Reponse
La première étape consiste à mettre à nu l’avion et à démonter les équipements inutiles ou devant être modifiés pour la version militaire. Airbus a fait le choix de perturber le moins possible la fabrication à Toulouse en livrant des appareils hautement standardisés, quitte à devoir démonter en Espagne ce qui a été monté quelques jours auparavant en France. ( En gros ca donne du boulot a la chaine de montage ) ... A 280 millions d'euros environ l'unité il y a de la marge , c'est un point de detail !
En passant du KC-135 au Phénix, elle troque un bus de la RATP des années 1950 pour un autocar de grand tourisme d’aujourd’hui. Quand on monte dans un KC-135, on est accueilli par des palettes, des parachutes, une glacière, un WC de chantier sanglé sur le plancher et des sièges en tubes et toile qui ont connu René Coty. Au fond de la cabine, les deux blocs abritant les APU et la «
baignoire » où officie l’opérateur de ravitaillement en vol (ORV). Le tout sans hublot ou presque, avec un éclairage blafard et une climatisation dotée de sa propre personnalité.
Sur son site de Getafe (Espagne), Airbus modifie ses A330-200 en avions ravitailleurs polyvalents. Le niveau de performances offert par le bimoteur va enfin permettre à l’armée de l’Air française de changer d’ère en matière de ravitaillement en vol… Reportage là où les A330 neufs en provenance...
www.aerobuzz.fr