Salut à tous!!!
Qu'on le veuille ou non, la volonté politique est plutôt à l'union ( = modernité ? ) et la volonté populaire semble plutôt être au retour à plus d'indépendance des pays ( = régression? ). Suffit de voire les soucis en Europe.
Modernité VS retour en arrière me semble hors de propos. C'est comme un retour du "communiste VS capitaliste" de jadis. C'est vraiment réducteur et je trouve cela dommage.
- Est-ce que l'union provoque forcément une régression en terme de démocratie nationale? Non, c'est certain
- Est-ce que le retour à plus d'indépendance des pays est nécessairement synonyme d'un repli sur soi? Non plus!
Il me semble assez clairement que la réponse est entre les deux. Une volonté de vouloir décider seul de son sort n'est pas incompatible avec une farouche envie de se tourner vers plus de collaboration.
En ce qui concerne la monnaie, il semble en revanche assez évident que l'Euro se pétera la tronche à terme. Impossible de poser là une monnaie commune avec une politique monétaire commune qui soit en adéquation avec chacune des économies concernées. Les QE effectués en sont la preuve la plus flagrante.
Y'a un pote de Friedman, français, que j'aime bien: Grace Ly; et ce qu'il dit est assez intéressant: "L'euro va nous amener irrémédiablement vers trop de maisons en Espagne et trop de voitures en Allemagne." Ca fait 10 piges au moins qu'il le répète et cela se vérifie depuis fort longtemps...
D'accord à 90% sauf sur régression en terme démocratique. L'exemple de l'Italie va dans ce sens. Quoi que l'on pense du gouvernement en place, il a été élu sur la base d'un programme. Il présente un budget répondant à ces attentes et se voit retoqué par les instances communautaire. idem pour ce que fut le cas de la Grèce.
L'existence même d'une contrainte supranationale pose un souci démocratique, nous sommes donc obligé de calculer en fonction de ce qui est cadré même si cela va à contresens de nos envies où nos intérêts qui sont fluctuants. Si l'UE doit continue d'exister, elle doit se faire dans un cadre beaucoup plus light et permettre aux état qui la compose d'exister avec leurs particularités.
Ensuite au delà du parlement européen, on peut pas dire que les cadres dirigeants soit issus d'un processus démocratique.
Hey!! un peu d'humour ne fait pas de mal. Je te caricature mais j'attire surtout ton attention à ta logique qui dans les grandes lignes résume la question de la souveraineté à un degré zéro.Tu seras sympa d'eviter de parler en mon nom. Surtout si c'est pour dire n'importe quoi.
Bon sur ce j'arrete la, ma patience a des limites, manifestement vous faites expres de ne pas comprendre c'est pas possible autrement.
Donc continuez entre vous, amusez vous bien.
Le recours au QE n'est qu'un pansement conjoncturel qui ne répond en rien aux sources du problème et il renvoit en bout de chaine à qui appartient la dette.Le quantitative easing n'a-t-il pas été utilisé pas le Japon (2001), Le RU (2008), les US (2010) ?
Pourtant ni le yen, ni la livre, ni le dollar n'ont explosés en plein vol ...
Les USA se trouvent ainsi plus exposés que les Japonais dans leur usage des QE. Une bonne partie de leur dette est aux mains des chinois alors que 100% de la dette japonaise est dans leurs mains.
Surtout, il ne répond absolument pas à la vrai nature des problèmes du secteur financier: la fusion des activités de placement et de spéculation au sein d'un même établissement de plus en plus gros. Pour éviter l'effondrement de l'ensemble, il n'y avait pas d'autres choix aux banques centrales que d'avoir recours aux QE.
Cette assurance tout risque les incite à développer des produits nocifs, si elles étaient exposées aux lois du marché probablement que cela assainirai l'ensemble.
Après 2008, il y avait un vrai consensus des économistes de tout bord sur ce point et on se demande encore pourquoi cette partie de la réforme du système financier est restée sur le bas côté de la route.
Ensuite l'euro est quand même plus exposé à un effondrement car la probabilité de la sortie d'un état membre y est quand même beaucoup plus forte, d'où le gros pavé dans la mare lancé par Salvini et consorts...Dans ce cas là, quizz des conséquences en cascade notamment pour les banques françaises ou Allemandes détentrices de montants importants de la dette Italienne?
Le problèmes des QE pose aussi celui de la qualité des dettes rachetées. Dans une logique pure de marché, après la crise de 2008 les banques centrales ont quand même accepter d'acheter des produits sacrément vérolés qu'elles ont quelque part artificiellement blanchi car aucun autre acteur n'en aurait voulu.
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