je n’ai jamais dis ne pas m’intéresser à l’oral.Je croyais que tu ne t'intéressais qu'à l'écriture, mais maintenant tu veux m'apprendre comment on parle dans le pays où j'habite, dans la langue que j'utilise tous les jours...
C’est juste que, concernant le propos de mon blog, la prononciation n’a aucune importance.
Et ici, avec 射 et 射精 je ne t’ai pas parlé de leur prononciation.
Et puis, il me semble qu’on est d’accord sur le terme 射精 et de son ellipse.
Non, justement la nature mono-sémique des caractères chinois est un des piliers de ma vision personnelle.Je croyais que tu acceptais que les caractères indépendant puissent être polysémiques?
Je t’invite à lire et à relire un de mes commentaires précédents :Je ne comprends pas pourquoi tu ne peux pas comprendre qu'il y a des coins de Chine où 射 a maintenant comme sens premier "éjaculer" et comme sens secondaire d'autres acceptions plus historiques. Un peu comme en France tu vas tout de suite penser à des trucs sexuels si j'utilise le mot "bander", alors que la signification historique - de plus en plus inusitée - réfère à l'activité de tendre une corde ou un arc.
---------------Bonjour Dui ni shuo de dui,
Le bon sens me semble être une bonne raison pour n’attribuer qu’une seule et unique idée à un idéogramme.
Dans la confection d’un système de communication graphique, il est absurde d’attribuer à un même graphe plusieurs significations.
Il faut bien distinguer l’idée d’un idéogramme des ses utilisations !
L’idée est la signification essentielle exprimée par la graphie lors de sa confection.
Les utilisations sont les emplois faits par les usagers de la langue pour désigner un objet ou une idée particulière, et qui peuvent varier au fil du temps.
Et la raison principale qui fait que les utilisations d’un caractère s’éloignent de la signification de base sont des principes d’omission, de contraction que l’on peut observer, j’imagine, dans toutes les langues.
Le problème est que ces ellipses peuvent être tellement bien ancrées dans les habitudes de langage qu’on peut finir par oublier qu’elles en sont.
Et c’est ainsi que les différentes utilisations d’un caractère sont amalgamées avec sa signification (désormais) profonde.
Par exemple, en français, le mot « frite » est utilisé comme contraction de « morceau de pomme de terre frite ».
Si l’on oublie cette contraction, on aura tendance à ajouter une signification au mot « frite » et à prétendre que ce mot est polysémique.
On oubliera que la seule signification de « frite » est « qui a été plongé dans un corps gras et bouillant ».
Par exemple, en français, le mot « pression » est utilisé pour désigner la « bière ».
Aujourd’hui, nous n’enseigneront pas à un étranger, qui souhaite étudier sérieusement la langue française, que le mot « pression » est polysémique et que « bière » est l’un de ses sens.
Nous lui expliqueront que « pression » est la contraction de « bière sous pression », et qu’on la nomme ainsi car elle est conservée dans un dispositif sous pression.
Par contre cela risque de se compliquer dans quelques dizaines ou centaines d’années lorsque les dispositifs à bière actuels seront depuis longtemps obsolètes mais que l’on aura conservé le mot « pression » pour désigner la « bière ».
Cela résume bien ce que je pense de la « polysémie » des caractères chinois.
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Je ne vois pas ce que cela changerait...PS: rassure moi, tu fais de la calligraphie au moins?
En effet, le terme « ellipse » est plus adéquat.PPS: regarde la définition du terme "contraction" dans un livre de grammarire, tu verras que l'exemple ci-dessus n'en est pas une.