La voiture électrique chinoise, à long terme, est vraiment une grande menace pour la France, et cette menace ne vient pas de son soi-disant dumping bon marché, mais ce type de voiture va progressivement prendre la part de la voiture à essence traditionnelle dans les 10 ou 8 prochaines années, et il est impossible de donner un chiffre précis de la part de marché qui sera gagnée par ce type d'occupation à l'avenir. Dans le pire des cas, d'ici 30 ans, cette part pourrait atteindre 90 %. Il est nécessaire de réfléchir profondément à cette tendance et même de la prédire.
L'industrie automobile française se trouve en effet dans une position sensible et relativement précaire vis-à-vis des constructeurs allemands et du gouvernement allemand.
Mais la question qui se pose ici est la suivante : dans quelle mesure et pour combien de temps l'UE pourra-t-elle protéger sa propre industrie automobile avec cette approche ?
Les VE chinois sont en effet d'excellente qualité, magnifiquement conçus et construits (on se demande où et comment les Chinois ont acquis cette capacité en peu de temps), et ne sont plus synonymes de qualité médiocre.
Le gouvernement français et les constructeurs automobiles français vont-ils prendre la décision douloureuse de faire comme la Chine (ou de coopérer avec elle) pour développer leur propre industrie des VE et en tirer profit à l'avenir ?
Il convient de noter qu'à l'époque de Deng Xiaoping, les réformistes et les conservateurs chinois ont également mené une lutte idéologique acharnée, et ont finalement ouvert le pays pour attirer des choses et des idées étrangères avancées, ce qui a finalement permis à la Chine de connaître un développement rapide.
À l'époque, le peuple chinois ordinaire a également connu une lutte idéologique douloureuse pendant ce changement, mais la bonne chose est que la civilisation chinoise est très ouverte, capable et désireuse d'accepter des choses avancées, ce qui explique pourquoi la civilisation chinoise a survécu pendant 6 000 ans sans aucune interruption.
Il ne s'agit là que de mon analyse personnelle, et je ne représente personne d'autre.