Ce qui est certain, c'est que les gilets jaunes manifestent leur opposition à la hausse des taxes sur le carburant, notamment celle sur le diesel.
Les moteurs diesel et la taxation préférentielle du carburant diesel qui l'a accompagnée était une politique franco-française menée main dans la main entre responsables politiques et constructeurs automobiles. Là, le pouvoir réforme ça et les gilets jaunes grognent.
Pourquoi pas, mais faut pas perdre de vue qu'il ne faut pas réduire le débat à "pour ou contre plus de taxes". Évidemment, on préfère tous payer le moins de taxes possible. Il faut aussi regarder le but de l'augmentation, sa nécessité, sa proportionnalité, son urgence, éventuellement.
D'un point de vue démocratique, je suis surpris des faibles taux de participations aux élections d'une part, et du succès de ce type de rassemblements d'autre part. Ça traduit évidemment un sentiment de défiance vis-à-vis des représentants politiques, c'est malheureusement pas nouveau. On a aussi le droit de se poser des questions quant à la cohérence des manifestants, qui 1) sont régulièrement consultés (élections présidentielles, législatives, régionales, départementales, européennes...), et 2) qui exigent dans la rue (et pas tellement dans les urnes, donc) une baisse de la fiscalité tout en conservant l'État-providence.
À cet égard, les soutiens de Trump sont peut-être pas des lumières, mais ils ont au moins le mérite d'être cohérents (je pense aux petites gens de l'Iowa qui s'opposent à l'Obamacare).
Les moteurs diesel et la taxation préférentielle du carburant diesel qui l'a accompagnée était une politique franco-française menée main dans la main entre responsables politiques et constructeurs automobiles. Là, le pouvoir réforme ça et les gilets jaunes grognent.
Pourquoi pas, mais faut pas perdre de vue qu'il ne faut pas réduire le débat à "pour ou contre plus de taxes". Évidemment, on préfère tous payer le moins de taxes possible. Il faut aussi regarder le but de l'augmentation, sa nécessité, sa proportionnalité, son urgence, éventuellement.
D'un point de vue démocratique, je suis surpris des faibles taux de participations aux élections d'une part, et du succès de ce type de rassemblements d'autre part. Ça traduit évidemment un sentiment de défiance vis-à-vis des représentants politiques, c'est malheureusement pas nouveau. On a aussi le droit de se poser des questions quant à la cohérence des manifestants, qui 1) sont régulièrement consultés (élections présidentielles, législatives, régionales, départementales, européennes...), et 2) qui exigent dans la rue (et pas tellement dans les urnes, donc) une baisse de la fiscalité tout en conservant l'État-providence.
À cet égard, les soutiens de Trump sont peut-être pas des lumières, mais ils ont au moins le mérite d'être cohérents (je pense aux petites gens de l'Iowa qui s'opposent à l'Obamacare).