Le chef de file des Brexiters a été élu à la tête du Parti conservateur avec 66% des voix. Intronisé premier ministre, mercredi, il promet d’unir le pays et de mettre en œuvre la sortie de l’UE au 31 octobre.
Extrait : Son père Stanley, sa sœur Rachel, son frère Jo ont beau être en désaccord avec lui sur le Brexit, ils étaient au premier rang pour assister à la consécration de Boris Johnson. Une image de la réconciliation nationale nécessaire. Après des années à convoiter le pouvoir, Johnson rencontre enfin son destin. Les 160 000 adhérents du Parti conservateur l’ont choisi à 66% comme leur nouveau leader. Il sera mercredi intronisé premier ministre par la reine Elizabeth, à un moment de profonde crise politique.
Démissions de ministres
Dans un court discours lors devant les militants tory réunis à Londres, il a ironisé que certains «allaient s’interroger sur la sagesse de leur décision et la regrettent peut-être déjà». Il a rendu hommage à son «formidable» adversaire Jeremy Hunt dont il entend «piquer toutes les bonnes idées». Et, après avoir passé trois ans à bombarder Theresa May de ses critiques jusqu’à entraîner sa chute, a dit le «privilège» qu’il avait eu à faire partie de son gouvernement et salué son «extraordinaire dévouement à notre parti et notre pays». Celle-ci l’a féicité en retour et l’a assuré de son «soutien total» depuis les bancs de la Chambre des communes.
Le futur premier ministre s’est aussi dit attaché à «réconcilier» les conservateurs. «Nous allons mettre en œuvre le Brexit, unir le pays et battre Jeremy Corbyn, a-t-il promis. Nous allons redynamiser le pays, réaliser le Brexit le 31 octobre, profiter de toutes les opportunités que cela va apporter dans une nouvelle attitude positive. Et nous allons à nouveau croire en nous-mêmes et ce que nous pouvons atteindre.» Des engagements qu’il avait déjà inlassablement répétés lors de seize meetings de campagne auprès des conservateurs. Il réserve sans doute des propos plus larges à l’intention de la nation à son arrivée à Downing Street.
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Extrait : Son père Stanley, sa sœur Rachel, son frère Jo ont beau être en désaccord avec lui sur le Brexit, ils étaient au premier rang pour assister à la consécration de Boris Johnson. Une image de la réconciliation nationale nécessaire. Après des années à convoiter le pouvoir, Johnson rencontre enfin son destin. Les 160 000 adhérents du Parti conservateur l’ont choisi à 66% comme leur nouveau leader. Il sera mercredi intronisé premier ministre par la reine Elizabeth, à un moment de profonde crise politique.
Démissions de ministres
Dans un court discours lors devant les militants tory réunis à Londres, il a ironisé que certains «allaient s’interroger sur la sagesse de leur décision et la regrettent peut-être déjà». Il a rendu hommage à son «formidable» adversaire Jeremy Hunt dont il entend «piquer toutes les bonnes idées». Et, après avoir passé trois ans à bombarder Theresa May de ses critiques jusqu’à entraîner sa chute, a dit le «privilège» qu’il avait eu à faire partie de son gouvernement et salué son «extraordinaire dévouement à notre parti et notre pays». Celle-ci l’a féicité en retour et l’a assuré de son «soutien total» depuis les bancs de la Chambre des communes.
Le futur premier ministre s’est aussi dit attaché à «réconcilier» les conservateurs. «Nous allons mettre en œuvre le Brexit, unir le pays et battre Jeremy Corbyn, a-t-il promis. Nous allons redynamiser le pays, réaliser le Brexit le 31 octobre, profiter de toutes les opportunités que cela va apporter dans une nouvelle attitude positive. Et nous allons à nouveau croire en nous-mêmes et ce que nous pouvons atteindre.» Des engagements qu’il avait déjà inlassablement répétés lors de seize meetings de campagne auprès des conservateurs. Il réserve sans doute des propos plus larges à l’intention de la nation à son arrivée à Downing Street.
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Boris Johnson officiellement investi premier ministre par la reine Elisabeth II
Le chef de file des Brexiters a été élu à la tête du Parti conservateur avec 66% des voix. Chargé de former un nouveau gouvernement par la reine, mercredi, il promet de mettre en œuvre la sortie de l’UE au 31 octobre.
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