Ces 800 millions de livres sont du flancs et reposaient juste sur une "étude" => comprendre project fear, faire peur à tout le monde pour qu'ils ne bougent pas, la base des dérives sectaires lorsqu'un membre veut partir. Ces 800 millions ne sont pas un coût à payer net dans le budget mais des "coûts indirects évalués" dans l'économie. Bref c'est largement contestable. Par contre les économies sur les contributions au budget européens (les 350 millions/semaine) certes ne sont pas égale à la valeur totale payée chaque année par la Grande Bretagne mais juste sa contribution nette (ce qui pour la France est de 8 à 12 milliards d'euros / an parce qu'il y a une part qui est retournée par l'UE) sont bien des économies nettes.Pourtant avant le Brexit, l'économie britannique se portait mieux que l'économie Française pendant un paquet d'années dans l'UE, donc la réussite de l'Angleterre ne dépendait pas de sa sortie de l'UE.
Si maintenant tu dis en plus qu'il leur faudra attendre 15 ans post vote du Brexit pour espérer voir leur situation s'améliorer... j'espère pour eux que ta prévision sera meilleure que celle de BJ sur les +350m/sem qui se sont transformés en -800m/sem ces dernières années.
La réussite est relative, mais là ce sera encore mieux pour la Grande Bretagne. Un peu comme l'écart entre la Suisse et la France. La Suisse a toujours été mieux que la France depuis 1945, les PIB/hab progressaient en parallèle, mais depuis les années 80 il y avait toujours quelques pourcents de plus pour eux, et au final on arrive avec des écarts de richesse de 1 à 3 en 40 ans. Là ce sera pareil tant qu'on reste dans ce schéma.
Je n'ai jamais dit que les avantages seraient soudains et immédiats en terme de retours concrets. Tout comme je me suis moqué de tous ceux qui nous annonçaient les pires calamités irrationnelles, comme Braoult in China. Le lendemain du référendum, le 24 juin 2016, je disais qu'il y aurait peu de changement à courts termes [1] et [2] pendant que tout le monde s'affolait.
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