
La Chine va limiter les jeux en ligne à 3 heures par semaine pour les mineurs
Le gouvernement chinois sévit contre ce qu'il qualifie d' «opium mental», et alerte sur ses risques pour la santé et l'éducation.

[...]Les juges vont ainsi devoir trancher entre deux visions divergentes du progrès social. D’un côté, la maire socialiste défend les acquis des agents municipaux, et refuse d’augmenter trop fortement leur temps de travail. De l’autre, le gouvernement estime qu’au nom de l’équité, tous les fonctionnaires doivent travailler autant, à Paris comme ailleurs. Un débat à la fois technique, juridique, et très politique, alors qu’Anne Hidalgo est décidée à défier Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2022.
Bonsoir, lorsque on est passer de ~ 37 a 35 , on exécutais réellement 40 , donc les RTT pour les anciens contrat de travail .n autre sujet intéressant après le crack, les 35h.
De quoi foutre un sacré bourdon... pas fâché d'être plus ou moins sur le départ !![]()
La vache , j'aurais jamais cru que Trump était lecteur de philosophie allemande.L’Art d’avoir toujours raison (Schopenhauer)
En cette période de débats politiques, la relecture de cet étrange essai de Schopenhauer, philosophe allemand, a quelque chose de revigorant et permet de cerner les enjeux rhétoriques de ces débats dont l’expression se réduit trop souvent à un spectacle médiatique, alimentés par les media trainers ou spin doctors dont le rôle est d'apprendre aux politiques comment appliquer ces techniques rhétoriques.
Idee : Schopenhauer livre dans l'Art d'avoir toujours raison une liste de stratagèmes pour celui qui souhaite convaincre en public. Convaincre ne signifie pas faire éclater la vérité, mais bel et bien vaincre un opposant sur le plan argumentatif. Cet essai fait d'ailleurs souvent référence à la sophistique, telle que Socrate la dénonçait. Mais Schopenhauer n’invite pas son lecteur à mentir, il donne une méthode pour se débarrasser et ridiculiser ses opposants en public. L’Art d’avoir raison est un guide de combat rhétorique, qui ne recule devant rien : ni la mauvaise foi, ni les vices de la raison. Cependant, l'Art d'avoir Raison est un ouvrage sérieux, qui prend pied dans l'anthropologie de Schopenhauer : c'est en effet la nature humaine de l'homme, grosse d'une “vanité inée” à laquelle s'ajoute une “mauvaise foi innée” qui conduit Schopenhauer à écrire ce guide rhétorique :
“La dialectique éristique est l’art de la controverse, celle que l’on utilise pour avoir raison, c’est-à-dire per fas et nefas. On peut en toute objectivité avoir raison, et pourtant aux yeux des spectateurs, et parfois pour soi-même, avoir tort. En effet, si un adversaire réfute une preuve, et par là donne l’impression de réfuter une assertion, il peut pourtant exister d’autres preuves. Les rôles ont donc été inversés : l’adversaire a raison alors qu’il a objectivement tort. Ainsi, la véracité objective d’une phrase et sa validité pour le débatteur et l’auditeur sont deux choses différentes (c’est sur ce dernier que repose la dialectique)”
Les 36 stratagèmes de la dialectique éristique selon Schopenhauer
1. L’exagération : Exagérer les propos de son adversaires, les vôtres paraîtront alors plus raisonnables.
2. L’homonymie : Manipuler le sens des propos de votre adversaire.
3. La généralisation : Généraliser un argument particulier et attaquer ensuite cette idée.
4. la parcimonie : Masquer vos conclusion s jusqu'à la fin.
5. L’utilisation des croyances de votre adversaire contre lui.
6. La déformation des paroles de votre adversaire ou de ce qu’il cherche à prouver.
7. Le questionnement à outrance de votre adversaire, permettant de le déstabiliser.
8. Faire en sorte que votre adversaire soit en colère (une personne en colère est moins à même d’utiliser son jugement)
9. La manipulation des réponses de votre adversaire, pour parvenir à des conclusions différentes, voire opposées
10. Crier victoire même quand vos arguments sont vaincus.
11. En fin de débat, résumer vos conclusions en les posant comme des faits établis.
12. L’utilisation de métaphores qui vous sont favorables.
13. Utiliser une contre-proposition absurde à l’argument de votre adversaire et l’assimiler à son argument.
14. Essayez de bluffer votre adversair, en avançant vos conclusions même si il refuse vos prémisses. Si votre adversaire est timide ou stupide, et si vous vous posséder beaucoup d'impudence et une bonne voix, la technique peut réussir.
15. Éluder une proposition trop difficile à prouver.
16. Pointer des soi-disant paradoxes ou contradictions dans la pensée de votre adversaire.
17. Ambiguïser tous les propos de votre adversaire. Par exemple, s’il parle de Dieu, parlez de « religion ».
18. La négation de la défaite. Si l’argument de votre adversaire est victorieux, ne le laissez pas conclure.
19. Généraliser. Si votre adversaire pointe une faiblesse dans vos arguments, parlez de fiabilité de la connaissance humaine, par exemple, ou en tout cas d’un point incontestable.
20. Piéger votre adversaire en le faisant admettre vos conclusions si il reconnaît un seul de vos arguments.
21. Répondre au mensonge par le mensonge.
22. Mettez en doute tout propos de votre adversaire.
23. Etendre et exagérer les propos de votre adversaire.
24. Utiliser des syllogismes.
25. Contrer les généralisations de votre opposant.
26. Retourner les arguments de votre adversaire contre lui-même
27. En cas de colère de votre adversaire, exacerbez-la
28. Rendre inaudible l’adversaire. Lorsque le public est composé d'individus profanes sur le sujet en débat, lui demander une explication sur un sujet long et technique, afin de le faire pâraître compliqué et ennuyeux aux yeux du public.
29. Le déni. Si vous voyez que vous êtes battu, créer une diversion : commencer un autre sujet.
30. Utiliser des arguments d’autorité.
31. Feindre l’incompétence .Si vous ne savez pas répondre aux arguments de votre adversaire, déclarez que votre adversaire croit être plus compétent que tout le monde.
32. Pratiquer l’outrance : associer l’argument de votre opposant à une catégorie odieuse, par exemple l’obscurantisme ou le fascisme.
33. Dissocier théorie et pratique. Réfuter l’applicabilité des arguments de votre adversaire et les renvoyer à des chimères théoriques.
34. Postuler l’incompétence de votre adversaire en postant une question et en ne le laissant pas répondre.
35. Jeter la suspicion sur votre adversaire en lui prêtant des motifs inavouables.
36. Faire glisser les arguments sur un terrain personnel et devenir grossier, voire insultant.
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«C’était mieux avant», symbole d’une société qui prend de l’âge ? par Serge Guérin Sociologue, professeur à l'INSEEC
9 novembre 2021
Depuis 2013, l’enquête annuelle sur les « Fractures françaises » permet de suivre les évolutions de l’état d’esprit des Français. Enquête après enquête, la nostalgie semble participer de l’état d’esprit d’une majorité de nos concitoyens. La crainte du lendemain, le déclinisme, le pessimisme, la posture antimoderne s’expliqueraient-elles par le vieillissement démographique de la France ?
Extrait : L’hypothèse commune est qu’un pays qui prend de l’âge a tendance à regarder dans le rétroviseur. Cela viendrait confirmer ce regard dévalorisant sur l’âge porté et propagé par le démographe Alfred Sauvy il y a près de cent ans déjà. Celui qui a imposé, en 1928, la notion de vieillissement démographique a toujours soutenu qu’une population âgée allait à l’encontre du progrès au sens large (cf. Richesse et population, 1943 et Des Français pour la France. Le problème de la population, avec Robert Debré, 1946). En 1969, Robert N. Butler va proposer le terme d’âgisme pour témoigner des stéréotypes et des préjugés négatifs portés sur l’âge[2]. Pour Butler, ce terme exprime le traumatisme de la société face à la vieillesse. À titre individuel comme collectif, nous développons une aversion à l’égard du vieillissement, de la maladie, de la dépendance... À la même époque Michel de Certeau montrait que la maladie et la mort signaient une sorte de défaite de la promesse de l’Occident et de la technique. Dans nos sociétés productivistes, ce qui est en jeu c’est aussi le droit à l’impuissance et de l’inutilité́. Le terme statistique pour qualifier les retraités étant celui d’« inactifs », on voit bien combien le vocabulaire s’inscrit aussi dans cette forme de dévalorisation des aînés, des seniors, des vieux ...
Suite de l'analyse >>>
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«C’était mieux avant», symbole d’une société qui prend de l’âge?
Surprise: les seniors sont optimistes. / Serge Guérinwww.telos-eu.com
Un peu mon neveu que c'etait mieux avant , tout en admettant qu'aujourdhui est moins pire que ce qui nous attend demain , et ce sans faire preuve d'un pessimisme forcene , et soyons bon prince sans tenir compte du covid ...
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La rubrique de nos annees 60/70/80 - BD - Jouets - Disques - Vehicules - Actualites - Series TV ...
Comme initie avec Phit et Chris HK voici donc la rubrique de ceux qui ont connus cette epoque et de ceux qui veulent la decouvrir ! Tout ce qui concerne le quotidien de ces 2 decennies est le bienvenu avec une minimum d'explications et d'illustrations . Nous commencerons par ...www.bonjourchine.com
Tu n'as apparement pas eu une vie familiale , un confort , une enfance heureuse et de surcroit tu n'as jamais ete a l'ecole , rassure toi je ne te jette pas la pierre ! Bien au contraire je suis a ton ecoute , exprime toi en toute confiance !C'etait mieux avant? Vraiment? Femmes battues. Pedophiles en liberte. Acces a l'nformation limitee. Boulots dangereux. Salete et manque d'hygiene.
Bonjour LoulouC’était mieux avant ? NON c’était juste différent, mais pas mieux
Le poète latin Horace en témoignait déjà il y a presque 2 000 ans.
Art poétique (_v. 173-174) : « Mille incommodités assiègent le vieillard… Quinteux, râleur, vantant le temps passé, quand il était gosse, toujours à censurer les jeunes… »
Parmi de nombreuses imprécations antiques et atemporelles de Valerius Caton.
Poetae minores (v. 178-182.) : « Est-ce ma faute si nous n’en sommes plus à l’âge d’or ? Il m’aurait mieux valu naître alors que la Nature était plus clémente. Ô sort cruel qui m’a fait venir trop tard, fils d’une race déshéritée ! »
Les lamentations de Juvénal
Satires (v. 69-70) : « Déjà du temps d’Homère notre race baissait. La terre ne nourrit plus aujourd’hui que des hommes méchants et chétifs. »
Michel Serres
Chères Petites Poucettes, chers Petits Poucets, ne le dites pas à vos vieux dont je suis, c’est tellement mieux aujourd’hui : la paix, la longévité, les antalgiques, la paix, la Sécu, la paix, l’alimentation surveillée, la paix, l’hygiène et les soins palliatifs, la paix, ni service militaire ni peine de mort, la paix, le contrat naturel, la paix, les voyages, la paix, le travail allégé, la paix, les communications partagées, la paix…
la poétesse et philosophe américaine Susan Stewart dans « Sur la nostalgie »
« Le passé auquel la nostalgie renvoie n’a jamais existé qu’en tant que récit. […] La nostalgie porte un visage distinctement utopique, un passé qui n’a de réalité qu’idéologique. » Nous nous raccrochons à ce passé fantasmé à chaque fois que l’avenir semble nous échapper. Mais, ce faisant, nous enfermons l’indétermination du futur dans l’image sclérosée d’un « âge d’or » rassurant… mais illusoire.
"C'était mieux avant"... et ça fait 2 000 ans que ça dure !
Le passéisme, ça vous parle ? C'est cette certitude que le monde tournait bien mieux avant, que l'humain avait de plus hautes aspirations, que l'intelligence n'avait pas encore capitulé... Contrairement à ce que pourrait laisser croire notre époque, le passéisme ne date pas d'aujourd'hui.www.franceculture.fr
Les radotages des « vieux »
« De mon temps, on recevait une orange à Noël »
« T’as pas connu la guerre ! »
« Quand j’étais petit(e), on s’amusait avec un simple bout de bois »
« Internet ? Pfff, on faisait bien sans, jusqu’à présent ! »
« Nous, on savait lire, écrire, compter (et faire le café peut-être ?) dès la sortie de la maternelle. »
« Aujourd’hui, on n’apprend plus rien à l’école »
« Bla-bla-bla certificat d’études, bla-bla-bla bon point, bla-bla-bla tableau d’honneur… »
« T’as pas connu la faim ! »
« Vous, les jeunes… »
« T’as pas connu la crise ! »
« De mon temps… »
« Tu ne vas pas sortir habiller comme ça quand même ! » (=en jean)
« De mon temps, on savait s’habiller. »
« Ils ne font plus de beaux vêtements/bons films/belles photos/bonnes chansons (…) comme avant »
« Au moins, avant, l’électroménager, c’était du solide »
« L’autre jour… » (= il y a 15 ans)
« L’autre fois… » (= il y a 25 ans)
« Jadis… » (= il y a prescription !)
« Les jeunes d’aujourd’hui, ils n’ont aucune patience »
« La politesse se perd. »
« Il était bien, quand même, Maurice Chevalier. »
« …qu’est-ce qu’il devient ? On n’en entend plus parler ! »
« Tu te souviens de Marie-Hélène ? Mais si, réfléchis, idiote ! Tu l’as vue une fois dans ta vie, 3 jours après ta naissance… ! »
« Les jeunes d’aujourd’hui, ils n’ont aucune mémoire. »
« Les traditions se perdent. »
« C’était mieux avant »
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Tout comme aujourd'hui, en 1970, on n'était pas obligé d'avoir l'air con !Frachement, quand je vois comment on etait habille dans les annees 70, je ne regrette vraiment pas cette epoque...
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