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Les enjeux de la zone euro après la pandémie par Olivier Klein Directeur général de la BRED, professeur de macroéconomie financière et de politique monétaire à HEC

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29 novembre 2021

Comment bâtir une zone monétaire efficace par un projet réel de solidarité dans l’Union? La réponse à la pandémie a permis des percées, mais beaucoup reste à faire. Des efforts tout à la fois individuels – pays par pays – et communs de la part des membres de l’Union, y compris transitoirement du Nord vers le Sud, sont nécessaires.

Extrait : Une union monétaire est en principe très efficace lorsque la croissance y est facilitée par le fait que les capacités de financement de certains pays de cette union permettent de répondre aux besoins de financement des autres, repoussant ainsi la contrainte extérieure aux bornes de la zone monétaire et non aux frontières de chacun des pays la composant. C’est par exemple le cas aux Etats-Unis d’Amérique pour les différents Etats qui les constituent. Une croissance durablement plus forte de la Californie, par exemple, ne serait ainsi pas freinée par la moindre croissance des autres Etats, même si cela entraînerait un déficit courant croissant du premier Etat vis-à-vis de l’ensemble des autres, parce que le seul solde de la balance courante pertinent n’est que celui des Etats-Unis dans leur ensemble et non de celui de chacun des Etats. Il faut donc que les capitaux circulent efficacement au sein d’une union monétaire. Et pour que cette circulation puisse se faire sans frein, il faut une union de transferts, c’est-à-dire des éléments de solidarité budgétaire entre les Etats.

Suite de l'analyse >>>

 
« Il y a une puanteur de fin de régime émanant de Downing Street qu’il n’est désormais plus possible d’ignorer », écrit ainsi Allister Heath, un des rédacteurs en chef du Daily Telegraph, dans les colonnes du quotidien de la droite britannique, jeudi 9 décembre.

 
30 morts cette nuit. Des migrants qui voulaient rejoindre l'Angleterre mordicus. Evidemment, c'est en train de devenir un crepage de chignons entre la france et l'UK. L'UK proposant ses services pour controler les cotes francaises. Il est a note que de notre cote, on a arrete les "passeurs" en deux temps trois mouvements. La preuve qu'ils etaient conus des services de securite.

Enfin tout ca est l'entiere responsabilite de la france. Incapable de prevenir l'afflux de migrants sur son territoire et incapable de les empecher d'embarquer a destination de l'Angleterre.

fautapoutine
 

Le «quoi qu’il en coûte» de Macron face à ses partenaires européens par Pierre-André Buigues Professeur à Toulouse Business School, ancien conseiller économique de la Commission Européenne & Denis Lacoste Professeur de stratégie et directeur de la recherche, Toulouse Business School


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22 décembre 2021

À la suite la pandémie de Covid-19, de nombreux pays ont fortement augmenté leur dette publique pour faire face au tassement des recettes fiscales, et pour financer des mesures d’aide d’urgence pour soutenir l’économie. Avec les confinements, l’activité économique s’est effondrée, certains secteurs étant très fortement affectés par la pandémie : commerce, hôtellerie, restauration .

Extrait : En France, le « quoi qu’il en coûte » a creusé le déficit public à 9,2% du PIB en 2020, et 8,2% en 2021. Bien entendu, la pandémie a affecté tous les pays, et les ratios d’endettement ont partout augmenté, mais dans quelle mesure ? Est-ce que les pays européens ont suivi le même « quoi qu’il en coûte »?

Certains économistes jugent que l’augmentation de la dette ne pose pas de problème dans un contexte de taux d’intérêt très bas. À dix ans, le taux d’intérêt de la dette de la France tourne en effet actuellement autour de 0%, alors que ce taux dépassait 4% lors de la crise financière de 2008. Pour ces économistes, la baisse des taux d’intérêt joue dans ce contexte un rôle plus important que la hausse de la dette.
La question est cependant de savoir si les taux resteront durablement bas. Si l’inflation reste élevée, et la croissance économique assez forte, la probabilité d’une augmentation des taux d’intérêt sera élevée. Les pays dont le taux d’endettement est jugé trop élevé par les marchés risquent alors une crise de la dette.


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Note : seuls les pays de plus de 8 millions d’habitants sont retenus dans cette analyse.
Source : European Economic Forecast, European Commission, Novembre 2021

Suite de l'analyse >>>


Comme citait notre ami Loulou dans un autre fil , ca sent le sapin ! :hum: De mon point de vu ce ne sont pas les confinements le probleme , c'est d'avoir confime n'importe comment et a la carte !

Articles connexes
23 decembre 2021
 
Dernière édition:

La Pologne accuse Berlin de vouloir bâtir un «IVe Reich allemand»

Le vice-premier ministre chargé de la Sécurité nationale Jaroslaw Kaczynski juge «dangereux» le soutien du gouvernement de coalition allemand à un plus grand fédéralisme de l'UE.

Communique : Le chef de file du pouvoir national populiste polonais, Jaroslaw Kaczynski, a accusé l'Allemagne de tenter de transformer l'Union européenne en un «IVe Reich allemand» fédéraliste, dans une interview publiée vendredi 24 décembre. Il est des pays qui «ne sont pas enthousiastes à la perspective de bâtir un IVe Reich allemand sur la base de l'UE», a déclaré le président du parti Droit et Justice (PiS), au quotidien polonais d'extrême droite GPC.

Selon Jaroslaw Kaczynski, qui est aussi vice-premier ministre chargé de la Sécurité nationale, le terme du IVe Reich allemand «n'a rien de négatif, ne s'agissant pas du IIIe Reich (nazi, NDLR) mais du premier», donc du Saint Empire romain germanique. Lors de la récente visite du nouveau chancelier allemand Olaf Scholz en Pologne, son homologue polonais a qualifié d'«utopique et donc dangereux», le soutien du gouvernement de coalition allemand à un plus grand fédéralisme de l'Union européenne. Mateusz Morawiecki a rappelé à l'occasion le concept d'une «Europe des nations souveraines», défendu par le pouvoir polonais.

«Conclusions usurpatrices» de la CJUE

Selon Jaroslaw Kaczynski, considéré généralement comme «le cerveau» de tout changement important en Pologne, «si nous, Polonais, étions d'accord à une telle soumission moderne on serait dégradés de différentes manières». Et d'attaquer la Cour de justice de l'UE (CJUE) qui, selon lui, est «l'instrument de base utilisé» pour imposer les idées fédéralisatrices. La CJUE «peut interpréter le droit européen et en tirer des conclusions carrément usurpatrices. Et elle le fait», a estimé Jaroslaw Kaczynski.

Bruxelles est engagée dans un long et profond bras de fer avec Varsovie, notamment à propos des réformes judiciaires lancées par le PiS au pouvoir depuis 2015. Ces réformes, accusées de saper l'indépendance des juges, ont valu à la Pologne plusieurs condamnations par la CJUE. Sous influence des national populistes, le Tribunal constitutionnel polonais a déjà contesté en juin l'autorité de la Cour de justice de l'UE, et, en octobre, a remis en question la primauté du droit européen sur le droit polonais.

Mercredi, Bruxelles a lancé une procédure d'infraction contre la Pologne à la suite de ces arrêts du Tribunal constitutionnel, soulignant que ce dernier «ne répondait plus aux exigences d'un tribunal indépendant et impartial établi par la loi, comme l'exige le traité».

 
Un exemple du succès flamboyant du Brexit. Avec un beau support du marché canadian pour compenser, ou pas.

et bonus pas du tout prévisible sur les voyages scolaires en UK:
 
Un exemple du succès flamboyant du Brexit. Avec un beau support du marché canadian pour compenser, ou pas.

et bonus pas du tout prévisible sur les voyages scolaires en UK:
Ah je le savais, la pandémie c'est la faute du Brexit!!

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Ah je le savais, la pandémie c'est la faute du Brexit!!

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Explique-nous le rapport entre la pandémie, le virus d'une part, et les droits de douane imposés par le Canada et la Norvège, ou les certificats sanitaires d'autre part . :siffle:
 

C'est juste à mourir de rire : les US, fervents supporters du Brexit, qui ont poussé le RU à aller dans ce sens, et avec qui le "meilleur deal" devait être signé "dans les secondes qui suivaient le Brexit",.. donc ces US exonèrent l'UE de droits de douane sur les produits métallurgiques, mais continuent d'imposer ces droits à leur fidèle allié, le RU.
:ptdr:

“Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !”
Voltaire


PS : j'attends qu' @Alplob nous démontre que c'est en fait à cause de la pandémie que les droits de douane sont maintenus pour le RU :siffle:
 
Explique-nous le rapport entre la pandémie, le virus d'une part, et les droits de douane imposés par le Canada et la Norvège, ou les certificats sanitaires d'autre part . :siffle:
Ué j'ai lu trop vite. Je suis trop habitué à la propagande du Guardian.

C'est juste à mourir de rire : les US, fervents supporters du Brexit, qui ont poussé le RU à aller dans ce sens, et avec qui le "meilleur deal" devait être signé "dans les secondes qui suivaient le Brexit",.. donc ces US exonèrent l'UE de droits de douane sur les produits métallurgiques, mais continuent d'imposer ces droits à leur fidèle allié, le RU.
:ptdr:

“Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !”
Voltaire


PS : j'attends qu' @Alplob nous démontre que c'est en fait à cause de la pandémie que les droits de douane sont maintenus pour le RU :siffle:
Ce qui est à mourir de rire c'est que les européistes, tout particulièrement les européistes français, croient encore que les accords commerciaux sont l'alpha et l'omega de la politique moderne en regardant le Brexit. Ça fait juste 5 ans que vous nous prévoyez les pires calamités et pourtant ça ne se passe pas si mal.

Pour info du coté européiste français:
- la balance commerciale française: - 67 milliards d'euros
- la dette publique explose
- le déficit annuel ne se résorbe pas (et ça date d'avant le covid)
- les prélèvement sociaux sont parmis les tous premiers au monde mais malgré ça ça ne s'améliore pas
- chaque année on paie pourtant plus de 10 milliards d'euros pour que la Commission européennes s'occupe de nos accords commerciaux et de notre politique macro-économique

On pourrait penser qu'au moins l'euro tiens la route... Et bien pas du tout, puisque 4,000 milliards d'euros ont été imprimés en toute urgence en 1 an et demi.

Bref, comme le coq gaulois, les pieds dans le fumier (pour ne pas dire plus), vous trouvez encore le moyen de claironner. Les questions d'accords commerciaux sont vraiment ridicules à côtés de ces problèmes structurels.


De l'autre côté de la Manche, ça s'annonce quand même bien mieux (pour info, un accord commercial n'est pas une fin en soi, ça devrait juste rester un moyen, mais il semble que comme François Pignon vous tenez absolument à avoir les droits traités commerciaux :) )

 

Avec la pandémie, qui a perturbé le commerce mondial, il est difficile d’en mesurer précisément l’impact. Pour contourner la difficulté, John Springford, du groupe de réflexion Centre for European Reform, a comparé l’évolution du commerce d’un groupe de 22 pays avec celle du Royaume-Uni. Jusqu’à fin 2020, elles étaient corrélées. Mais depuis le 1er janvier 2021, l’écart se creuse : le commerce britannique a perdu entre 11 % et 16 % par rapport à l’échantillon comparatif.

« En grande partie, cela se passe comme prévu par les économistes : il est devenu un peu plus difficile pour le Royaume-Uni de commercer avec l’UE », constate Sam Lowe, expert en questions commerciales à Flint, un groupe de consultants. « 15 % de commerce en moins, ça va progressivement se sentir dans les chiffres de la croissance, estime Douglas McWilliams, qui dirige le Centre for Business and Economics Research, une entreprise d’études économiques.

Ça correspond à peu près à la perte de 3 % ou 4 % de PIB sur le long terme qui avait été anticipée. »
 
Sous l'Arc de Triomphe, le drapeau européen de la discorde

Célébrant le début de la présidence française de l'Union européenne, le déploiement d'un gigantesque drapeau européen au-dessus de la tombe du soldat inconnu a fait réagir tous les candidats de droite à l'élection présidentielle.

Extrait : Alors qu'habituellement c'est le drapeau français qui pavoise la célèbre arche parisienne, flottant au-dessus de la dépouille du Soldat inconnu, depuis quelques jours un gigantesque étendard européen l'a remplacé sous l'Arc de Triomphe. Il s'agit d'une des manifestations par lesquelles la France célèbre le début de sa présidence de l'Union européenne, qui commence ce samedi 1er janvier. D'autres lieux célèbres de la capitale se sont également habillés des couleurs de l'Europe à cette occasion, notamment la Tour Eiffel, ornée des douze étoiles retenues en 1986 comme le symbole de toutes les institutions européennes.

 
«Sous les autres présidences françaises du Conseil de l'UE, le tricolore a été maintenu ou à cohabité avec le drapeau de l'UE»

Oui ca ne m'aurais pas choqué que le drapeau EU cohabite avec le drapeau FR à l'occasion de cette présidence, comme c'est du reste le cas lors des interventions de nos présidents et dans pas mal de lieux de pouvoir FR.

Après on se doute que cela a été fait comme un symbole et pour qu'on en parle justement comme différent des pratiques passée... pas de surprise sur les réactions. De toute façon on adore s'indigner et s'opposer à tout et n'importe quoi. Bon ici a la limite je peux trouver ca un peu plus légitime que dans d'autres cas, mais notre politique est devenu vraiment triste entre cette volonté de faire le buzz en permanence que ce soit au pouvoir ou dans l'opposition systématique pour dire que ce que fait le pouvoir n'est pas bien, y compris quand l'intéressé aurait souvent fait la même chose au pouvoir...
 

Avec la pandémie, qui a perturbé le commerce mondial, il est difficile d’en mesurer précisément l’impact. Pour contourner la difficulté, John Springford, du groupe de réflexion Centre for European Reform, a comparé l’évolution du commerce d’un groupe de 22 pays avec celle du Royaume-Uni. Jusqu’à fin 2020, elles étaient corrélées. Mais depuis le 1er janvier 2021, l’écart se creuse : le commerce britannique a perdu entre 11 % et 16 % par rapport à l’échantillon comparatif.

« En grande partie, cela se passe comme prévu par les économistes : il est devenu un peu plus difficile pour le Royaume-Uni de commercer avec l’UE », constate Sam Lowe, expert en questions commerciales à Flint, un groupe de consultants. « 15 % de commerce en moins, ça va progressivement se sentir dans les chiffres de la croissance, estime Douglas McWilliams, qui dirige le Centre for Business and Economics Research, une entreprise d’études économiques.

Ça correspond à peu près à la perte de 3 % ou 4 % de PIB sur le long terme qui avait été anticipée. »
L' "effritement"

- Chomage à 4.3%
- Augmentation des salaires plus forte que l'inflation
- Croissance plus forte qu'en France
- Monnaie avec des indicateurs raisonnables

Sans même évoquer le débat sur l'immigration qui est pour ainsi dire terminé là-bas, alors que chez nous Marine Le Pen se fait doubler par la droite sur ce sujet (belle performance des européistes, il fallait le faire :bravo: )..

Vive la presse subventionnée, n'est-ce pas ? ... ...

On s'en fiche du commerce extérieur à partir du moment où ça tourne localement. C'est incroyable de faire une fixation là-dessus, surtout qu'en ce moment même la France bat son record de déficit commercial avec -100 milliards d'euros en 2021 !!!!
D'ailleurs plus la France exporte, et plus elle se porte mal. On ferait bien de réduire notre commerce extérieur si c'est pour avoir de tels résultats (comme la Chine pré-covid, la part des exportation dans le PIB diminuait et pourtant le PIB progressait malgré tout).
La santé économique d'un pays est très loins de se limiter au montant de ses exportations...