapport a un qui se tue au boulot , et qui se leve surement a 5 h du matin , et qui doit souvent subir les sarcasmes et autres quolibets , emis par un petit chefaillon toute la journee . Mais bon ,il y a souvent en compensation , 2 ou 3 heures de RER par jour ..
L'article
http://www.rue89.com/rue89-eco/2013...e-la-famille-salariee-240493?obref=obinsource
*Rapport a un autre qui circulait sur facebook ,visiblement inexact .
Au fait , ou en est on des
100000 emplois d'avenir pour les jeunes ?, il parait que ca ne se bouscule pas au portillon pour postuler !! a peine 15 % pourvus ,avec 50% de jeunes au chomage ou au Rsa dans les banlieues c'est quand meme incroyable .
Ah oui ... il parait que c'est des jobs pour les bouffons ( Trop la Honte en Verite) , enfin c'est ce qui se dit chez les d'jeuns !! Ceci explique cela , suis je bete !!
Bonne journee a toutes et a toutes
Pour l'absentéisme et les arrêts maladie, leur croissance n'est-elle pas à peu près normale dans une population vieillissante ?
D'autre part, quand la seule motivation offerte à la motivation au travail est de dégager des dividendes pour les actionnaires et même si c'est malheureux parce qu'au final ce n'est pas eux qui payent, n'est-il pas logique de voir cette motivation baisser et d'avoir de moins en moins de gens prenant sur eux leurs aléas de santé ?
Pour sûr, tout le monde y perd. Mais le type qui est chez-lui en dépression ou même celui qui triche pour se reposer (puisque c'est la supposition que veut induire ce genre d'article) est le premier perdant dans cette histoire.
Une boite (et à fortiori une société) qui ne comprend pas que les hommes ne sont ni des machines ni des vaches à lait s'expose naturellement plus à la passivité de ses membres. L'entreprise qui cherche la performance devrait consacrer un peu de ses ressources à construire un projet commun, un but auquel tout le monde souscrive. Faute de quoi, il lui faut compenser par des salaires attractifs, ou accepter un absentéisme plus élevé que ses concurrentes (mais alors il faudrait augmenter ses cotisations sociales car elle pénalise plus la collectivité qu'une autre).
Le tableau comparant deux familles pauvres est plutôt rassurant. 150 euros d'écart, c'est considérable à ce niveau de revenus en France.
Mais ça n'est pas parce que quelqu'un est obligé d'accepter un travail si mal payé qu'il est normal qu'il soit mal considéré ou mal traité. Le management au mépris devrait être condamnable.
Mais dis-moi, Lafoy-China, crois-tu vraiment que les entreprises sont en difficultés car elles n'arrivent pas à trouver des employés ? Elles licencieraient pour cette raison ?
Bon, mais je ne vois toujours pas dans la comparaison entre une famille qui n'a pas de travail et une qui a trouvé un mauvais travail (mal payé et mal traité) quoi que ce soit de fondamental qui motive à quitter la France.
A contrario, l'instauration méthodique de cette ambiance pourrie, panier de crabes, tous contre tous et chacun pour soi, ça, je veux bien qu'à la longue et collectivement ça participe grandement au dégoût de soi et de son environnement social. Les migrations sont souvent le fait du climat.
A noter aussi, le coût des indemnisations d'arrêt maladie qui font l'émoi du figaro, c'est 6,3 milliards (et là-dedans, il y a majoritairement des arrêts justifiés !) alors que le coût de la fraude fiscale en 2013 est estimée à plus de 60 milliards. 60 milliards de fraude !
Alors non, on ne va pas dire du mal des riches.
Mais des fraudeurs, on peut dire un peu de mal ?
Qui vole qui ?
Je ne dirais pas que ces fraudeurs méritent d'être traqués. Peut-être certains s'ignorent-ils ? Sans doute beaucoup ont été endoctriné par des malfaisants qui eux mériteraient d'être condamné à un stage d'un an sans logis et au RSA.
Mais tant que l'on ne met pas les moyens de faire entrer dans les caisses de l'Etat ce qui doit y entrer de droit, tout discours attaquant l'aide aux plus démunis est scandaleux, obscène, inadmissible.
Et si on mettait un peu de rigueur... dans la fiscalité ?
(il va être difficile de démontrer que l'argent des fraudes bénéficie plus à la collectivité que l'impôt dument payé...)