Bah je sais pas comment tu gères ton budget perso mais par définition si ta dépense publique est supérieure à tes recettes alors tu entres en déficit et tu t'endettes.
Je n'ai aucune dette, c'est juste que je gère mon budget (et ma vie) uniquement en fonction de ce qui me parait le plus bénéfique pour moi.
Après c'est une grosse erreur de comparer la gestion d'un budget d'un particulier avec celui d'un état. La nature des revenus et des dépenses n'ont juste strictement rien à voir.
L'endettement en soit n'est pas un problème quand ce sont des dépenses d'investissement, perso je suis endetté pour des investissement de différente nature pro et perso mais je ne fais pas de crédit pour payer mes dépenses quotidiennes ce qu'on appelle les dépenses de fonctionnement. La France si... et c'est bien là le problème... et c'est le point commun avec beaucoup de dossiers de surendettement en France avec des personnes qui a titre perso contractent des crédits à la consommation pour leurs dépenses quotidiennes y compris pour des personnes qui n'ont pas de problème d'argent à l'origine et veulent "juste se faire plaisir" (ne savent en gros pas gérer un budget).
Tu nous fais là un bon gloubiboulga. D'abors tu nous expliques que l'endettement français vient des dépenses sociales (comme si supprimer ces dépenses supprimerait de l'autre côté les besoins de la population
), ensuite tu dis que la part de dépenses publiques est trop élevée (alors que cela n'a pas de corrélation avec l'endettement, et comme le dis Chris, cela dépend de ce que l'on met dedans. Supprimer ces dépenses ne va pas supprimer les besoins de la population sur ces sujets), et maintenant tu nous dis en gros que l'état est comme un particulier qui se met en situation de surendettement.
Les recettes et les dépenses d'un état fluctuent grandement en fonction de l'activité économique du pays. Si il y a plus d'activité du secteur privé, alors les recettes augmentent et les dépenses sociales diminuent mécaniquement. À l'inverse, si l'économie du privé se retracte, alors il y a moins de rentrée fiscale, et les dépenses sociales en tout genre augmentent. On voit bien là la grande différence avec un particulier dont les revenus et les dépenses sont en gros stables, et en tout cas largement prévisibles.
C'est donc à l'état de faire en sorte que l'activité soit maximum sur son territoire.
En plus de cela, il ne faut pas négliger l'effet multiplicateur des dépenses publiques. Cela créé de l'activité dans le secteur privé, qui reviennent sous formes d'impots/taxes. Evidemment il ne faut pas abuser des dépenses publiques, mais il ne faut pas uniquement les voir sous formes de coûts. Si il y a moins de protection sociale, alors les gens se metteront à épargner plus ce qui nuira à l'activité du secteur privé (sachant qu'en plus maintenant les taux d'emprunts sont déjà extremement -trop- bas). Si il suffisait de diminuer les dépenses publiques pour rétablir la situation d'un pays, cela se saurait. N'oublions
les erreurs sur le cas grecque dont la dette est passée de 125% à 180% alors même que la Troika était aux commandes et appliquait ses mesures d'austérité!!! La gestion d'un budget national est donc bien un peu plus compliqué qu'une somme de revenus et de dépenses.
Si tu supprimes/diminues les prestations sociales, il faut compenser avec une autre protection, par exemple -je n'en vois pas d'autre- du protectionisme économique sauf si tu veux paupériser la population comme dans le cas grecque. Les prestations sociales seraient alors moins nécessaires puisque les entreprises seraient enclintes à créer de l'activité sur le sol français. Et magique, le % de dépenses publiques dans le PIB reviendrait vers un niveau plus correcte.
Avant de résoudre le problème des dépenses publiques -je ne dis pas qu'il ne faut pas y toucher hein, mais c'est très loin d'être suffisant et en plus dangereux si traité séparément-, il faudrait d'abord faire en sorte qu'il y ait de l'activité en France, en faisant en sorte que notre balance commerciale soit à l'équilibre en ayant une politique commerciale adaptée aux forces et faiblesses de la France (et pas à celles des autres pays, exactement comme quand je gère mon propre budget). Comme jusque dans les années 90, cela fonctionnnait plutôt bien.