Absolument, avec les impôtsLes entreprises s’ayant pris des amendes monstrueuses en rigolent encore.
Absolument, avec les impôtsLes entreprises s’ayant pris des amendes monstrueuses en rigolent encore.
Merci bien, mais ce qui m'intéresse ce ne sont pas les "conclusions" (que tout le monde connait par coeur mieux comme un catéchisme), c'est ce qui est supposé prouver ou démontrer ces conclusions (et donc établir clairement qu'on ne parle pas d'une croyance).Allez, pour la concurrence :
Why is competition policy important for consumers?
Why is competition policy important for consumers?ec.europa.eu
Merci bien, mais ce qui m'intéresse ce ne sont pas les "conclusions" (que tout le monde connait par coeur mieux comme un catéchisme), c'est ce qui est supposé prouver ou démontrer ces conclusions (et donc établir clairement qu'on ne parle pas d'une croyance).
Même en restant sur le plan théorique.
Ma question est, de fait, théorique.
Quels sont les éléments dont on dispose pour prouver que c'est bien la concurrence qui a ces effets qu'on lui attribue et que rien d'autre ne pourrait avoir ces mêmes effets mais encore plus marqués.
Ce n'est pas simple, ce n'est pas trivial.
N'oublions pas qu'une corrélation ne prouve rien et ne démontre rien.
Donc, "si la commission européenne le dit", la preuve doit être consignée quelque part.
J'ajoute que ton lien est fort intéressant car il parle de la politique de la concurrence :
"La politique de concurrence vise à faire appliquer des règles garantissant que les entreprises se livrent une concurrence loyale."
En d'autre terme, les vertus listées sont celles de la régulation.
Qu'une régulation ad hoc puisse avoir l'effet qu'elle vise est une affirmation qui se passe de preuve ou de démonstration.
Si elle échoue, elle est foireuse et on l'ajuste, mais sur le principe, il n'y a rien à démontrer.
Contrairement à "la concurrence fait baisser les prix et augmente la qualité".
En fait, ton lien appuie l'idée que sans régulation la concurrence n'aurait pas nécessairement ces effets.
donnes l'adresse de ton fournisseur, il a de la bonne qui rend "presque" intelligent.j'élabore une piste de départ, à chaud, 10 minutes de réflexion.
pas dis que j'ai raison ou tort, je tente une théorie.
après tu poursuis sur les prix.
ou pas.
économie, à la base, ça veut dire la gestion d'une maison, d'une famille.
t'as déjà le rapport de taille des structures dès le départ.
donc, quand on veut parler d'économie, cela doit se rattacher à un groupe ayant une appartenance commune.
il n'est pas fait notion de concurrence dans la gestion interne d'une maison, d'une famille.
par contre, deux gestions de maisons différentes, peuvent entrer en confrontation ou en collaboration.
et pour empêcher ou réguler cette confrontation, ou au contraire accentuer cette collaboration afin de devenir une maison plus grande, il te faut donc une économie au-dessus qui va donc gérer une maison composée de deux sous-maisons.
et là on va parler darwin, et du galvaudage de sa pensée.
l'évolution "serait" issue de la "compétition", et donc règle du plus fort, mieux adapté.
des économ"istes" ont en ainsi construit tout un mythe que l'économie (la gestion de la maison) doit évoluer de la même manière, et donc entrer dans la compétition, pour que la maison gérée le mieux l'emporte "naturellement" sur la maison gérée moins bien.
et c'est là le galvaudage : avoir assimilé compétition et rivalité. ce que darwin explique très bien.
il ne dit pas que l'évolution est le fruit de la compétition, il dit clairement que la rivalité et la coopération engendre des évolutions, "dans le cadre" de la compétition.
La compétition, ce n'est pas la concurrence ou la rivalité, la compétition c'est l'ensemble des règles dans lequel la rivalité et la collaboration s'expriment. Et la rivalité n'a jamais pris obligatoirement le pas sur la coopération, pour le meilleur.
Exemple : course sur le TDF.
- plusieurs équipes sont rivales
- dans chaque équipe, il y a des équipiers qui coopèrent la majeure partie du temps, mais qui peuvent aussi être rivaux lors d'un sprint final.
- le peloton, composé d'équipes différentes, peut décider de coopérer pour rattraper un coureur d'une autre équipe devant (qui devient alors rivale de toutes les autres équipes qui ont alors décidé de coopérer).
- tous s’inscrivent, sans exception, dans le cadre de la compétition (ne pas tricher et respect des règles) : et dans ce cadre, ni la coopération, ni la rivalité prend forcément le pas l'une sur l'autre.
La concurrence fait baisser les prix et augmenter la qualité ?
Sûrement oui et jusqu'à une certaine stabilisation du milieu, si on décide que la concurrence est en réalité la compétition (le cadre général), comme le définissait darwin, et que dans ce cadre réglé, rivalité et coopération des acteurs sont laissées à leurs expressions.
Mais est-ce vraiment le cas si on galvaude la compétition en l'assimilant à la concurrence/rivalité . j'en doute, sauf au prix d'une destruction de la coopération, et donc disparation de la compétition selon darwin.
D'ailleurs, c'est amusant, on parle bien de triche quand la coopération revient sous la forme d'ententes ou d'oligopoles (ce qui fait des prix plus hauts et pas forcément du meilleur service, un retour à l'équilibre nécessaire pour la stabilisation du milieu ?).
jean-charles avous
Voir la pièce jointe 105913
L'analogie concurrence bénéfique / compétition moteur de l'évolution est donc encore plus foireuse que le simple galvaudage compétition/rivalité.
Je reçois l'argument.Monte une boite dans un univers un minimum concurrentiel et tu verras que tu ne tiendras pas longtemps si tu ne joues pas sur l'offre (service, branding, ...) et/ou sur le pricing.
Si tu n'améliore pas ta compétitivité par le prix ou le service proposé, tu es juste condamné dans un univers concurrentiel (à l'inverse d'un monopole publique).
Note que service et branding sont souvent des attrapes-nigauds intelligents et efficaces se substituant à la qualité lorsqu'on parle de produit.
Il me semble que l'argent part dans les campagnes de pub et que dans un univers concurrentiel en tant que consommateur je paye des gens à me casser les pieds pour me vendre des trucs à coté de mes besoins, cet argent n'est pas dans la qualité du produit et ne participe pas à la baisse des prix.
Ce serait un autre sujet si les produits de bonne qualité et à prix raisonnable restaient sur le marché ou était remplacés par des produits de prix et qualité équivalent ou plus favorables au consomateur, ce qui n'est pas le cas exclusion faite de ce qui provient directement du progrès scientifique et technique.Bah non le service ca s’adresse aux personnes qui en ont besoin et qui sont prets à payer plus cher pour une offre incluant le dit service.
Que tu ne tombes personnellement pas dans cette cible est un autre sujet.
Et qu'est ce qui génère le progrès technique ?Ce serait un autre sujet si les produits de bonne qualité et à prix raisonnable restaient sur le marché ou était remplacés par des produits de prix et qualité équivalent ou plus favorables au consomateur, ce qui n'est pas le cas exclusion faite de ce qui provient directement du progrès scientifique et technique.
Et qu'est ce qui génère le progrès technique ?
Qu'est ce qui pousse les entreprises à investir des sommes importantes dans la R&D ?
La philanthropie?
Ou la volonté de mettre sur le marché un produit plus performant, plus fiable, moins cher, que ..... que ceux des autres entreprises ?
N'est ce pas ce qu'on appelle la concurrence ?
Mais s'il n'y a pas de voisin (= pas de concurrence), pas besoin de R&D pour faire de la thune, il suffit d'augmenter les prix (et en plus on économise les frais de R&D, donc encore plus de thunes)Juste la volonté de faire plus de tune que son voisin. La philosophie c'est pas de vendre moins cher, c'est de le vendre au moindre coût possible pour avoir une marge énorme.
Tu veux dire être en position de monopole, sans concurrence ?Mais s'il n'y a pas de voisin (= pas de concurrence), pas besoin de R&D pour faire de la thune, il suffit d'augmenter les prix (et en plus on économise les frais de R&D, donc encore plus de thunes)
Oui pourquoi cela ne serait pas possible ?Tu veux dire être en position de monopole, sans concurrence ?
Oui c’est possible, plus de développement, juste les prix qui montent. Si compagnie privée.Oui pourquoi cela ne serait pas possible ?
Si une compagnie principale achète ses concurrents, et cela se fait de plus en plus.
En effet, dans un système fondé sur la concurrence, celui qui élimine ses concurrents rafle la mise et la concurrence est le moteur de tout.Mais s'il n'y a pas de voisin (= pas de concurrence), pas besoin de R&D pour faire de la thune, il suffit d'augmenter les prix (et en plus on économise les frais de R&D, donc encore plus de thunes)
As-tu un système, non fondé sur la concurrence, à proposer, et qui soit "mieux" ? (le "mieux" restant à définir ... selon quels critères un système est-il "mieux" qu'un autre")En effet, dans un système fondé sur la concurrence, celui qui élimine ses concurrents rafle la mise et la concurrence est le moteur de tout.
Mais ce n'est pas ça la question.
Le problème, que l'on peut étendre au cas de l’innovation, c'est de prouver que fonder un système sur la concurrence est ce qu'on peut faire de mieux.
CommunismeAs-tu un système, non fondé sur la concurrence, à proposer, et qui soit "mieux" ? (le "mieux" restant à définir ... selon quels critères un système est-il "mieux" qu'un autre")