Le port de Calais entre regrets et soulagement après le Brexit
«The show must go on!»: les regrets de voir le Royaume-Uni redevenir un «pays étranger» se mêlaient vendredi à Calais au soulagement, après un premier test réussi, dans la nuit, pour le trafic transmanche post-Brexit.
Communique : Peu après 10H00, le premier ferry venu de Douvres soumis aux nouvelles modalités douanières a accosté au port de Calais: le «Pride of Kent», de la compagnie P&O Ferries, a déversé 36 camions, dont trois orientés pour des contrôles supplémentaires, les autres étant autorisés à poursuivre leur route.
«Les outils informatiques ont parfaitement fonctionné», s'est réjoui Jean Michel Thillier, directeur interrégional des Douanes. «Ce sont trois ans de travail qui voient leur concrétisation» avec «un système informatique complètement nouveau», et «de gros aménagements en termes d'infrastructures».
«On s'y prépare depuis trois ans», a fait écho le président du port, Jean-Marc Puissesseau, tout en notant que «l'atmosphère sentimentale a un peu changé».
«Nous étions tellement habitués à aller (en Angleterre) comme en prenant le métro, avec une carte d'identité». Mais si le Royaume-Uni redevient «un pays étranger, un pays tiers», «nous avons quand même une grande amitié avec eux», a-t-il souligné, avant de lancer, en anglais: «That is life ! The show must go on !»
Côté français, les nouvelles formalités sont entrées en vigueur dès minuit, avec l'arrivée sur le «pit stop» - point de contrôle des camions en partance pour le Royaume-Uni - d'un premier poids lourd venant de Roumanie, transportant courrier et colis.
«The show must go on!»: les regrets de voir le Royaume-Uni redevenir un «pays étranger» se mêlaient vendredi à Calais au soulagement, après un...
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