D'autres s'y essaient pourtant ...
Comment les pilotes d'Air France tentent de se faire payer les jours de grève
http://www.lepoint.fr/economie/comm...-les-jours-de-greve-05-11-2014-1878912_28.php
Après l'échec de deux semaines de grève en septembre, le Syndicat national des pilotes de ligne Air France (SNPL) tente de limiter les pots cassés auprès de ses adhérents, d'autant plus que des élections internes au syndicat, puis d'autres au niveau de la compagnie, sont prévues dans les prochains mois. Pour un pilote qui a respecté le mot d'ordre, le montant sur sa feuille de salaire d'octobre, correspondant à l'activité de septembre, a été divisé par deux.
Lien retiré envoyé à tous les pilotes explique donc quels documents fournir au syndicat pour que ce dernier prenne en charge la procédure (quasi gratuite, hors frais d'avocat) permettant de se voir rembourser des "trentièmes indûment déduits". Le motif avancé concerne le respect de "l'accord de stabilité de planning". C'est un peu jouer sur les mots. Prenons l'exemple d'une rotation Paris-New York et retour qui dure trois jours. Le pilote, respectant la loi Diard, se déclare gréviste avec 48 heures de préavis pour le premier jour. Conséquence, la rotation est annulée. Il va alors réclamer aux Prud'hommes le paiement fictif des jours deux et trois, comme s'il avait travaillé. Toutefois, les dirigeants du SNPL, eux, ne sont pas concernés, ayant anticipé la grève en se déclarant en congés, repos, formations, etc., pour ne pas subir de perte de salaire. La base n'a pas apprécié.
Comment les pilotes d'Air France tentent de se faire payer les jours de grève
http://www.lepoint.fr/economie/comm...-les-jours-de-greve-05-11-2014-1878912_28.php
Après l'échec de deux semaines de grève en septembre, le Syndicat national des pilotes de ligne Air France (SNPL) tente de limiter les pots cassés auprès de ses adhérents, d'autant plus que des élections internes au syndicat, puis d'autres au niveau de la compagnie, sont prévues dans les prochains mois. Pour un pilote qui a respecté le mot d'ordre, le montant sur sa feuille de salaire d'octobre, correspondant à l'activité de septembre, a été divisé par deux.
Lien retiré envoyé à tous les pilotes explique donc quels documents fournir au syndicat pour que ce dernier prenne en charge la procédure (quasi gratuite, hors frais d'avocat) permettant de se voir rembourser des "trentièmes indûment déduits". Le motif avancé concerne le respect de "l'accord de stabilité de planning". C'est un peu jouer sur les mots. Prenons l'exemple d'une rotation Paris-New York et retour qui dure trois jours. Le pilote, respectant la loi Diard, se déclare gréviste avec 48 heures de préavis pour le premier jour. Conséquence, la rotation est annulée. Il va alors réclamer aux Prud'hommes le paiement fictif des jours deux et trois, comme s'il avait travaillé. Toutefois, les dirigeants du SNPL, eux, ne sont pas concernés, ayant anticipé la grève en se déclarant en congés, repos, formations, etc., pour ne pas subir de perte de salaire. La base n'a pas apprécié.